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| X. Count Your Last Blessings. | |
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Jeudi Noir » Admin & Dealer En Chef «
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| Sujet: Re: X. Count Your Last Blessings. Dim 26 Avr - 22:01 | |
| Pas de réponse. Au moins, elle était concentrée. Ou alors c'était tout simplement un nouvel exemple de sa capacité à ignorer les conneries qu'il sortait. Mais elle avait tout de même intérêt à ne pas lui refiler de connerie. Et vlan. Il serra encore plus les mâchoires - et non, non non non, ses dents n'avaient toujours pas explosé sous la pression qu'il leur imposait - et se fit violence pour ignorer la douleur qui l'assaillait de nouveau. Il en avait presque envie d'agrandir la plaie qu'il avait au cou - et qui était maintenant recouverte d'une compresse en mode pansement - pour avoir mal ailleurs. Pour partager la douleur. Il se contenta cependant de souffrir en silence. Avec toute la classe dont il était capable, la seule réponse visible au tiraillement de son épaule étant la contraction de ses muscles. Il la sentit s'acharner encore un peu. Et quand elle sembla s'arrêter, il daigna enfin regarder sa plaie - s'étant alors contenté de fixer encore et toujours cette putain de salle de bain où la lumière était allumée. Nombre de personnes auraient perdu connaissance en voyant le résultat, mais allons, un minimum d'honneur - et je vais pas le rendre aussi minable. Il devait tout de même avouer que c'était pas franchement super de voir ça en sachant que c'est dans votre épaule que c'est taillé. Et pas dans celle d'un autre. Si ça avait le cas, il aurait plutôt éclaté de rire. Enfin, un truc du genre.
" Oh, c'est mignon. Tu es une véritable artiste dis-moi. Ils enseignent ça en Russie ? "
Et vlan, à nouveau. A croire qu'en se comportant de la sorte il expulsait la douleur en même temps que les sarcasmes. Ce n'était pas une façon machiste de se la jouer " j'ai même pas mal je suis viril ", loin de là. Juste que c'était sans doute plus koul que de se mettre à hurler qu'elle l'avait défiguré. Enfin, lui avait défiguré l'épaule.
" Tu tiens le coup ? Tu peux mordre quelque chose, pour la dernière étape. "
Il leva les yeux vers elle, la fixant étrangement. Allons, elle le croyait comme ça ? Quand même. Peut-être que s'il avait mordu un bout de tissu ou de bois comme un requin blanc se serait défoulé sur un phoque, il aurait eu moins mal. Mais autant lui demander de gémir, tant qu'il y était.
" Si tu permets, je vais garder ma fierté masculine et me contenter de hurler en silence. "
Oh. Serait-ce une pointe d'humour que l'on voyait poindre au plus profond de sa voix ? Peut-être, oui. Allez, sois un mâle et agonise dans la plus grande discrétion. Dieu te le rendra. Ta gueule. Accouche, épaule. Accouche. | |
| | | Over Dose » Fondatrice & Tueuse à Gage «
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| Sujet: Re: X. Count Your Last Blessings. Lun 27 Avr - 19:38 | |
| « Oh, c'est mignon. Tu es une véritable artiste dis-moi. Ils enseignent ça en Russie ? »
Si il trouvait encore le moyen de faire dans le sarcasme, c’était qu’il n’était pas encore totalement mort. Quoi que, il serrait bien capable d’avoir comme dernières paroles le jour de sa mort « merde mon parquet. » ou quelque chose dans ce goût là.
« Si tu permets, je vais garder ma fierté masculine et me contenter de hurler en silence. »
Leisha piqua du nez en direction de la plaie. Soit. Elle écarta de nouveau l’index et le majeur de sa main gauche, esquissant une grimasse à la vue du sang qui coulait à la manière d’une fontaine de jouvence. Elle n’était pas sur d’avoir prit la bonne solution en lui charcutant cette espèce de soleil, mais maintenant que la boucherie était ouverte autant vendre de la viande jusqu’à la fermeture. [Putain mais quel métaphore mes amis] Repoussant ses cheveux de sa main libre, elle inspira profondément avant de toucher le rebord de la plaie du bout de l’ongle, tâtant le terrain comme on dit. Positionnant ses doigts à la manière d’une pince à épilé elle les plongea dans … Jûshi. - C’était plutôt étrange pensé comme ça d’ailleurs – Elle ressentit pratiquement aussitôt son index buter contre le morceau de métal, tentant de l’attraper. Exercice rendu d’autant plus difficile par le sang qui glissait sur la balle. Alors qu’elle s’en était emparé l’impact glissa de nouveau et elle se trouva contrainte de faire une nouvelle tentative, qui cette fois ci parviens à son terme. Amen.
Leisha retira rapidement sa main droite et referma les doigts de sa main gauche qui restait plaquer sur l’épaule de Jûshi. Elle la tenait cette saloperie !Et il fallait l’avouer, se fut presque avec jubilation qu’elle la plaça à deux centimètres des yeux de son propriétaire à la manière d’un chien rapportant le journal à son maître. Instant de silence. Elle baissa la tête, dépitée. C’était pathétique. Et en plus Monsieur avait foutu en l’air son héroïne. En résumé, qu’es qu’elle fessait encore ici ? D’autant plus qu’elle avait sa propre plaie à faire recoudre et que son Boss s’inquiéterait, non pas pour elle, mais au sujet de la réussite de la mission si elle ne rentrait pas avant quatre heures. Quatre heure ? C’était pas déjà passé ça, d’ailleurs ?
« J’y vais. »
C’était peu être un peu précipité, même trop, car en voulant redescendre de son perchoir elle manqua son fauteuil d’un bon demi mètre, -celui ci ayant glissé sur la flaque de sang- et se ramassa en beauté sur le parquet…
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| | | Jeudi Noir » Admin & Dealer En Chef «
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| Sujet: Re: X. Count Your Last Blessings. Lun 27 Avr - 20:10 | |
| Douleur, de nouveau. Nettement plus prononcée que la précédente. Douleur horrible, oui, RETIRE TES SALES PATTES DE LA VEUX-TU. Il sentit qu'elle s'arrêtait. Quelque chose sembla bouger - God, c'était terrible de penser comme ça - et... elle foira son coup. Ah, bravo. Génial. Je crois que ça saigne encore plus maintenant. Il jeta un nouveau coup d'oeil à la plaie, constatant l'ampleur des dégâts. Eut un léger vertige à la vue du carnage. Et comment se faisait-il qu'il réussisse encore à pisser le sang comme ça ? A croire qu'il en avait en quantité illimitée dans son stock. Youpi. Je suis la fontaine magique. Essaye encore.
" Gwargh. "
Non. Ce n'était absolument pas une manifestation de la douleur qui le rongeait alors, et le ton plat sur lequel il avait lâché ça le laissait clairement paraître. Juste une nouvelle " connerie " sortie sur le coup. C'était trop silencieux. Et puis, c'était dans ce type de moment là qu'il était le plus susceptible de l'ouvrir. Et elle retenta l'expérience. Expérience qui, cette fois-ci, aboutit réellement à quelque chose. Hallelujah. Il la regarda donc extirper la balle de son épaule - et ce fut une véritable délivrance pour lui de la voir ainsi sortir - et la lui montrer. Ouah, merci. Quelle formidable expérience. On s'fait la bise ? Mh. Ta gueule, de nouveau.
" J'y vais. "
A la bonne heure. Et vlan. Rétamée par terre. Il haussa légèrement un sourcil en la voyant se vautrer au sol - tâchant au passage un peu plus ce qu'il restait de sa robe. A croire qu'elle avait sous-estimé la sournoiserie dont pouvait faire preuve son fauteuil roulant. Il regarda de nouveau son épaule. N'était-ce qu'une impression où ça saignait encore plus que tout à l'heure ? Il allait rapidement recoudre ça - comme un bourrin, bravo - et le problème serait réglé. Il pourrait aller s'affaler sur son sofa... enfin... non. Malgré la fatigue qui l'assaillait de tous côtés, il n'avait pas l'impression d'être capable de dormir. A croire que ça lui avait offert une jolie montée d'adrénalyne. Et puis... s'il attendait trop pour nettoyer le sang, il aurait encore plus de mal à le faire dégager. Génial.
" Tu comptes partir si vite... "
Coup d'oeil en direction de la salle de bain. Lumière allumée. Salope.
" ... sans faire le ménage ? "
Ou au moins, sans débarrasser la merde que tu as foutue dans ma cuisine ? Cette fois-ci, ce ne fut pas un haussement mais un froncement de sourcils qui tenta de donner un minimum de crédibilité à la phrase " Jûshi est quelqu'un d'expressif ". Mais quel... pourquoi avait-il dit ça ? A croire qu'il voulait qu'elle reste. Mais il ne le voulait pas, non, il ne le voulait pas... hein ? Pourquoi ? Et... pourquoi il voudrait pas qu'elle reste ? Non, mauvaise question. Pourquoi voudrait-il qu'elle reste ?
" Mais c'est totalement con. Enfoiré, va. "
Oh, oui. Gros enfoiré qu'il était. | |
| | | Over Dose » Fondatrice & Tueuse à Gage «
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| Sujet: Re: X. Count Your Last Blessings. Mar 28 Avr - 18:14 | |
| Mon dieu que la terre est base. Elle jeta un regard circulaire autour d’elle, tentant de se redresser alors qu’elle patinait dans une pseudo marre de sang. Elle posa une main ensanglanté sur le siège de son fauteuil qui se déroba aussitôt pour aller rouler un peu loin. Cela ressemblait vaguement à l’acharnement du bon dieu sur sa personne. Elle cessa de s’agiter, rentrant la tête dans ses épaules, fixant le dessus de ses mains qui trempait dans le liquide vermeille. Elle s’en était foutu partout, c’était dégueulasse. Elle inspira profondément, mais l’accumulation des odores dans ses narines n’arrangeait en rien son malaise, il l’aggravait même.
« Tu comptes partir si vite... » « ... sans faire le ménage ? »
Surprise. Elle pensait pas qu’il pousserait son sarcasme à son apogée, erreur. Elle fronça des sourcils levant les yeux vers Jûshi. Non, sérieux ? Il cherchait à l’humilier, la faire sortir de ses gongs, quelque chose dans ce goût là. C’était quoi ça un ‘I Quit Match’ ? [La référence qui tue X)]
« Mais c'est totalement con. Enfoiré, va. »
Soupir.
«- Je te le fait pas dire… mais… »
Mais rien du tout. Ta Gueule. Leisha s’activa de nouveau, se traînant, -chose qui allait bientôt être enregistré comme coutume tribale au patrimoine de la culture mondial- pour récupérer le –soit maudit- fauteuil roulant. Elle prit le temps de le caler avant de s’y hisser, histoire que l’opération ne se solde pas par un nouvel échec fracassant. Elle posa de suite ses mains sur les roues et commença à avancer en direction de la porte d’entrée. Elle était déjà resté trop longtemps, il était temps de prendre congé.
