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| X. Count Your Last Blessings. | |
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Over Dose » Fondatrice & Tueuse à Gage «
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| Sujet: X. Count Your Last Blessings. Dim 12 Avr - 22:04 | |
| X. Count Your Last Blessings. Musique [ Leisha VS Jûshi]
Se qu’il y a de bien dans les églises, c’est que la maison du seigneur n’ai jamais fermé et ceci était une règle valable pour tous, et le tout à n’importe qu’elle moment, même à l’heure nocturne de deux heures du matin.
Dans l’épaisseur de la nuit, éclairé en rond circulaire au sol par quelques lampadaires, une silhouette féline longeait les murs et parois des battisses, prenant soin de ne jamais s’exposé aux rayons de la lumière artificielle. A première vue, se qu’on ne distinguait que comme une sombre forme semblait boité, essoufflé même en vu de la cadence de son pas entrecoupé de vacillements et d’une respiration qui se fessait bruyante dans le silence nocturne.
La féline se stoppa net devant une zone aux pavées éclairé, semblant réticente à s’y aventuré. Elle redressa la tête semblant fixé quelque chose, au travers de ses yeux opaques. Un but précis au delà de la zone de lumière: des escaliers, un pallier, une église. Sans plus d’hésitation, la silhouette se déforma, prenant peu à peu une apparence plus familière aux yeux du monde, une apparence humaine. La moitié de son corps s’écroula à la lumière du lampadaire sous l’aspect d’une jeune femme aux longs cheveux blond, presque blanc. Leisha, car c’était elle, lâcha un râle significatif retournant son attention vers une de ses mains ensanglanté qu’elle pressait frénétiquement contre son flan droit. Une balle. Une balle lui avait transpercé le corps et le tout à quelques centimètres du cœur. Hormis le fait que le tireur, soit disant d’élite, ne savait pas tiré correctement et qu’elle en avait marre d’avoir à faire à des impotents, la chose qui agitait le plus sa colère c’est qu’elle avait, encore, égaré son fauteuil roulant. Dans l’agitation, elle n’avait eut d’autre choix que de prendre la fuite le plus rapidement possible après avoir descendu son contrat. Les chiens et la brigade policière au cul, elle n’allait tout de même pas attendre l’ascenseur pour s’échappé avec dignité. Non la dignité c’était une chose qu’il fallait souvent abandonné au détour d’un carrefour.
Redressant son buste et abandonnant la pression de sa main gauche sur sa plaie, elle traîna pathétiquement son corps jusqu’à la première marche du bâtiment religieux. Haletante sous la difficulté de l’exercice, ses yeux roulèrent dans ses orbites face à la quinzaine de marches qu’il lui fallait encore gravire. Les Catholiques étaient sadomasochistes. Le tout lui prit une bonne dizaine de minutes, pendant lesquelles elle se promit de remercié le bon dieu si elle parvenait à finir l’opération sans s’être fait repéré par un résidant insomniaque.
Arrivé à la porte d’entrée, elle jeta un regard furtif derrière elle, s’apercevant, débité qu’elle avait formé derrière elle quelque traîné de sang. Et les empreintes digitales me direz vous ?! Leisha était une experte, bien qu’elle ne portait jamais au grand jamais de gants, elle s’était brûlé, il y a de sa assez longtemps maintenant, les extrémités des doigts, rendant ses empreintes indéchiffrable. Retournant son regard azuré vers la porte, elle s’empara d’une espèce de poignet, apparemment réservé à l’usage dont elle s’apprêtait à en faire. Elle frappa deux petits coups sec. La réponse fût longue à venir, plusieurs minutes pendant lesquelles la tueuse resta de marbre, ses sens en alerte. Et puis un petit bruit de pas précipité, des grommellement: quelqu’un venait lui ouvrir.
Arborant son plus beau sourire, la porte s’entrouvrit enfin, laissant entre apercevoir un homme d’une cinquantaine d’année, au trait tiré et au corps svelte, presque maigre. D’abord somnolant, l’homme cligna des yeux avant qu’un son de stupéfaction se forme dans sa bouche. Dieu soit loué, l’homme se trouvait plus sans voie qu’hystérique et ne fut donc pas aussi bruyant qu’elle l’avait envisagé.