En l’espace d’un instant elle fut rendu à la porte et l’ouvrit avec précipitation. Dernier coup d’œil à l’intérieur, bordel monstrueux qui en devenait presque un spectacle hypnotique.
«- Je t’envoie une femme de ménage dés que je rentre si le cœur tant dit. »
Si la scène de « je me casse avec flegme » c’était déroulé à la vitesse de la lumière. L’épisode « je passe le pallier de la porte. » ne semblait pas vouloir venir, un peu comme si quelque chose la retenait à l’appartement. Ça devait être l’odeur de l’héroïne additionné au manque, en tout cas, quoi que ça soit, c’était bien plus fort que sa volonté de rentrer chez elle. Se rendant compte du ridicule de la situation, de ses prunelles fixées vers le couloir extérieur, de ses mains posées sur les roues de son fauteuil, bref tout se qui démontrait qu’elle était sensé bouger d’ici le quart de seconde qui venait, elle soupira lâchant le tout pour venir poser ses doigts sur son front. L’impression était désagréable. Elle se sentait piégée, et ce sentiment rendait le court de ses pensées agressives. Dans ce genre de moment son esprit s’organisait à la manière du « Tree Diagram », se qui était certainement stupide parce que la proportionnalité n’avait pas grand chose à voir là dedans. On commençait par trois solutions A,B et C, chacune avait plusieurs réponses, supposons seulement trois. A1 A2 A3 et ça continuait de même pour B et C. Des réponses, naissaient des conséquences et le procéder continuait jusqu’à changer votre vie dans son ensemble. Se qui nous ramenait à la célèbre Théorie du Chaos, l’effet papillon: petite chose, grande conséquence.
Conclusion à l’interlude ? Aucune.
«- C’est totalement con… je peux pas partir. »
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| | | Jeudi Noir » Admin & Dealer En Chef «
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| Sujet: Re: X. Count Your Last Blessings. Mar 28 Avr - 18:46 | |
| " Je te le fait pas dire… mais… "
Mais ? Tu ne me fais pas dire que c'est une véritable honte de partir ainsi en laissant toute cette merde chez moi, ou tu ne me fais pas dire que c'est totalement con ? Excuse mon manque ce capacités analytiques, mais là, j'ai un trou dans l'épaule et plus beaucoup de sang en réserve. Peut-être même que j'en ai tellement perdu que je suis déjà condamné. Oh, monde cruel. Ce soit est mon dernier soir, et c'est la dernière fois que tu me vois... vivant. Adieu. Mais ta gueule, j'ai dit.
" Je t’envoie une femme de ménage dés que je rentre si le cœur t'en dit. "
Mais mon cœur ne me dit rien, et je me demande s'il a jamais été capable de me parler... enfin... passons. Jûshi resta planté là à la regarder quelques instants, le sang continuant de s'écouler de sa plaie - youpi. Il fallait qu'il arrange ça en vitesse. En usant des multiples moyens prédisposés à cela qui l'attendaient dans cette salle de bain à la con dont la lumière était toujours allumée.
" Le jour où tu laisseras mes employés t'apporter ton héroïne, je te laisserais m'envoyer les tiens pour faire le ménage chez moi. "
Après tout, il n'y avait aucune raison à ce qu'il la laisse imposer ses règles... et pas l'inverse. Même si lui imposait ses prix. En attendant, elle semblait prête à partir, mais ne se décidait pas. Et même si son cerveau tentait de se convaincre qu'il était bien content qu'elle dégage, une angoisse terrible montait en lui à mesure qu'il prenait conscience que non, il n'avait pas envie qu'elle parte. Elle parla, à voix basse. Quelque chose comme quoi elle ne pouvait pas partir. Et un sentiment de contentement, voire même rassuré s'immisça en lui, ne faisant par la même occasion que décupler la confusion qui grandissait dans son esprit. Néanmoins, rapidité de réflexion oblige, il bazarda avec violence toutes ces pensées qui se bousculaient dans son esprit avant de reprendre la parole :
" Bah, étonnant. Comment on pourrait dégager en laissant une telle merde derrière soi ? "
Et puis, ça devait être marrant de la voir se battre avec un balais. Allez savoir pourquoi, il était persuadé qu'elle était très peu douée pour ce genre de tâches ingrates.
" A moins que t'aies un pneu crevé ? "
Mrpf. Il porta sa main droite à sa blessure, appuyant de nouveau dessus. Ca faisait mal, et il avait tendance à l'oublier. Stop aux débats... où sont le fil et l'aiguille ? | |
| | | Over Dose » Fondatrice & Tueuse à Gage «
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| Sujet: Re: X. Count Your Last Blessings. Mar 28 Avr - 20:42 | |
| Leisha sursauta légèrement aux paroles de Jûshi dans un premier temps, jusqu'à se qu’elle s’en désintéresse totalement. Ses sarcasmes…
La jeune femme reposa une de ses mains sur les roues de son fauteuil et referma la porte de l’autre. Celle ci claqua.
Il y avait des jours, ou dans le cas présent des nuits, où les évènements ne fessaient pas simplement partie du hazard. A y regarder de plus près l’effet papillon était peut être déjà en place de puis bien longtemps: Bien avant que Jûshi se transforme en chat, bien avant qu’elle lui demande de la rejoindre à l’église et cela précédait même le jour de leur rencontre. Alors peu être qu’elle cherchait trop loin, mais il était possible que le fait que son précédant dealeur soit mort, assassiné, avait pour unique but cet instant … de merde. Et elle l’aurait gâché en franchissant cette porte.
Elle fit pivoté son fauteuil en direction de la salle de bain pour y éteindre la lumière. Leisha était plutôt observatrice pour les choses superficielles, les évidences, comme il était question à ce moment là, étaient tant qu’a elle repoussé dans les tréfonds de son inconscient. Bref la lumière n’était plus. Elle jeta un coup d’œil au lavabo tacheter par le sang et entreprit de le rincer superficiellement en ouvrant le robinet et en aspergeant les rebords jusqu'à se que ce qui n’était pas dans le ton disparaisse. Elle coupa l’arrivé d’eau et ressortir de la pièce sans fermer la porte. Jûshi aurait put étaler des taches de sang en voulant s’emparer de la poignet.
Retour dans la pièce principale, léger coup d’œil au piano qui lui avait fait tant envie quand elle était rentré et qui à pressent ne lui inspirait plus rien. Elle avait la désagréable impression de se mouvoir avec une extrême lenteur, une lenteur qui pouvait laisser deviner une importante réflexion et l’idée qu’on puisse penser qu’elle était dans le doute ne fessait que l’énerver un peu plus.
Elle se poussa en direction de la cuisine, et accessoirement en direction de Jûshi qui n’avait tant qu’a lui pas bouger. Ce putain de fauteuil ne rendrait l’opération que plus merdique, pathétique, en bref si il ne lui éclatait pas de rire à la tronche elle pourrait s’estimé heureuse. Dans la série Effet Papillon, cause à effet, y’avait cette histoire de fauteuil, car contrairement à se qu’on pourrait croire son apparence humaine n’était pas née ainsi. Tout avait commencé quand sa mère était tombé malade, que ses parents étaient mort dans un mitraillage aérien, que son frère c’était occupé d’elle quelques mois avant de partir pour ses études. Et puis y’avait eut l’accident. Mais en allant plus loin dans la théorie on pourrait presque aller jusqu'à dire que si elle n’avait pas eut de fauteuil il n’y aurait jamais eu cet instant. Son frère serrait demeuré chirurgien légiste et elle aurait certainement finit musicienne ou pourquoi pas dans la médecine. –Et bien pourquoi pas il est pas si mal ce petit soleil X)-
Elle immobilisa de nouveau son fauteuil au même emplacement qu’elle l’avait précédemment mit pour retirer la balle de l’épaule de Jûshi, n’oubliant pas cette fois ci de le caler à l’aide son frein. Sur le plan de travail demeurait les traces de sangs qu’elle avait laissé de son précédant passage, le couteau et la balle. Mesure de sécurité ou simple gagne temps, elle fit glisser le couteau un peu plus loin avant de se hisser en hauteur.
Elle respira profondément, usant du célèbre compte à rebours pour se donner du courage. La situation était pathétique. Leisha planta son regard dans les yeux de Jûshi. Elle ne pensait pas qu’il y avait matière à reporter son attention sur quoi que ce soit d’autre, le reste lui semblait trop mort en comparaison. Elle avisa la contraction naturelle des mâchoires de l’homme, c’était à se demandait comme il fessait pour ne pas s’exploser les molaires.
Légèrement éclaircissement de gorge. Etions nous partie pour la règle du 90 : 10 ? Léger sourire à cette pensé étant donné que le dealeur était aussi raide et crispé d’un piquet. Prenant son courage ou son sadomasochisme, c’est comme vous voulez, à deux mains. Leisha pencha légèrement la tête de côté avança qu’un bon 90%, passa sa main derrière la nuque de Jûshi tout en évitant de frôler son épaule qui pissait le sang. Elle avait conscience du mécanisme du geste, du manque de passion du mouvement, bref de la nullité dans laquelle elle baignait et ce fut sans aucun doute ce sentiment qui redonnèrent au chose leur naturel. Ses lèvres se plaquèrent contre celle Jûshi. [Amen]
Les contres performances l’avaient toujours agacé et les choses avaient changer de perspective dans sa tête. Elle ne voulait pas perdre et c’était puérile.
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| | | Jeudi Noir » Admin & Dealer En Chef «
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| Sujet: Re: X. Count Your Last Blessings. Mar 28 Avr - 22:11 | |
| Elle recula. Referma la porte. Il eut une expression interloquée, et demeura bien entendu immobile, légèrement appuyé contre son super plan de travail à la décoration toute nouvelle - quoi qu'un peu morbide. Avait-elle perdu la raison au point de se soumettre à ses volontés les plus puériles et se résigner à... faire le ménage ? S'il trouvait son comportement plutôt étrange - pour ne pas dire carrément louche - il ne dit absolument rien. Se contentant de l'observer de traîner - enfin, rouler - d'une façon mécanique vers la salle de bain. Nettoyer le lavabo - oh, tu peux pas m'amener l'alcool à 90 au passage ? -, éteindre la lumière - et la vue de cette pièce carrelée qui sombrait de nouveau dans l'obscurité le rassura un peu, permettant par la même occasion à ses mâchoires de se décontracter légèrement - et pour finir par s'en éloigner, laissant la porte ouverte derrière elle. Et les produits étaient restés à l'intérieur. D'ailleurs, avait-il de quoi se recoudre ? Oh, sûrement. Planqué dans un coin, au fond d'une boîte. Dans la salle de bain. Dont l'entrée lui semblait loin, terriblement loin.
Elle passa à côté du piano, se dirigeant visiblement vers lui. Devait-il préciser que les balais et autres serpillières se trouvaient dans la petite pièce qui servait de dressing, et dont la porte était... à l'opposé de lui ? Il aurait peut-être dû. Etait-ce par gentillesse qu'il voulait lui épargner un tel trajet ? Et... putain, pourquoi elle venait vers lui comme un véritable zombie ? Le balais, c'est là-bas, femme ! Sans serpillère, tu vas avoir du mal à nettoyer le... plancher. Elle s'arrêta à l'endroit exact où elle s'était trouvé quelques instants auparavant. Se hissa hors de son fauteuil - ça devait être vachement fatiguant, n'empêche, d'être handicapé comme ça - et s'installa finalement de nouveau sur le plan de travail. Sans serpillère. Juste à côté de lui. Et il avait un sale pressentiment. Le genre d'impression qui te fait présager quelque chose du mauvais. Et pourtant, il avait envie de voir ce qui allait se passer. Enfin... il n'en était plus vraiment sûr. C'était... gênant. Il était véritablement mal à l'aise, maintenant. Mal à l'aise ? Non, pas mal à l'aise. C'était autre chose. Il ne savait pas. Et merde. Il détestait cette sensation à la con. Elle se rapprocha. Proche. Trop proche. Il baissa les yeux vers elle. Ce que le temps semblait ralenti. Il devait bien carburer à 140 images par secondes, tant l'instant semblait s'éterniser. Bien trop proche. La barrière de sécurité était brisée, la limite franchie. C'était comme tout à l'heure, quand elle s'était... collée à lui alors qu'il était sur le banc. Qu'il était brusquement parti. Hors de lui. Mais là, ce n'était pas le cas. Il ne pensait... à rien, et c'était abominable. Il frissonna à la sensation de quelque chose qui glissait le long de sa nuque. Fronça légèrement les sourcils, perplexe. Ca avait été lent - trop lent - à venir. Il pensait de nouveau. Non. Elle n'allait quand même pas ?!
Leurs lèvres s'effleurèrent. Se touchèrent. Se rencontrèrent. Il eut un brusque mouvement de recul sous le coup de la surprise. Et arrêta son geste. Il sentit une vague glaciale monter en lui. Pétrifié. C'était terrible, dégueulasse, répugnant. Horrible, oui. Mais putain, c'était pas si déplaisant que ça. Non. Ta gueule. Ta gueule ta gueule ta gueule, merde, ta gueule. Fous-lui un shoot. Renvoie-la chier, pousse-la brusquement, piétine-la jusqu'à ce qu'elle ne fasse plus qu'un avec le sol, mets le feu à l'appart' et barre-toi tandis que l'immeuble crame. Bon, okay, non, tu y tiens, à cet appartement. Et en plus, tu continues de pisser le sang. Okay, le couteau. Tu prends le couteau, tu l'éventres et la balances par la fenêtre. Et tu la brûles, au vu de la localisation, ça ne fera aucun écho, juste une fille - une pute - de plus qu'on a brûlée. C'est pas une grosse perte. Merde. Cette salope a bougé le couteau, il est hors d'atteinte. Et pourquoi elle faisait ça, hein ?! Ca l'éclate, elle le fait exprès ? Elle peut pas trouver... quelqu'un d'autre ?! Bon. A trois, tu la repousses violemment. Quitte à te démonter définitivement l'épaule, ça, de toute façon, tu peux faire. Tu l'envoies donc chier, et elle devrait comprendre. Elle dégagera. Et même si elle dégage pas, tu lui hurles de se barrer et si elle est toujours réticente, tu la vires à coups de pieds - ou tu la fous sur son fauteuil et l'envoie valser dans les escaliers. Bon plan, bonne idée. Allez, à trois. Un. Deux... Deux un quart, ok. Deux trois dizièmes. Deux quatres dizièmes. Deux et demi. Deux onze vingtièmes. Deux douze vingtièmes. Et merde, putain, deux deux tiers TROIS. Leurs lèvres étaient juste collées l'une à l'autre. Ce n'était pas si terrible que ça, en fin de compte. Jusque là. Il ne la repoussa pas, loin de là. Sa main droite délaissa sa plaie pour glisser le long de son dos, monter, et arriver au niveau de sa nuque, comme elle l'avait fait quelques fractions de secondes auparavant. Rajoutant encore un peu de sang sur sa robe. Son cou. Il l'attira un peu plus contre lui. Juste un peu. A peine. Leurs lèvres étaient juste collées l'une à l'autre. Ce n'était pas si terrible que ça, en fin de compte. Jusque là. Ca ne l'avait pas été, jusque là. Parce que là, lui... il l'embrassait.
C'était dégueulasse, oui. Profondément dégueulasse. | |
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| Sujet: Re: X. Count Your Last Blessings. Mer 29 Avr - 21:10 | |
| C’était fait et c’était … inimaginable. Elle n’était d’ailleurs pas sur que tout cela était digne du réel. La nuit en elle même, les évènements, tout s’enchaînait à un rythme effréné et en même temps avec des instants d’extrême lenteur. Ses pensées se bousculaient face au manque de réaction de Jûshi, puis soudain quelque chose de chaud et de visqueux dans son dos, du sang, une main. Elle sursauta légèrement sur l’effet de surprise, puis la main se calla dans sa nuque lui donnant l’étrange sensation du vertige. Ou même de la chute. Cela lui rappeler quand elle allait sur le toit de l’immeuble de la compagnie, passait le grillage de sécurité pour venir s’asseoir au bord du précipice. Elle se jetait alors mentalement dans la vue tout en regardant la surface noir, tantôt marqué de traces blanche du bitume, soixante étages plus bas. Les voitures passaient, sa respiration se fessait plus irrégulière, presque haletant, les fenêtres de l’immeuble d’en face défilait, son cœur s’arrachait à sa poitrine. Il s’arrachait, se compressait, frappait contre sa cage thoracique un peu comme quand vous êtes jeune et innocent et que vous faîte de la balançoire. C’était ça mais en plus fort, c’était plus fort car dans quelques instant vous crèverez en vous écrasant sur le trottoir ou le capot d’une voiture.
Bref c’était un peu ça. Un peu comme un saut dans le vide, du suicide, du suicide content car il n’était pas passif. Elle s’en hardi un peu plus, l’embrassant sans ménagement voir même brutalement. C’était un peu comme une chanson dont le chanteur chantait avec authenticité accompagné seulement d’une guitare sèche. C’était un peu de vivant dans qu’elle que chose de quasiment mort et enterré. Un instant unique que les gens ne pourraient pas comprendre, parce qu’il était trop simple pour eux. Elle passa sa main dans ses cheveux emmêlé, le bitume était un rabat-joie car il y aurait toujours une fin. C’était quand t’on se sentait aussi près de la fin qu’on s’accrochait encore plus à l’instant, elle promena convulsivement sa main sur son torse, se plaisant à redéfinir les courbes que formait ses os. Et puis il y eut le bitume. Le traître prit la forme du sang qui coulait sur sa main, la ramenant brutalement dans l’appartement, à la cuisine. C’était affreux. C’était affreux et elle ne voulait pas le lâcher, elle ne le lâcherait pas. Sa main droite abandonna ses cheveux pour venir planter ses ongles dans la peau du dos. Elle s’y accrochait désespérément, -et c’est pour dire au combien elle était désespéré- jusqu'à ressentir du liquide sous la pression de ses deux mains.
Le manque d’oxygène eut raison de sa tentative suicidaire, laissant par le même cas une chance à l’homme de s’en sortir vivant. Elle se recula, délaissant ses lèvres tout comme son dos, se contentant de maintenir une main à plat sur son torse. C’était peu être une crise d’angoisse, mais elle ne pouvait absolument pas le lâcher dans son intégralité. Elle cligna des yeux, jetant un regard rapide autour d’elle comme si elle venait tout juste de découvrir la pièce et revient précipitamment vers les yeux de Jûshi.
Elle sentait qu’il fallait dire quelque chose, histoire de resituer la pièce, la situation. Elle se sentait perdu, c’était la confusion la plus totale et elle avait vaguement l’air de s’être monter trop … expressive.
«- Faudrait que tu fasses quelque chose si tu veux pas mourir planté là.»
C’était totalement en contradiction avec son désir de le maintenir sur place. C’était stupide.
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| Sujet: Re: X. Count Your Last Blessings. Mer 29 Avr - 22:07 | |
| Voyons le con côté des choses. Elle ne s'était pas brusquement écartée - se vautrant sans doute par la même occasion, son statut d'handicapée... l'handicapant, haha, logique cruelle quand tu nous tiens - et, au contraire... y répondait. Avec une certaine énergie qui plus est, énergie qui trouva écho en lui. Il la sentit s'appuyer un peu plus contre lui, et resserra légèrement son étreinte - sans faire dans le boa constrictor pour autant, hein. S'il voulut poser sa main gauche sur sa hanche, il arrêta bientôt son geste en sentant de nouveau la douleur traverser son épaule. Il frissonna de nouveau en sentant quelque chose - qui devait être sa main libre à elle - effleurer son torse. Si elle remontait peu à peu en direction de son épaule sans pour autant vraiment s'en rendre compte, lui délaissa sa nuque pour descendre légèrement jusqu'au creux de son dos. L'attirant encore un peu plus à lui.
Et si elle, sans qu'il ne le sache, se remémorait ses instants passés au haut d'un immeuble, lui avait comme une impression de déjà vu. Non, pas de déjà vu, ce n'était pas pareil. Il avait connu une situation similaire, oui, par le passé. Des conditions différentes - il n'était pas blessé, si elle était blonde ce n'était pas pour autant qu'elle était l'une de ses clientes. Il n'avait pas à se rappeler ça, putain. C'était inutile. Elles étaient toutes deux bien différentes. Alors pourquoi donc se bornait-il à remuer des souvenirs pareils ?! Il fronça les sourcils. Et merde. Il eut un faible mouvement de recul, bientôt interrompu par une douleur dans son cou. Et puis, plus rien. Ou presque. Elle se détacha totalement de lui, permettant par la même occasion à toutes ses pensées à la mélancolie morbide de disparaître en un éclair. Dans cette même cuisine. Il y avait de cela bien longtemps. Au revoir, pensées austères. Bonjour, réalité. Sa main droite quitta le dos de Leisha pour venir brusquement se reposer contre le rebord du plan de travail. Le retour à la vie réelle était brutal, top, même. Il aurait voulu l'embrasser de nouveau. Mais il ne pouvait sans doute pas. Ce n'est qu'alors qu'il regretta vraiment les quelques instants qui venaient de s'écouler. Et cela ne parvint même pas à l'énerver, ou même à le dégoûter, même s'il en mourrait d'envie. Il était pathétique ? Sans doute, oui. Mais là, il s'en foutait royalement. Elle sembla elle aussi reprendre conscience de la situation actuelle, regardant brièvement autour d'elle. Lui se contenta de la regarder, jusqu'à ce qu'elle lui prête de nouveau attention.