«- On m’a tiré dessus. »
Le coupa net la jeune femme, peu être avec trop d’aplomb pour se montré réaliste. Désemparé, l’homme s’agita frénétiquement, là tirant à l’intérieur, continuant à bégayé. Seulement une parole fut de trop, une que compris parfaitement Over Dose.
«- Je vais vous appelé quelqu’un. - Vous avez un médecin ici ?! - Non je suis seul. »
Et elle le laissa s’éloigné dans le grand couloir central. Leisha poussa la porte qui se trouvait derrière elle, avant de prendre une profonde inspiration et d’une voix forte interpellé l’homme:
«- Pardonné moi Seigneur, car j’ai pêché. »
Il n’y eut pas le bruit fracassant qu’une détonation, juste le bruit sourd d’un homme s’écroulant sur le carrelage, une balle entre les deux yeux. Et oui, Leisha avait toujours affectionné le matériel de pointe, le matériel silencieux ainsi que les scènes dramatique et théâtral. Lâchant un soupir, elle jeta un coup d’œil à elle même par le biais du reflet que lui transmettait l’un des vitraux. Sa robe, jadis élégante et noir de jais, n’était plus d’un amas de lambeau tacheté de sang. Tant qu’au partie de son corps visible –autant dire pratiquement toute- elle était parsemé par les traînés de sang. Elle n’était pas présentable. Secouant la tête, un vertige s’empara d’elle dût à la quantité de sang qu’elle avait perdu tout au long de son trajet. Génial. Elle se traîna – ça devenait une sérieuse habitude chez elle – jusqu’à l’autel, tout en soupirant à la vue du cadavre du prête aux yeux exorbités. Trouvant l’endroit confortable elle s’y adossa, dégainant l’objet qui lui insufflait le plus de répugnance en ce monde: un portable. Elle fit défilées les noms à une vitesse fulgurante, signe qu’elle en cherchait un en particulier. H …. I …. J. Jûshi. Elle venait d’arrêté son choix sur le nom de son dealeur, un dénommé Jûshi. Son index tapota avec hésitation le bouton vert du mobile avant de se décidé à le pressé. Première sonnerie. Ses ongles manucuré à la française de sa main libre tapotèrent nerveusement le sol. Deuxième sonnerie. Ils se déplacèrent avec dextérité jusqu'à rencontré le carton d’un paquet de cigarette écrasé. Troisième sonnerie. Ils plaquèrent le stick à cancer entre les lèvres rouge de leur propriétaire. Quatrième sonnerie. Retour au sol. Cinquième sonnerie. La clope s’embrassa sous l’aide d’un briquet. Répondeur. Quelques secondes de silence et la voix suave de la jeune femme résonna dans le combiné:
«- A l’Eglise. »
Quelques secondes de silence, et le clapet du mobile claqua…
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| | | Jeudi Noir » Admin & Dealer En Chef «
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| Sujet: Re: X. Count Your Last Blessings. Dim 12 Avr - 23:07 | |
| En temps normal, il ne rêvait pas. Les rêves, ce n'était pas pour lui. Non, les songes, il les laissait aux humains, aux lâches, aux sentimentaux. Les rêves, il les laissait aux faibles. Combien de fois avait-il rêvé, dans sa vie ? Peu, très peu. Et le plus souvent, les rares fois où ses nuits avaient été mouvementées, c'étaient des images peu ragoûtantes qui s'étaient enchaînées dans son esprit. Le reflet de son âme, sans doute. Un tas de déchéance. Après avoir vu les membres de sa famille se faire éviscérer par un chien, il avait cauchemardé. Après qu'elle soit morte, il avait rêvé d'elle. Mais c'était fini maintenant. Enfin, c'était ce qu'il croyait.