" Faudrait que tu fasses quelque chose si tu veux pas mourir planté là. "
Il baissa les yeux, regarda de nouveau son épaule. Et ce n'est qu'à ce moment-là que les vertiges reprirent. Et merde - encore. Bon, c'est tout de même une situation relativement gênante. Ca aurait pu être parfait... s'il n'y avait pas eu cette putain de blessure. Oh, et accessoirement, le ménage à faire. Mais ça, c'était décidé, il le laissait attendre un peu, de toute façon ça devait déjà être bien incrusté, autant laisser couler et attendre le lendemain. Il n'avait plus du tout envie de nettoyer, et regrettait bien que des robots ménagers ne fussent pas encore inventés. Il jeta un coup d'oeil en direction de la salle de bain, dont la porte grande ouverte semblait sournoisement l'inciter à la rejoindre. Damned. On passe de ce qui est bien à ce qui ne l'est pas. De l'agréable - bordel, oui, de l'agréable - au désagréable.
" A croire que le monde s'acharne contre moi. "
Le regard vague, il avait parlé d'une façon tout aussi détachée. Lève-toi et marche, mon fils. Si tu veux bien m'excuser, j'ai une activité couture. Fil et aiguille m'attendent de l'autre côté de la porte. Il s'écarta donc, veillant à ne pas la déséquilibrer de sorte à ce qu'elle évite de tomber - voilà qu'il devenait prévenant.
" Fait chier. "
Et il partit rapidement en direction de la salle de bain. Et c'est parti, dernière ligne droite. Il arriva donc dans la pièce maudite, en ralluma la lumière. Trifouillant dans les diverses boîtes qui en parsemaient les étagères, il s'arrêta brusquement, lâchant au passage un nouveau juron. Mais quel con. Son cerveau déconnait sévère ce jour-là. Il se redressa donc rapidement et retourna se poster devant le lavabo, qui de nouveau se retrouvé tacheté de sang. Il agrippa tant bien que mal la petite trousse, constatant avec stupeur que ses mains tremblaient. Et sa tête tournait de nouveau. Un Parkinson éphémère qui se recoud l'épaule. Génial. La nouvelle référence du film gore. Il allait faire un carton au box office. La trousse finalement ouverte, il en extirpa une aiguille. Fine, éfilée, adaptée. Le fil, maintenant. Dedans aussi, du fil qui tient, parfait pour ce genre d'occasion. Bon. Allez, la première épreuve du condamné. Passe un fil dans une aiguille tout en tremblotant comme une pauvre vieille pleine d'arthrose. C'en était presque drôle. | |
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| Sujet: Re: X. Count Your Last Blessings. Mer 29 Avr - 23:52 | |
| C’était de l’égoïsme mal placé, mais elle espérait stupidement qu’il l’embrasserait jusqu'à s’écroulé sous le manque de l’hémoglobine. C’était un peu comme si vous n’aviez pas dormir pendant assez de jour pour que ça vous paresse des siècles, et que vous avez enfin l’opportunité de vous endormir dans un lit confortable mais qu’on vous le retire à l’aube. Si vous étiez dans se cas là, vous ne voudriez pas ouvrire les yeux. Et bien c’était exactement la même chose mais en plus insoutenable.
« A croire que le monde s'acharne contre moi. »
Sarcasme, égocentrisme. Jûshi le retour. Mais Leisha resta figée, elle sentait son cœur contre sa main et ça suffisait à son bonheur du moment, tout en la rendant perplexe. Aussi stupide que ça pouvait paraître elle l’avait placé au rang « d’espèce supérieur » dont l’organisme ne s’abaissait pas à de tel tache. Qu’il est un cœur et même plus encore, qu’il batte ça la … surprenait.
Il s’écarta. Son cœur bondit dans sa poitrine et pourtant les traits de son visage restait dénué d’une quelconque expression, impassible. De sa main qui jadis tenait bien à plat contre sa peau ne restait que le contact du bout de ses ongles, jusqu'à qu’il soit à son tour rompu par un nouveau mouvement .
« Fait chier. »
Elle l’observa s’éloigner vers la sale de bain en titubant. Et voilà qu’elle se m’était à éprouver de l’inquiétude. Les sentiments s’étaient vraiment un truc de merde. Oui, j’ai bien dit « les sentiments », on n’allait pas nier le fait plus longtemps. C’était dit sentiment. Mais ne nous emballons pas, disons qu’elle éprouvait… de l’affectivité pour ce connard. Et d’ailleurs se fut cette même affectivité de merde, qui la fit se glisser à nouveau dans son fauteuil pour rejoindre la salle de bain en quelque mouvement de roues et de bras. Elle s’immobilisa à l’entrée, l’observant s’afférer autant que le pouvait quelqu’un qui avait perdu un bon litre de sang un peu partout à travers la ville.
Elle tapota nerveusement durant quelque seconde l’un de ses accoudoirs et n’y tenant plus, pénétra dans la pièce et lui arracha fil et aiguille à la volé. Elle passa le fil à l’emplacement adéquat à la première tentative et se retourna vers lui. Elle n’avait jamais rien cousu de sa vie, tout comme elle n’avait jamais retiré une balle planter dans une chair autre que la sienne et faire bouillir de l’eau. Il fallait bien un commencement à tout.
«- Je m’en occupe. Assis toi quelque part. »
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| | | Jeudi Noir » Admin & Dealer En Chef «
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| Sujet: Re: X. Count Your Last Blessings. Jeu 30 Avr - 0:21 | |
| Oh. C'est fou. Mais y a deux aiguilles, maintenant. Et deux mains qui les tiennent. Il avait trois bras. Génial.
Jûshi ferma brusquement les yeux, tentant de reprendre ses esprits. Il tenta de nouveau de faire passer ce connard de fil dans cette salope d'aiguille, en vain. Nouvelle tentative, encore. Et nouvel échec. Il serra les dents, grommela, essaya de nouveau. Et manqua de se planter l'aiguille dans la main.
" Mais c'est pas vrai... "
Il s'arrêta, inspira profondément. Cligna plusieurs fois des yeux. Ca ne servait à rien. Un bruit derrière lui attira son attention, il leva les yeux vers le miroir et y vit l'image de Leisha se refléter. Il essaya de l'ignorer. Nouvel échec, et même plus la force de l'agrémenter d'une flopée de jurons. Qu'est-ce qu'il aurait été bien, là, allongé, à dormir... dormir... c'était si facile... Un mouvement brusque le tira de son état semi-léthargique. Il cligna pour la énième fois des yeux, comprenant qu'elle venait de lui arracher l'aiguille et le fil des mains. Il se contenta de lever les yeux vers elle, sans rien dire.
" Je m’en occupe. Assieds-toi quelque part. "
Il hésita un instant. Et esquissa un léger sourire.
" Mon infirmière perso, hein ? Génial. "
Mh. C'était différent du genre de remarques stupides que l'on avait coutume de prendre venant de lui. Mauvais, très mauvais. Stupide cerveau, reprend tes esprits ! Dans l'optique où une telle chose soit possible. S'en tenant tout de même au strict minimum, il poussa un soupir se voulant exaspéré - il n'allait tout de même pas se plier à ses quatre volontés comme un vulgaire caniche - et ramena son pied en arrière de sorte à attraper et faire glisser un tabouret jusqu'à lui - toutes les salles de bain ont un tabouret, c'est bien connu, et celui-là reposait simplement dans un coin de la pièce. Et de s'assoir dessus, dissimulant avec difficulté le soulagement qui l'emplissait alors qu'il pouvait enfin se reposer de façon indirecte.
" J'espère que c'est le genre de choses que tu sais faire, au moins. "
Même si l'idée qu'elle eut pu recoudre quelqu'un d'autre ne l'enchantait pas franchement. Jalousie ? Possessivité ? Et merde. Non, non, non, c'est mauvais, ça. M'enfin. Le plus fou demeurait sans doute le fait qu'en un sens, ça le réjouissait. Youpi, je deviens un masochiste qui aime se faire recoudre à vif par la première blonde à roulette croisée au détour d'une Eglise. A croire que l'héroïne peut dégager des vapeurs toxiques qu'il est possible d'inhaler même si la poudre est protégée. Il était devenu... un mutant o_o Son regard quitta les yeux bleus de Leisha pour se poser finalement sur son ventre, enfin, plus particulièrement la partie de sa robe, située au niveau du ventre, qui était pleine de sang.
" T'as besoin de quelque chose, toi ? "
God. Il en devenait même... gentil ? Compatissant ? Attentionné ? Sors de ce corps, démon. Rend-nous le véritable Jûshi. Où il était passé, hein, le Jeudi Noir froid et cynique dont on avait l'habitude ? Allez. On va dire que c'est à cause du brin de vin rouge dont les effets étaient accumulés par les nombreux repas qu'il avait coutume de sauter, la fatigue et la perte abondante de sang. On dira que c'est ça, oui. | |
| | | Over Dose » Fondatrice & Tueuse à Gage «
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| Sujet: Re: X. Count Your Last Blessings. Jeu 30 Avr - 19:22 | |
| « Mon infirmière perso, hein ? Génial. »
Leisha était un peu surprise qu’il ne cherche pas à riposter, son orgueil étant démesuré face à son bon sens. Il obéissait même sagement en ramenant un tabouret avec son pied pour s’y asseoir. Elle lui sourit, se qui était plutôt rare et délaissa le bleu de ses yeux pour tenter de se concentrer sur la plaie.
« J'espère que c'est le genre de choses que tu sais faire, au moins. »
Elle alla chercher son briquet qui restait calé dans sa jarretière et appuya sur le déclencheur pour en faire apparaître une flamme à demi bleu et orangé. Elle passa brièvement la flamme sur l’extrémité de l’aiguille avant de ranger à nouveau son briquet. Elle n’avait jamais conçu quoi que ce soit, n’ayant d’habilité que pour le meurtre, mais d’avoir souvent aidé son frère à réviser sa médecine lui avait appris la base, et la base commençait pas la stérilisation de l’aiguille. Pour la suite ça serrait de l’improvisation.
« T'as besoin de quelque chose, toi ? »
Elle se pencha en avant, inspirant profondément, avant de percer la peau à l’aide de l’aiguille.
«- Je survivrais… à ça tout du moins. »
Sa voie était plus plaisante qu’a l’accoutumé, froide et égale, il y avait même un peu d’amusement dans sa réponse tout en se voulant rassurante.
Elle entreprit dans un premier temps de recoudre les branches solaires, les incisions qu’elle lui avait prodigué précédemment pour lui retirer la balle. Ne sachant absolument pas comment s’y prendre, elle opta pour quelque chose d’a la fois esthétique et solide, bien que plus long. Quelque chose qui rappelait la façon dont les lacets de chaussures se croisaient.
Elle n’était qu’a la moitié de la première incision, quand ses yeux abandonnèrent leur fixation pour se perdre un peu plus haut, au niveau de son coup. Il était terrifiant de constater que toute ses pensées le réclamait à la manière d’une drogue à accoutumance. Elle avait déjà beaucoup trop d’adition et de péchés à son actif, ça en devenait de la collection frénétique. Son cœur fit un nouveau bond dans sa poitrine, et ses yeux revinrent à leur activité. Elle respira profondément, tentant de ne retenir que l’odeur de l’air saturé par le sang, rejetant son odeur personnel.
«- Je suis bonne pour me faire crier dessus par mon boss dés que je rentre… Cependant … je dois être une source assez rentable pour qu’il daigne m’appeler le chirurgien à chaque fois qu’il m’arrive quelque chose. Il réussirait à ramener un cadavre à la vie, celui là ! Ça m’a toujours étonner comment certaines personnes peuvent tenir à leur misérable existence… La majorité des contrats me supplient de les épargner… c’est tout bonnement écœurant… Avec le temps j’ai réaliser qu’ils étaient tous pourris jusqu'à à la moelle, le monde en général est rongé jusqu’à l’os, ils le m’héritait tous plus ou moins. Il n’y a pas d’honnête gens. Ou si ils en a, j’aimerais bien qu’on me les présentes. Les gens aiment détruire se qu’ils jalousent ou se qu’ils ne peuvent pas posséder… »
Elle se tût, arrêtant son mouvement en constatant que plus de la moitié des entailles étaient à présent recousu, et seconde victoire, parler lui avait apporté la consentration nécessaire.
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| | | Jeudi Noir » Admin & Dealer En Chef «
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| Sujet: Re: X. Count Your Last Blessings. Jeu 30 Avr - 19:44 | |
| Il la regarda chauffer l'aiguille au moyen d'un briquet sorti de sa jarretière. A croire qu'elle transportait toute sa maison avec elle, et il en venait à se demander ce qu'elle pouvait bien avoir encore sur elle. Elle finit par s'avancer. S'il ne broncha pas quand l'aiguille lui transperça la peau - il devenait une vraie passoire vivante - la douleur n'en était pas belle et bien réelle. Et le fait de trifouiller autour de la plaie ne faisait que la renforcer. C'est comme quand tu te fais faire un tatouage. C'est quand la peau finit par s'irriter à force d'être percée que ça faisait vraiment mal. Là, ça revenait à peu près au même. En plus douloureux, et sanguinolent.
" Je survivrais… à ça tout du moins. "
Il leva les yeux vers elle. S'il avait abandonné l'idée de regarder son épaule - il n'était pas maso à ce point - il s'était décidé à contempler d'un air absent un point choisi au hasard sur le mur qui était derrière elle, ce point étant en fait une sorte " d'accrochoir " pour serviettes et autres peignoirs. Sauf que là, y avait que des serviettes qui y étaient suspendues, une pour être plus précis. Il ne faisait pas dans le superflu, les autres étaient tranquillement pliées et attendaient d'être utilisées, postées dans l'un des compartiments d'une autre espèce d'étagère. Il n'était pas sûr d'avoir compris la deuxième partie de sa phrase. Il préféra une fois mettre ça sur le compte de la fatigue, étant donné qu'il voyait difficilement ce qui était plus dangereux qu'une balle dans le ventre... si ce n'est une décapitation, un empoisonnement à l'arsenic ou quelque chose du genre. Il se décida quand même à jeter un bref coup d'oeil en direction de son épaule. Elle recousait les incision avec minutie, et s'il n'était pas sûr que c'était là la réelle technique à employer, il se dit que ce serait sans doute assez douloureux de retirer les points par la suite, au vu de la façon dont elle agençait le fil. Merde. Tant pis, il morflerait encore, il en avait presque l'habitude.
" Je suis bonne pour me faire crier dessus par mon boss dès que je rentre... "
Jûshi focalisa une fois de plus son attention sur Leisha. Il fut surpris de la voir partir dans un monologue de taille assez consistante, surtout venant d'elle. Lui n'avait jamais travaillé pour personne, si ce n'est quand il était apprenti et qu'il était donc sous les ordres des dirigeants du Clan des Ombres. Et il préférait bien mourir plutôt que de se retrouver à la botte de quelqu'un. Il tenait trop à sa liberté pour ça. Il lui aurait bien suggéré de travailler pour son propre compte à elle, mais il se doutait bien qu'il devait être difficile de quitter une filière telle que celle qui l'employait. En clair, elle était dans une belle merde. Mais la Klyucnykova la choyait plutôt bien, de ce qu'elle avait pu voir quand il était passé chez elle pour lui amener de l'héroïne. C'était toujours ça de pris.
" J'ai connu une personne de foncièrement honnête. Et je ne crois pas m'avancer lorsque je dis ça. "
Aha. Pauvre con. Comme si t'avais besoin de parler de ça, tiens. Toi qui voulait faire sortir tout ça de ton esprit, te voilà bien. Et il se pouvait même qu'il en ait connu deux, dont l'une bien plus brièvement que l'autre. Cette même personne, il ne savait pas grand chose de ce qu'elle était devenue, si ce n'est quelques échos qui lui étaient parvenus et qui semblaient assez positifs. M'enfin, avec un père pareil, il aurait été étonnant qu'elle soit totalement bien. La génétique influait tout de même un minimum là-dessus. A moins que ses gênes à lui fussent totalement récessifs, auquel cas ça aurait tout de même pu être une grosse claque pour son égo. Et vlan. | |
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| Sujet: Re: X. Count Your Last Blessings. Jeu 30 Avr - 21:01 | |
| « J'ai connu une personne de foncièrement honnête. Et je ne crois pas m'avancer lorsque je dis ça. »
Leisha leva brusquement la tête, manquant de lui enfoncer l’aiguille dans le menton dans la précipitation. Et merde. Elle avait perdu toute focalisation sur sa tâche et ses pensées étaient de nouveau totalement happé par la profondeur de son regard. La chose qui l’empêcha de coulée était justement la réflexion qu’il venait de sortir: quelqu’un « de foncièrement honnête ». Pour tenir ce rang dans l’estime de l’homme, la personne en question devait être … sacrément … parfaite, ou quelque chose dans ce goût. A vrai dire elle avait, elle aussi, connu une personne de foncièrement bonne. Son frère. Mais cette partie de lui était morte et enterré au côté de son âme. C’est se qui arrivait avec la vie, c’était se qui arrivait quand on se retrouvait face à la souffrance de la personne qui nous est le plus cher. Et en l’occurrence la personne en question avait, et restait, elle. Jûshi avait peut être vécu la même chose, c’était peut être ça qui l’avait rendu si pourrit. D’ailleurs, si ce défaut haïssable ne la dérangeait pas plus que ça, c’était parce qu’au fond il était semblable à elle plus que qui conque.
«- Ta … compagne ? »
L’interrogea t’elle avant de redescendre son regard en direction de la plaie. Elle tira légèrement sur le fil pour le tendre avant de replanter l’aiguille dans la chair. Les humains utilisaient le mot « petite amie » ou d’autre mot dans ce genre là. Les félins utilisaient plus souvent le mot « compagne », qu’elle utilisait elle aussi mais pour la simple raison qu’elle le trouvait plus esthétique.
Elle sera les dents, crispant ses mâchoires et enfonça de nouveau l’aiguille mais avec un peu plus de brutalité que précédemment. Il avait réussit à l’agacé en parlant de sa pute. C’était pitoyable à avouer mais une petite pointe de jalousie c’était immiscée en elle. Se qui n’avait pas lieu d’exister. Elle s’acharna un peu plus sur la chair, alors qu’elle finissait tout juste la sixième entailles.
Nouvelle immobilité, nouveau regard. Soupir. N’y tenant plus, elle lui caressa doucement la clavicule du côté opposé à son épaule, se qui d’un point de vue extérieur était totalement stupide.
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| Sujet: Re: X. Count Your Last Blessings. Jeu 30 Avr - 21:50 | |
| Elle leva brusquement la tête vers lui, manquant au passage de lui faire un trou de plus dans le corps avec son aiguille meurtrière. Il fronça les sourcils. Eh, quoi ?
" Ta … compagne ? "
Il ne réagit pas tout de suite, son regard se perdant de nouveau dans les méandres de sa mémoire. Mémoire à la con, oui. Des scientifiques menaient des études plutôt concluantes pour effacer des souvenirs de l'esprit des gens. Peut-être qu'il aurait dû essayer. Mais premièrement, il refusait catégoriquement qu'on le touche, et plus particulièrement qu'on s'affaire autour de son divin cerveau, et deuxièmement, aussi douloureux fussent-ils - car c'était bien le mot, douloureux, tout aussi douloureux que cette putain d'épaule en ce moment-même, en version démultipliée à la puissance 23 - il refusait de perdre ça. Il préférait crever au bout d'un interminable agonie sur un trottoir avec les tripes à l'air plutôt que d'oublier ces moments-là.
" Crevée. "
Ca contrastait parfaitement avec le respect que l'on aurait dû avoir pour les morts, et au vu des circonstances, et étant donné que oui, bordel, il l'avait vraiment aimée c'était plutôt surprenant de le voir parler ainsi. Non pas que son ton était froid, non, il était plutôt distant, résigné. Mais il aurait pu dire " morte ", tout simplement. Il aurait sans doute préféré, et ça le dégoutait lui-même de parler comme ça. Mais il avait l'impression que ça atténuait les choses. Même si ça contribuait plus à les accentuer. Il sentit de nouveau la piqure de l'aiguille, plus brutale, plus douloureuse. Il se contenta de serrer les dents. Il l'avait énervée, ou elle pétait une durite pour une raison quelconque ? Il penchait plutôt pour la première solution. Allons, elle, jalouse ? Elle était bien bonne, celle-là.
" Comme moi bientôt si tu continues de t'acharner comme ça sur mon épaule. Je suis pas sous morphine, tu sais. "
Nouveau frisson lorsqu'elle sentit sa main effleurer sa clavicule. Il fallait s'y résigner, c'était toujours comme ça avec lui. Même si là, il trouvait ça plus agréable que répugnant. | |
| | | Over Dose » Fondatrice & Tueuse à Gage «
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| Sujet: Re: X. Count Your Last Blessings. Jeu 30 Avr - 23:09 | |
| « Crevée. »
C’était rudement dit et elle s’en indigna intérieurement. Certes, il y eut une espère de vague de soulagement qui l’envahit, faillant dessiner un sourire déplacer sur ses lèvres mais il demeurait une petit part de tristesse dans tout ça. Il l’avait certainement beaucoup aimé et le mot «crevée. » devait lui coûter malgré les apparences. Elle s’abstient donc de toute commentaire supplémentaire, l’observant silencieuse.
« Comme moi bientôt si tu continues de t'acharner comme ça sur mon épaule. Je suis pas sous morphine, tu sais. »
Pas faux. Elle continua le mouvement de va et vient de sa main sur sa clavicule montant un peu dans son coup, tout en esquissant un léger sourire.