Il marchait dans une ruelle sombre, sous la lueur blafarde d'un vieux lampadaires qu'il avait laissé derrière lui. Il savait qu'il avait déjà vécu ça, ou quelque chose de similaire. C'était un sentiment désagréable que de savoir que ça s'était déjà passé et que pourtant, il ne se souvenait pas. Du déjà vu. Mais que c'était frustrant. Ses pas ne résonnaient pas autour de lui, non, à vrai dire il errait dans un silence étouffant. Il était mal à l'aise. Le problème, c'est qu'il n'était jamais mal à l'aise, en temps normal. Ca aussi, il le laissait aux faibles. Les rêves, c'était vraiment de la merde. Mais il ne savait pas qu'il rêvait. Il existe des rêves conscients, où vous savez que vous êtes en train de dormir, que tout ça n'est pas vrai. On aurait pu s'attendre à ce que quelqu'un d'aussi intelligent que Jûshi sache parfaitement de quoi il retournait. Mais ce n'était hélas pas le cas. A quoi pensait-il ? Il ne pensait à rien. C'était ça, le propre des rêves. Maudits soient-ils. Il les haïssait tous. La ruelle sembla s'effacer. A la lumière d'un autre lampadaire apparut de Dieu sait où, il discerna le corps inanimé d'une féline blanche. Et son cœur de serra, comme il ne s'était pas serré depuis bien longtemps. Elle était au milieu d'une mare de sang. Non, la ruelle elle-même n'était que sang. Il voulut hâter le pas, mais il n'y parvint pas. Bien au contraire, il avait l'impression qu'avancer lui était devenu impossible. Il progressait à une allure terriblement lente. Et sous ses yeux, le corps de la femelle se contorsionnait. Le silence fut brisé par des hurlements de douleurs, enfin, des miaulements déchirants. Elle se débattait. Elle souffrait. C'était horrible. Il ne pouvait rien faire. Et elle continuait de crier, de crier... et pourquoi Diable ce putain de téléphone sonnait-il ?
Il se réveilla en sursaut, à sa façon bien sûr. Il n'était tout de même pas du genre à se redresser brusquement dans son lit, haletant, au milieu de draps totalement défoncés. Non, il se contenta d'ouvrir soudainement les yeux. Il était en nage. Reprenant peu à peu conscience de la situation, son attention se focalisa sur le bruit de son téléphone qui sonnait. Une simple sonnerie, sans extravagance. Un son criard, terne, horrible. Il n'était pas bien, et ça aussi, il le détestait. Dans sa tête se bousculaient mille et une pensées, ces mille et unes pensées qui font que vous êtes totalement perdu, des fois, quand vous vous réveillez la nuit. Il ne savait même pas où il était. Jûshi tourna lentement la tête vers ce stupide portable qui s'agitait sur la table de nuit à ses côtés. Et comme s'il avait entendu ses pensées, l'engin s'arrêta. Il fronça les sourcils, et finit par se redresser. Se passant la main sur le visage, il soupira. Stupides neurones. Comme s'il n'avait que ça à faire que de rêver. Monde de merde. Métabolisme à la con. Il jeta un coup d'oeil circulaire dans la petite pièce. Il lui fallut quelques fractions de secondes pour tout remettre en place, pour reconstruire le puzzle. Sa chambre. Son appartement. Son chez-lui, quoi. Soupirant de nouveau, Jûshi se laissa tomber en arrière, sa tête retombant avec mollesse sur son oreiller. Il ferma les yeux, les rouvrit. Non, il ne pouvait pas dormir, il ne pouvait plus dormir. Sa nuit était fichue. Il était toujours déboussolé. C'était quelque chose qui ne lui était, une fois de plus, arrivé que rarement. Mais il semblait dans un autre monde, totalement ailleurs. Il fallait qu'il se reconnecte. Il rejeta les draps gris qui le recouvraient à moitié sur le côté et s'assit sur le rebord de son matelas. Son regard se posa sur le téléphone. Qu'ils aillent tous se faire foutre. Il attrapa quand même le petit accessoire, en ouvrit le clapet. Deux heures treize du matin, hein ? Les gens n'avaient que ça à foutre que de l'appeler à cette heure-là ? Bande de connards. Brûlez tous en enfer. Un nouveau message. Quoi, encore ?! Il composa le numéro de sa messagerie. La voix terriblement plate de la sans doute très charmante jeune blonde lui débita un numéro. L'esprit vif de Jûshi ne put que le retenir, et l'identifier. Il fronça les sourcils, et les deux mots prononcés par une voix hélas bien connue qui retentirent à son oreille gauche - car oui, il était gaucher, et plus précisément ambidextre avec une préférence pour le côté gauche - ne firent que confirmer ce qu'il savait déjà. La junkie. Aha. Il avait toujours su que c'était une garce, déjà qu'elle lui pourrissait la vie avec ses caprices de gamine puérile, voilà qu'elle s'amusait à le réveiller et à lui filer des rendez-vous louches dans la demeure du Seigneur. Va crever, salope. Okay, j'arrive.