« Je suis désolé. Je ferrais plus attention. »
Elle crevait littéralement sur place, consumé par la sournoise envie de l’embrasser de nouveau. Mais non. Elle devait le recoudre. La jeune femme abandonna son activité pour retourné à sa précédente. La couture, youpi. Ça avait déjà l’air de moins saigner, c’était bon signe, non ? A moins que cela signifier que ses réserves sanguines était arrivé à leur limites. Elle planta de nouveau l’aiguille dans la chair, allant plus vite dans le croisement du fils, dextérité acquise par la pratique sur les entailles précédentes. Elle tendit une nouvelle fois le fil, constatant qu’il ne restait plus que la plaie principale. C’était un travail moins long, mais certainement plus douloureux. Sans plus s’apitoyer sur son sort, se souvenant qu’après tout son job constituait à tuer, elle enfonça de nouveau l’aiguille. Si maintenant elle devenait prévenante avec ses cibles, elle n’aurait plus qu’a aller pointé au chômage. Elle fit tout de même autant attention que possible, comme elle l’avait promit, et quand elle eut finit elle fit nœud à l’extrémité du fil.
Leisha se recula pour observer son travail tout en saisissant le bouteille d’alcool qu’il avait laisser traîner dans le coin pour en verser un peu du contenu sur les cicatrices parcouru par les fils. Elle avait du mal à réaliser qu’elle venait de résoudre le problème qu’elle avait elle même causé quelques … heures ? plutôt. Elle ouvrit le robinet d’eau pour faire disparaître le sang qui couvrait ses mains, laissant l’eau coulé pour que Jûshi puisse en faire de même.
«- Tu as perdu beaucoup trop de sang… il faudrait que tu penses à faire une transfusion sanguine demain ma… »
Minute il était qu’elle heure.
«- Dans le courant de la journée quoi. »
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| | | Jeudi Noir » Admin & Dealer En Chef «
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| Sujet: Re: X. Count Your Last Blessings. Ven 1 Mai - 0:28 | |
| Morte, oui. Ca avait de quoi bousiller toutes les religions. Etrangement, c'étaient toujours les gens biens qui partaient les premiers. D'autant plus que là, si Dieu il y avait eu, ç'aurait été ce Dieu qui aurait pris sa vie, à elle. La vie était malfichue. Encore une fois.
" Je suis désolée. Je ferrais plus attention. "
Il esquissa un fin sourire. La voir s'excuser était vraiment étrange, voire même désarmant. Elle continua son oeuvre jusqu'à ce que toutes les fines incisions soient refermées. Ne restait plus qu'à s'occuper de la partie la plus délicate. S'il avait eu une bouteille de vodka sous la main, il se la serait enfilée d'une traite, et ce même si la vodka, il trouvait ça dégueulasse - en même temps, c'était pas pour ça que les Russes se l'enfilaient d'un coup ? Ses muscles se contractèrent lorsqu'elle s'attaqua à la plaie principale. Oh mon Dieu, comment peut-il supporter une telle douleur ? Il se remémora cette phrase sans pour autant se rappeler de l'endroit où il l'avait entendue. Peut-être même l'avait-il lue. Bref. Ca faisait mal... encore. Mais encore plus, encore aussi. Le registre n'était pas varié, et ça le désolait, d'ailleurs. Il préféra donc reporter son regard sur elle pour mieux l'observer tandis qu'elle s'afférait sur son épaule. La vue de la serviette suspendue lui était devenue presque insupportable. Il la parcourut de long en large du regard. Finalement, c'était pas si mal que ça que sa robe soit dans un état pareil... Mh, ta gueule. Il leva donc les yeux vers son visage, décidant lui aussi de s'axer principalement sur ses yeux. Elle avait l'air concentrée. Encore heureux. Elle acheva de recoudre la plaie, fit un noeud. Revint l'idée du moment où il devrait enlever tout ça. Bah... il pourrait toujours essayer de le garder à vie, mais ça aurait pas été vraiment intelligent. Le pire, c'est que si ça se trouve, il avait une hémorragie juste en dessous, et il allait crever dans la nuit sans même s'en apercevoir - sauf s'il n'était pas couché à ce moment-là, auquel cas il se serait vu perdre connaissance et s'écraser par terre, à moins que sa perte de conscience ne se produise juste avant qu'il ne percute le sol, mais là, c'était passer trop de temps sur les détails. En bref, son avenir à peu près immédiat était relativement incertain. Ca aurait pu être excitant, mais ce n'était absolument pas le cas. Dommage. Elle acheva en désinfectant le tout. Nouvelle vague douloureuse, on serre un peu plus les mâchoires, les dents n'explosent toujours pas. Elle se rinça les mains sous l'eau du robinet, il en fit de même avant de le refermer - se contorsionnant légèrement au passage pour l'atteindre. Néanmoins, le fait de se retrouver avec les mains clean ne l'aidait pas à se sentir plus propre. Il en avait de partout. ET MERDE. Il allait encore devoir se nettoyer avant d'aller se coucher. Mais en verrait-il le bout un jour ?! Autant se défenestrer dès maintenant si ce manège à la con n'a pas de fin.
" Tu as perdu beaucoup trop de sang… il faudrait que tu penses à faire une transfusion sanguine demain ma… dans le courant de la journée quoi. "
Génial, tu me files un peu du tien ? Si il est saint, je suis AB positif, je prends tout. Mh.
" C'est bon, pas besoin. "
Même s'il était vrai que son conseil était plus que judicieux, Jûshi se refusait à faire quoi que ce soit de ce genre. Il n'avait jamais foutu les pieds dans un hôpital si ce n'est le jour où il avait fait déterminer son groupe sanguin - juste au cas où, et puis il était curieux -, et comptait bien continuer sur cette voie-là. Il aurait dû expliquer ce qu'il s'était passé, les gens se seraient attardés sur lui, lui auraient filé du sang dégueulasse - tout ce qui appartenait à autrui était dégueulasse pour lui - et auraient peut-être même osé refaire ses super points à l'épaule sous prétexte que ce n'était pas comme ça qu'il fallait s'y prendre. Et puis, même s'il revêtait l'apparence d'un Bipède, il était un Chat. Et rien ne lui disait que les sangs de chats et d'humains étaient compatibles. Par le passé, au Moyen Age, des Hommes - débiles - se faisaient des transfusions de sang animal en pensant que cela rallongerait leur durée de vie. Ils n'obtenaient pas ce qu''ils voulaient, bien au contraire, le mélange n'étant pas vraiment compatible. Mieux valait donc ne pas tenter le Diable, et puis, il n'en voulait pas. Il leva de nouveau lentement la main droite pour aller la poser sur la hanche de Leisha.
" J'aime pas les hôpitaux. "
De toute façon, même s'il en avait voulu, de ce sang, il n'aurait pas eu la force de se taper le trajet. Totalement exclu, en somme. | |
| | | Over Dose » Fondatrice & Tueuse à Gage «
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| Sujet: Re: X. Count Your Last Blessings. Ven 1 Mai - 10:21 | |
| « C'est bon, pas besoin. »
Si ça se trouve à l’intérieur de son corps le sang continuait à couler en une hémorragie et finirais par pourrire et pourrire son organisme tout entier. Il en perdrait peut être même son bras gauche, dans se cas là il faudrait vraiment allez à l’hôpital, et l’atrophié … peut être.
« J'aime pas les hôpitaux. »
Comme si il pouvait y avoir des sadomasochistes qui les aimait. De toute façon il n’y avait pas besoin d’aller à l’hôpital pour faire une transfusion sanguine, son entreprise avait des stocks de poche de sang de tout groupe. Alors certes problème de compatibilité entre le sang humain et le sang de félin, c’était pour celà que la Klyucnykova avait entreposé une certaine quantité de sang de ce type, allié au groupe « donneur universelle » O-. Et bien sur, c’était accessoirement le siens conserver pour les transfusions d’urgence. « Donneur universelle » à croire qu’elle avait été programmé depuis sa naissance à la servitude et le don aveugle de soit. Bref… c’était une urgence, non ? Encore faudrait il qu’il daigne lui en prodiguer, et après cette disparition nocturne c’était pas gagné.
Il posa une main sur sa hanche, elle frissonna légèrement, lui souriant stupidement. A noté, que toute expression superflu lui paraissait stupide, en somme sous sourire n’avait rien de niais mais voilà c’était un sourire dont on aurait put se passer.
«- Pas besoin d’aller à l’hôpital. L’entreprise à des réserves sanguine de sang mixte. Et tu pourras même te l’injecter à domicile. »
Elle pourrait lui envoyé dés qu’elle soit rentrer. En résumé si elle partait maintenant il recevrait une poche pleine du liquide vitale d’ici deux heures. Et d’ailleurs elle se devait de partir maintenant, il devait en avoir marre de l’avoir sur le dos, il avait certainement envie de se reposer, prendre une douche, se genre de chose. Tant qu’a elle, elle devait se recoudre et avait une nouvelle directive de meurtre pour la nuit prochaine. Allons, elle allait bien survivre à leur séparation, elle avait bien réussit à survire à son manque d’héroïne.
Leisha leva une main pour la poser sur son épaule, celle qu’elle n’avait pas torturé, bien attendu. Elle se pencha légèrement en avant, mais suspendu son mouvement.
«- Va falloir que j’y aille, de plus, tu dois te reposer. »
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| | | Jeudi Noir » Admin & Dealer En Chef «
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| Sujet: Re: X. Count Your Last Blessings. Ven 1 Mai - 12:12 | |
| " Pas besoin d’aller à l’hôpital. L’entreprise à des réserves sanguine de sang mixte. Et tu pourras même te l’injecter à domicile. "
Une expression perplexe passa sur son visage. Ils semblaient avoir tout prévu, et cela laissait aussi supposer que la Klyucnykova était au courant de la nature... disons, peu conventionnelle de Leisha. Mais cela ne le réjouissait pas vraiment, étant donné qu'il préférait rester en dehors de toute chose pouvant avoir un rapport avec la filiale Russe. De plus, cela aurait, une fois de plus, fait l'effet d'une dette. Que ce soit envers l'entreprise - ce qu'il souhaitait vraiment éviter - ou encore Leisha dans l'optique où elle " le couvre " sur ce coup-là. Et comme dit précédemment, Jûshi n'aimait pas les dettes. Le fait qu'il lui offre gentiment de l'héroïne en lui proposant de venir chez lui pouvait, en un sens, la rembourser. Même si cette héroïne était foutue, maintenant. Et même si cette même compensation pouvait être annulée par le fait qu'elle l'ait aidé à enlever la balle. En somme, on revenait à la case départ. Et borné comme il était, la réponse était évidente.