De toute façon, c'était ça où se rallonger et attendre, idée qui le répugnait au plus haut point. Il ne voulait plus rêver d'elle. Il aurait pu aller faire un tour, mais ses pensées risquaient alors de dériver d'une façon non désirée. Autant focaliser son attention sur quelque chose, dans le cas présent quelqu'un. Même si c'était, à ses yeux, une imbécile finie. Jûshi se leva. Attrapa une chemise qui traînait par terre - dans le genre je suis flemmard, je rentre le soir, je balance mon t-shirt ou autre au hasard et je roupille en pantalon, oui - et l'enfila à la va-vite. Il ne prit pas le temps de mettre bonnet et écharpes, il était encore bien trop perturbé par son rêve. Son portefeuilles rangé dans sa poche, il claqua sans ménagement la porte de son appartement - il emmerdait ses voisins, après tout - et donna un rapide tour de clefs dans la serrure. En un éclair, il était parti.
Et en un éclair ou presque, il était devant l'Eglise.
Fumer ne lui disait rien. Il ne souhaitait plus rien, en fait. Et il en venait à se demander s'il avait vraiment reçu un coup de fil, et si ce n'était pas encore un rêve, ou une hallucination. Une Eglise, quand même... un joli message de son subconscient. Si c'était le cas, ce fameux subconscient était un vrai salaud. Il gravit les marches sans prendre garde à la traînée de sang qui les ornait, poussa la porte qui s'ouvrit en un grincement sinistre. La fraîcheur du lieu, il dut le reconnaître, lui fit du bien. Mais l'atmosphère qui y régnait fit bien rapidement disparaître cette sensation. Il vit dans un premier temps le corps du prêtre affalé non loin de lui. Et ça l'éclatait, hein, de trucider des prêtres ? Elle rejoignait ces gangs de chats rebelles qui s'en prenaient à la religion pour en avoir été les boucs émissaires par le passé ? Elle tombait bien bas. Il reprit sa marche silencieuse. Et entrapercut, de loin, la silhouette de la femelle affalée sur un banc. Il serra les dents, un instant. Et sa voix s'éleva finalement dans l'Eglise, aussi agréable et gaie qu'à son habitude.
" Tu veux quoi, encore ? "
Moi aussi, je t'aime, Jûshi. | |
| | | Over Dose » Fondatrice & Tueuse à Gage «
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| Sujet: Re: X. Count Your Last Blessings. Lun 13 Avr - 0:40 | |
| Leisha laissa tombé son mobile de ses mains, attendant donc quasiment immobile. Les seules signes qui révélait sa condition d’être encore vivant, était sa respiration et la fumé qu’elle rejetait à un rythme irrégulier. Elle se concentrait sur la forme que prenait la fumée quand elle la rejetait et de la façon qu’elle grimpait vers le plafond. C’était jolie. Comme une danse. Et c’était toujours mieux que de réfléchir. Pourtant elle aurait dût réfléchir, Comment allait elle se sortir de là ? Comment allait elle effacé les indices ? D’ailleurs, y avait il des indices… les questions s’embrouillaient dans sa tête en un bruyant tintamarre ne fessant qu’empiré sa migraine et c’était entre autre pour cette raison qu’elle s’éprenait pour la fumée de sa cigarette.