" Non merci. "
Et puis, la Poste ne marchait pas vraiment, dans le coin. Non, ça c'était de l'humour de merde pensé, hein. De toute façon, si elle le lui avait fait livrer, il aurait dû se relever pour aller répondre à son livreur personnel, ce qui aurait été fatiguant, ce qui était exclu. Dans le genre je me cherche des excuses, c'était pas mal. Et puis, merde, l'organisme des être vivants était conçu pour fabriquer du sang si besoin était. Il n'avait plus qu'à aller à la montagne... non, quand même pas, d'autant plus qu'il n'y avait pas de massif dans les environs. C'était juste dans ces moments-là qu'on regrettait d'appartenir à la gente masculine, car les femmes étaient ben plus performantes que les hommes dans le domaine du renouvellement sanguin, sur la rapidité notamment. Dommage. Tant pis. Elle posa la main sur son épaule, amorça de se pencher vers lui mais stoppa finalement son geste.
" Va falloir que j’y aille, de plus, tu dois te reposer. "
Damned. Si le bout du tunnel se décider enfin à venir, il n'aurait pas dit non à ce qu'elle reste un peu plus - c'était pathétique et il le savait bien, mais au diable l'honneur et l'orgueil, soyons fous, bordel. Mais elle avait aussi des choses urgentes à faire dans l'immédiat, et un bref coup d'oeil en direction de son abdomen le lui rappela.
" Tu sauras retrouver ton chemin ? Non pas que je doute de tes capacités à te repérer, mais quand on évite de fixer le sol en quête de seringues, on mémorise généralement mieux le chemin emprunté. "
Et s'il n'était pas dur de venir chez lui en raison de l'imposante allure de l'immeuble où il logeait, repartir en sens inverse pouvait s'avérer plus difficile... étant donné qu'il n'y avait pas de " gros bâtiment " à poursuivre. La Klyucnykova et son building de verre étant un peu trop loin pour être visibles d'ici. Elle quittait finalement les taudis pour retourner dans son quartier friqué. La Belle et le Clochard. Hm. Ouais, il avait bien besoin de se reposer, en fait. | |
| | | Over Dose » Fondatrice & Tueuse à Gage «
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| Sujet: Re: X. Count Your Last Blessings. Ven 1 Mai - 20:08 | |
| « Non merci. »
Le contraire l’aurais bien étonné venant de sa part. Elle laissa s’échapper un léger soupire d’exaspération. « Tu sauras retrouver ton chemin ? Non pas que je doute de tes capacités à te repérer, mais quand on évite de fixer le sol en quête de seringues, on mémorise généralement mieux le chemin emprunté. »
Si elle serrait s’y retrouver ? C’était une très bonne question. Elle avait plus fixer son attention sur la route, passant son temps à éviter les nid de poules et objet en tout genre, seringue comprise, que de se focaliser sur le chemin qu’elle devrait emprunter pour le retour. Elle était tournée à droite à un moment… à moins que cela ne soit sur la gauche, puis avait emprunter une espèce d’avenue, puis avait deviner l’imposant building charbonneux ou Jûshi vivait. Il y’avait eut un panneau, quelque chose de ce type car elle se souvenait l’avoir vu l’effleurer de sa queue quand il avait été sous son apparence féline. Puis la bicyclette carbonisé et finalement la porte, qu’elle n’était pas d’ailleurs sur de réussir à l'ouvrir, tout comme la cage de l’ascenseur. Autre facteur à prendre en compte: Leisha avait fait le trajet de nuit et actuellement, l’aube s’était pointé sur la banlieue. La différence de luminosité était un des facteurs qui influençait sur la mémorisation.
«- Ne t’inquiète pas… »
En supposant qu’il puisse s’inquiéter.
«- Je me débrouillerais. »
De plus, elle pouvait toujours demander à son chauffeur de revenir à l’emplacement ou elle n’avait déposer, ça lui éviterait de se taper tout un trajet, à découvert, la peau et vêtement imbibé par le sang, à travers la ville. Sans abandonner le coup de Jûshi, elle rivalisa d’adresse pour dénicher son téléphone portable. C’était insupportable de constater que cette saloperie avait vraiment une utilité autre que l’irradié de rayons gamma. Elle ouvrit le clapet, toujours à une main et composa de suite le numéro au lieu d’aller le chercher dans sa liste de contact de quatre kilomètre de long.
«- Reviens me chercher, même emplacement… et prend ton temps. - Oui, mad... » * Russian Speaking *
Elle referma le clapet, rangeant à nouveau l’appareil. S’imaginant l’expression du type de l’autre côté du combiné, car oui, elle lui avait bien dit de prendre son temps et comble de la surprise elle c’était montré presque d’une voie neutre en comparaison à son agressivité habituelle.
Elle leva de nouveau le regard vers Jûshi. C’était le moment d’aller en direction de la porte, d’en saisir la poignet, d’appuyer sur le bouton pour appeler l’ascenseur, en bref partir. Elle respira profondément, se préparant à le lâcher, mais la préparation ne fessait que de la rendre qu’encore plus tendu. Et puis merde, lâcher les chiens. Ses lèvres se retrouvèrent pour la seconde fois de leur existances plaquer sur les siennes en un mouvement vif et elle sentit un réel sentiment de résurrection l’envahir. Son fauteuil étant relativement proche de ses jambes à lui, elle n’ut aucune difficulté à quitter son siège pour atterrire sur ses genoux. C’était difficile à expliquer, mais elle ne se sentait jamais suffisamment proche de lui et c’était ce sentiment tiraillant qui l’avait amener à l’étreindre, les griffes de ses deux mains planté dans son dos.
Et c’était repartie pour un suicide, soixante étage de plaisir. Oui de plaisir, on ne pouvait plus le nier à présent. Elle aimait le sentir au plus près de lui, même si à côté de ça elle était entrain de littéralement lui labouré le dos. A croire que toute activité avec elle était synomyme de douleur. Sadomasochisme, quand tu nous tient.
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| | | Jeudi Noir » Admin & Dealer En Chef «
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| Sujet: Re: X. Count Your Last Blessings. Ven 1 Mai - 20:33 | |
| " Ne t'inquiète pas... je me débrouillerais. "
Un fin sourire étira de nouveau ses lèvres.
" Ce serait pourtant étonnant, venant d'une assistée comme toi... "
ET VLAN. Aha. Non, c'était tout bonnement impossible. Jamais il ne pourrait vivre sans sortir des conneries de ce genre-là. Quelque soit la personne, elle y aurait droit. Bien sûr qu'elle se démerderait - enfin, il espérait, quoi. Il espérait aussi pour elle qu'elle se bougerait un minimum, parce que se promener en fauteuil roulant à moitié à poil et couverte de sang, ça faisait toujours impression. Ca attirait les regards. Et dans un coin comme celui-là, il n'était pas bon d'attirer l'attention. Certes, il la savait capable de se défendre, mais une once d'inquiétude semblait germer dans son esprit - et merde, putain, fait chier. C'était déjà assez surprenant qu'ils n'aient croisé personne en rentrant, étant donné que dans ce type de quartier, il y avait généralement toujours quelqu'un dans les rues. Là, il y avait peu de chances, très peu de chances pour que les rues soient désertes quand elle ferait le trajet en sens inverse. Il la regarda sortir son portable sans rien dire. L'écouta donner de nouvelles directives à son larbin. Lui raccrocher à la gueule avec toute la politesse du monde. Et ce fin sourire qui avait étiré ses lèvres quelques secondes auparavant refit son apparition lorsqu'elle se rapprocha de lui pour, finalement, l'embrasser de nouveau. Chose qu'il avait, et on le devinait à sa façon d'y répondre - le simple fait qu'il y réponde en était de toute façon la preuve - espéré qu'elle fasse, car il l'attira bien vite à lui lorsqu'elle se décala de son fauteuil pour se retrouver sur ses genoux - encore heureux qu'il ne se soit pas pris une balle dans la jambe, auquel cas un problème se serait vite posé. Et heureusement pour lui - enfin, eux, mais surtout lui - le tabouret n'était pas bancal. Il n'y avait donc aucun risque qu'ils se cassent la gueule en arrière - ce qui aurait été con et ridicule - et que lui se fracasse le crâne sur le carrelage. Ca aurait été stupide de mourir maintenant, franchement.
Il sentit de nouveau les ongles de Leisha s'enfoncer dans son dos. Mais ce type de douleur-là ne le dérangeait pas du tout, bien au contraire, avait plutôt tendance à l'enhardir car il resserra son étreinte sur elle - et même si je me répète, là encore, ce n'était pas au point de lui faire le coup de l'anaconda ou du boa constrictor, hein. Sa main droite délaissa sa hanche pour de nouveau glisser le long de son dos et revenir se ficher contre sa nuque. Quitte à avoir mal, autant que ce soit jusqu'au bout, d'autant plus que pour une fois, il y avait une raison acceptable à cela. Il leva péniblement sa main gauche pour aller la poser dans son dos. L'embrassa de plus belle. Putain. Elle était vraiment obligée de partir ?
Pour la énième fois ce soir-là, le fait que la vie était cruelle s'imposa à lui. Encore. | |
| | | Over Dose » Fondatrice & Tueuse à Gage «
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| Sujet: Re: X. Count Your Last Blessings. Lun 4 Mai - 20:23 | |
| Et les étages de l’immeuble opposé défilait à vitesse grand V. A la réflexion cette immeuble ci avait bien plus d’étage que le précédant, se qui permettait de mêler le temps à la vitesse bref il y avait une certaine monté d’adrénaline. Mais a son grand désarroi elle se retrouva rapidement à bout de souffle. Maudit soit la fumer de ses clopes qui écrasait la surfaces de ses alvéoles pulmonaire, la coupant dans son instant suicidaire. L’organisme humain n’était vraiment pas conçu pour le plaisir étant donné que tout était en quantité limité, à moins que ça soit le contraire. Et si cela était le cas ça la conforterait encore un peu plus dans l’idée que l’homme était doté d’un sacré sadomasochisme qui convoitait encore plus se dont il était privé.
Avec difficulté, si reprenant même à deux fois, elle s’arracha aux lèvres de Jûshi pour s’attaquer à son coup. Respiration.
«- putain… »
Ou comment exprimer son désarroi face aux pulsions qui guidait ses mouvements, mais qu’elle merde. Elle avait l’impression de mourir, pour mieux ressusciter à la seconde suivante, c’était épuisant mais elle n’aurait put ne jamais s’arrêter. Dernière respiration haletante avant de glisser de nouveau vers ses lèvres, exaspérée.
Alors qu’elle n’aurait jamais dut y réfléchir, elle se demanda si c’était se qu’on appelait … le truc à 5 lettres qui commence par un A. Ca lui semblait bien plus cruel que dans les films et puis ça ne se pouvait pas, l’un comme l’autre n’avait strictement rien en commun avec les personnages des films à l’eau de rose qui lui était parfois arrivé de regarder dans un moment d’ennui total. Elle s’imaginait déjà le couple de mot fatal sortir de la bouche du dealeur, ça aurait été proprement ridicule, elle lui aurait peut être même rie au nez.
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| | | Jeudi Noir » Admin & Dealer En Chef «
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| Sujet: Re: X. Count Your Last Blessings. Lun 4 Mai - 21:13 | |
| Quelle heure était-il ?
Non, ne pense pas à l'heure. Penser à l'heure, ça serait stupide. Penser à l'heure, c'était vraiment la chose à ne pas faire. Penser à l'heure, c'était stupide. Dans le langage niais, on aurait dit que penser à l'heure faisait disparaître toute la magie du moment. Lui ne voyait pas vraiment de magie là-dedans, enfin, il n'y avait en rien dans le fait de l'embrasser un quelconque tour. Pas de lapin qui sort d'un chapeau, de pièce de monnaie qui disparaît. De fille qu'on scie en deux. C'était juste... mais quelle heure était-il ? Non, pas l'heure. Mais en même temps... elle était sûrement en retard. Non, c'était même une certitude. Si Jûshi n'avait jamais eu aucune expérience dans ce domaine-là, étant donné qu'il avait toujours travaillé pour son compte, il se doutait bien qu'elle devait avoir des horaires à respecter. La Klyucnykova lui avait toujours donné l'air d'une firme relativement tyrannique et possessive sur les bords - une sorte de lui en version multi-milliardaire, mondial et Russe, à la puissance dix. Elle était en retard, c'était pour lui une certitude. Elle devait rentrer. Lui, ne voulait pas qu'elle s'en aille. Mais elle le devait, et elle risquait franchement de s'attirer des ennuis. Il ne voulait pas qu'elle s'en attire, des ennuis. Eh, depuis quand se souciait-il du malheur des autres ? Et surtout, bon sang, quelle heure était-il ?! Elle s'arracha finalement à ses lèvres, descendant dans son cou. Putain, oui. Mais putain. Et merde, voilà même que ses injures n'avaient plus de sens. C'était bien une débauche totale dans laquelle il s'enfonçait, sans avoir le moins du monde l'envie de la quitter. Cette putain de débauche.
Il ferma les yeux. Et toujours cette maudite obsession pour l'heure. Maintenant qu'il était recousu - de façon assez abstraite, certes, mais recousu - et que plus rien ne se mettait en travers de son chemin... il fallait qu'il pense à l'heure. Il devait être totalement con. Il venait de baisser dans sa propre estime, indirectement. Et voilà qu'elle remontait de nouveau vers ses lèvres, et c'est tout juste s'il eut le temps de pousser un soupir qu'elle s'en emparait de nouveau. Il ne savait toujours pas quelle heure il était... et ne voulait pas le savoir. Ce n'était pas de la magie, non, c'était trop niais. Mais il aurait voulu que cet instant ne s'arrête jamais. Le temps, c'est officiel, tu es un connard. Maudite soit l'heure. Maudits soient-ils, tous. Il l'embrassa de plus belle. Néanmoins...
Néanmoins, la raison finissait hélas toujours par l'emporter sur... sur ces choses-là. Chez lui, tout du moins. Ce fut donc à son tour de rompre le charme... non, niaiserie, dégage. Ce fut donc à son tour de mettre fin à tout ça. Au prix d'un effort surhumain - il aurait préféré s'arracher lui-même un millier de balles avec une tenaille plutôt que d'avoir à faire ça - il la repoussa légèrement - assez pour que tout cela cesse, étant donné qu'il ne pouvait reculer, lui. C'était terrible, et merde, c'était horrible. Et maintenant ? Que devait-il dire ? Il ne pouvait se résoudre à lui dire qu'elle aurait mieux fait de partir. Soit c'était trop dur, soit il était trop lâche. Ou quelque chose du genre. Oh, non, il n'aurait pas voulu qu'elle parte. Il se contenta donc de la regarder. Désespérément. | |
| | | Over Dose » Fondatrice & Tueuse à Gage «
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| Sujet: Re: X. Count Your Last Blessings. Jeu 7 Mai - 21:20 | |
| Il la repoussait. Elle s’accrocha désespérément à son dos, y plantant encore un peu plus ses ongles, avant de, finalement obtempéré. Mais pourquoi merde !
Se redressant, toujours assise sur ses genoux, elle le fixa droit dans les yeux. Ces yeux. Comment avait il fait au bon dieu pour avoir des yeux pareil ? Son cœur se serra violemment, l’idée de renter à la Klyucnykova s’imposa à elle comme la pire des choses qu’il pouvait lui arriver à ce moment précis. Qu’elle aille au diable, tout comme cette plaie dont elle ignorait la douleur qui revenait au fur et à mesure que les grammes d’alcool disparaissait de son sang. Elle aurait fait beaucoup pour rester, mais Jûshi lui même avait prit conscience qu’il fallait qu’elle parte. L’idée de lui obéir lui rendait la situation plus supportable. Elle soupira, quittant à regret son regard pour évaluer la distance qui la séparait de son fauteuil. Allons bon, c’était partie pour un salto arrière. Délaçant ses bras de son coup, elle posa ses mains à plat sur son siège pour se soulever et atterrir sur son fauteuil. C’était humide, froid, désagréable, c’était glissant aussi dut au sang et la pluie qui avait détremper la place. Elle le haïssait. Leisha posa ses mains sur les courroies métallique des roues de son fauteuil, s’apercevant que celle ci conservait l’empreinte ensanglanté de ses mains. L’engin pivota d’un bon 50°C avant de se diriger lentement vers la sortie. Lentement, oui, limite à reculons même. Il n’y avait aucune détermination dans le mouvement de ses bras et elle soupira une bonne dizaine de fois avant d’atteindre finalement la porte d’entrée, qui dans le cas présent, était la porte de sortie.
Elle souleva lentement sa main droite, s’apercevant que celle ci c’était de nouveau mise à trembler, et referma son emprise sur la poignet. Instant d’immobilité absolu; elle y avait certainement foutu quelques traces de sang. Un peu plus, un peu moins, dans l’appartement banlieusard décoré en boucherie charcuterie, qu’elle différence ?! Elle la tira et passa le pallier, laissant la porte ouverte derrière elle.
L’odeur du couloir fut la première chose qui lui vint à l’esprit. L’odeur du sang s’étant imprégné partout l’appartement, la poussière mêlé à l’humidité du couloir lui apparu comme une respiration sur un sommet montagneux: pure. Mais elle aurait bien échangé toute la pureté du monde contre la pestilentiel odeur de son salon, si ça avait put le retenir à ses côtés. Le retenir ? C’était pas elle qui partait, là toute suite ?! Détail.
Elle roula jusqu'à la cage d’ascenseur, appuyant sur le bouton poussiéreux pour appeler l’antiquité. Pas un bruit. En même temps la cage n’avait pas bougé de l’étage, personne n’avait été suffisamment con, ou désespéré pour tenter une descente suicidaire. Il fallait donc tirer la lourde grille métallique. Ah ah, c’était là une raison pour resté ici; elle pouvait pas l’ouvrir et encore moins la maintenir le temps de passer son fauteuil elle était bloqué. C’était plutôt une bonne nouvelle.
Nouveau soupire. Raclement de gorge.
«- ça m’ennuie de te demander ça mais … à moins que tu tiennes à se que je reste planter dans ton couloir. »
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| | | Jeudi Noir » Admin & Dealer En Chef «
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| Sujet: Re: X. Count Your Last Blessings. Ven 8 Mai - 14:27 | |
| Il sentit les ongles de Leisha s'enfoncer un peu plus dans sa peau, accélérant son rythme cardiaque. Il avait envie qu'elle résiste, quitte à ce qu'elle finisse par lui arracher le dos pourquoi pas. Pour grappiller ne serait-ce que quelques fractions de secondes, encore un peu. Elle lâcha prise. Et lui, il maudit la Klyucnykova.
Il se contenta donc de la regarder, toujours aussi silencieux, lorsqu'elle délaissa ses genoux pour retourner sur son fauteuil. Sans aucune motivation. Il avait mal. Il préférait se dire que c'était sa stupide blessure à l'épaule, ou encore, tout simplement, son dos qui se plaignait du supplice qu'elle venait de lui infliger. Mais au fond de lui, il n'était même pas sûr que cela en soit vraiment la cause. Pourquoi était-elle en fauteuil, d'ailleurs ? A cause des problèmes que rencontrent les solitaires lors de leur première transformation ? Il n'en était plus certain. Et pourquoi il se posait toutes ces questions, bordel ?! Il aurait dû avoir honte. Ce genre de réaction lui était sans doute propre, mais dans ce genre de situation, Jûshi était programmé pour avoir honte, honte de ce qu'il venait de le faire. Mais ce n'était pas le cas, et au contraire, il en redemandait. Il était épuisé mais n'avait plus sommeil. Les mystères du métabolisme humain / félin, sans doute. Elle disparut en sortant de la salle de bains, roulant avec un entrain totalement inexistant vers la porte de son appartement. Il se décida enfin à se lever - et cela lui rappela à quel point son état était lamentable - et à la suivre. Ses mâchoires de nouveau serrées, symbole d'une rage nouvelle et toute autre que celle qui l'avait empli plus tôt dans la nuit. Elle quitta l'appartement, il resta sur le seuil de la porte, s'appuyant contre le mur. Il faudrait tout de même qu'il rajoute un bandage à son épaule. Non seulement c'était dégueulasse - selon lui - de voir ce super motif tissé main sur son épaule, mais en plus il préférait recouvrir le tout. Pour éviter une infection, peut-être. Il ne savait même plus pourquoi.
" Ca m’ennuie de te demander ça mais… à moins que tu tiennes à ce que je reste plantée dans ton couloir. "
Il leva les yeux vers elle, constatant qu'elle attendait devant la porte close du vieil ascenseur croulant. Mh, damned. Voilà que maintenant, ça l'inquiétait un brin de savoir qu'elle allait se taper plusieurs étages là-dedans. Tout comme ça l'inquiétait de se dire qu'elle allait se taper tout le chemin du retour dans ces rues à la con pour retrouver son chauffeur. Avec un trou dans le ventre. A croire qu'il était devenu une véritable sous-merde, génial.
" Je suis sûr que tu ferais un excellent chien de garde. "
Et puis, il aurait voulu qu'elle reste. Mais il ne servait à rien de ressasser ça, c'était sans doute impossible. Pourquoi, sans doute ? Arrête de supposer et de te mentir, c'était tout bonnement impossible. Il se décolla donc du mur et se dirigea vers elle, frappé par l'obscurité qui régnait dans les lieux. A l'opposé de son appartement qui était baigné de lumière. Retour aux Enfers, amen. Il la rattrapa en quelques enjambées, lui passa à côté, s'arrêta devant la porte. Posa sa main sur la grille, prêt à la tirer. Arrêta son geste, ferma les yeux, soupira à son tour. Fait chier.
Il ouvrit la porte. | |
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