Le bruit de la porte grinça et une silhouette connu se dessina dans l’encadrement de la porte: Jûshi. Un sourire se forma sur ses lèvres, tout comme une soudaine envie de rire d’origine inconnu. La fatigue sans doute. Alors qu’il approchait, elle ignora son regard furibond -qu’il arborait de toute façon en permanence-, le détaillant plutôt. Un t-shirt et un Jean. Ni écharpe, ni bonnet. Elle doutait qu’il se soit précipité dehors juste pour elle, mais quelque chose avait certainement dut le contrarié pour qu’il en oublie son essentiel.
«- Tu veux quoi encore ? »
Ignorant dans un premier temps la question, elle humât son odeur, les traits de son visage détendu. Bien que loin d’elle encore, son odorat félin sur développé lui apportait une analyse détaillé de « l’Odeur-Jûshi » et dans cette version si, il n’y avait pas l’odeur si spécifique de la cigarette. Ou tout du moins il ne lui venait aux narines qu’un arrière goût passé. Il n’avait donc pas fumé, pas en ce levant tout du moins. Vraiment contrarié donc.
La question du jeune homme lui revenant en mémoire, elle le regarda comme interloqué. Pourquoi l’avait elle appelé ? Maintenant qu’elle y songeait il n’y avait là aucune raison valable à ça. Pour lui demandé de l’aide ? Laissez moi rire, Jûshi n’aiderait jamais personne de sa vie, tout du moins vu de son point de vue. Elle pourrait être agonissant –se qui était en autre presque le cas- que la seule pensée qui lui traverserait l’esprit serrait le manque a gagné des jours suivants. Incertaine, elle n’hésita pas cependant à lui répondre quelque chose qui lui déplairait certainement:
«- J’en sait rien. »
Elle soupira, détachant son regard de lui, cherchant des yeux quelques choses qui pourrait lui être utile pour dans un première temps diminué l’impact de sa blessure. Se retournant subitement vers l’autel près du quel elle c’était affaissé, Leisha tenta de se redressé plus ou moins. Ses jambes étant hors d’usage et sa plaie au niveau de son flanc droit la tiraillant désagréablement, il ne lui restait plus que la force de ses bras pour parvenir à son objectif: de l’eau. Bon, certes celle ci n’était pas n’importe laquelle, c’était de l’eau bénite et ça tombait plutôt bien quand on venait d’abattre un prêtre. Avec un peu de préparation mental elle avait finalement réussit à se hissé sur l’autel en une fraction de seconde, les réflexes félin, que voulez vous !
S’emparant d’une espèce de louche, qui devait certainement servir à elle ne savait qu’elle culte à la con, elle entreprit de nettoyer la plaie histoire de voir autre chose que du sang. Car oui il allait bien falloir là retirer cette balle.
Redressant la tête, le fixant bien droit dans les yeux, un légé sourire aux lèvres accompagné et un ton ironique. Elegante façon de se sortir d'une situation difficile, renvoyez les questions:
«- Et toi ? »
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| | | Jeudi Noir » Admin & Dealer En Chef «
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| Sujet: Re: X. Count Your Last Blessings. Lun 13 Avr - 10:37 | |
| " J'en sais rien. "
Jûshi plissa légèrement les yeux. Et voilà qu'elle remettait ça. Il aurait dû s'y attendre après tout, elle était chiante, semblait avoir toujours été chiante et le resterait sans doute à jamais. Il supposait qu'en un sens elle se délectait de ces quelques paroles, parce qu'elle devait biens avoir que ça, ça l'énervait. En temps normal, tout du moins. Il aurait sans doute légèrement haussé le ton, lui aurait demandé pourquoi elle le faisait venir à deux heures du matin dans une putain d'Eglise sans savoir pourquoi. Mais en même temps, en temps normal, il ne serait sans doute pas venu. Raté, très chère. Echec total. Il continua sa progression, marchant lentement, les mains sagement fourrées dans les poches de son jean où il pouvait tripoter machinalement le vieux paquets de clopes qui y résidait. Il la vit bouger, osciller, se hisser tant bien que mal en hauteur. Il fronça légèrement les sourcils. Elle était couverte de sang. Et à ce qu'il pouvait voir, ce sang était le sien, ou tout du moins lui appartenait en grande majorité. A moins qu'elle se soit éclatée à égorger un mec et à se barbouiller avec ses restes - il la savait tordue, mais à ce point c'était tout de même surprenant. Et vu la façon dont elle se tenait, elle était blessée. Il ralentit le pas, s'arrêta à quelques mètres d'elle.
" C'est la nouvelle mode chez les putes de se promener à moitié nue ? "
On devinera que ça aussi, il l'avait remarqué. Question vestimentaire, il avait connu mieux. Plus... fourni ? Plus couvert, quoi. Un fin sourire se dessina sur ses lèvres. Sans doute le résultat de ce qui se voulait être de l'humour sans que ce soit vraiment le cas. Et puis quoi, elle s'attendait quand même pas à ce qu'il se jette à ses côtés en lui demandant avec précipitation ce qui s'était passé, en la suppliant de rester avec lui et en lui promettant qu'il la sauverait, blablablablablablaaah... Soudain interloqué, il baissa les yeux. Il y avait aussi du sang à ses pieds. Jûshi eut une moue dérangée. Eh merde, espérons qu'il n'avait pas dégueulassé ses chaussures. Le sang, ça partait mal.
" Et toi ? "
Il releva les yeux vers elle, laissant là ses pensées en pleine divagation. Elle était à présent adossée contre l'espèce de machin à eau bénite et semblait nettoyer sa plaie. Ce n'était pas franchement le meilleur remède, et il le lui fit remarquer.
" C'est plutôt déconseillé, tu sais. Y a plein de gens qui mettent leurs mains dégueulasses là-dedans, ça doit être plein de microbes. "
Et bien que l'idée de la voir crever d'une mort lente et douloureuse - par septicémie ou perte de sang, tout simplement - le réjouissait en un sens, il ne pouvait que se dire qu'il était dommage de perdre aussi bêtement l'une de ses meilleures clientes. Avec elle, au moins, il était sûr d'avoir un retour d'argent. Et merde. | |
| | | Over Dose » Fondatrice & Tueuse à Gage «
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| Sujet: Re: X. Count Your Last Blessings. Lun 13 Avr - 13:28 | |
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Elle ignora presque hautaine la réflexion de son dealeur sur sa tenue. Il avait bien dut remarqué que s’était par la force des choses qu’elle avait déchiré et taché une robe à 1000 euros mais il ne pouvait pas s’empêché d’être scénique et détestable. Quel être méprisant il était.
Continuant à déversé de l’eau sur sa plaie, le sang commençait à s’évacué faisant apparaître un trou plutôt net dans sa chair. Même si le tireur n’avait pas sût visé correctement il fallait avoué que l’impact tant qu’a lui était d’une propreté impeccable. Tant mieux il ne serrait que plus facile à retirer.
« C'est plutôt déconseillé, tu sais. Y a plein de gens qui mettent leurs mains dégueulasses là-dedans, ça doit être plein de microbes. »
Elle le jugea d’un n’air narquois, parce que c’est sur, il avait certainement une autre proposition, lui. D’ailleurs qu’es que ça pouvait lui faire, hein ?! A oui, son business ! Comme pour appuyer ses dires, elle plongea ses deux mains dans le récipient dans une attitude toute de même, il fallait l’avouer, puérile. De toute façon il lui fallait bien rincé ses mains avant de plonger ses doigts dans sa plaie. D’ailleurs lequel des deux étaient le plus puérile dans l’histoire ?! Celle qui plongeait ses mains dans un nid à microbe ou celui qui évitait avec brio les questions ?!
Leisha reformula vaguement sa question, les yeux fixé pour l’impact.
«- Pourquoi t’ai venu ? »
Ecrasant sa cigarette sur le bois de l’autel, elle palpa la zone en grimaçant. Doucement elle approchant un premier doigt, sursautant quand son ongle effleura la chair. C’était, en plus, d’être dégoûtant, douloureux. C’était putainement douloureux, merde. Soupirant, elle retira vivement son index. Cherchant autour d’elle, quelque chose de précis, son regard s’arrêta sur un petit placard se trouvant derrière l’autel. La clef étant resté dessus qui plus est, son instinct lui disait qu’en l’ouvrant elle trouverait se qu’elle cherchait. Et se qu’elle cherchait n’était ni plus ni moins que le Sang du Christ. Oui, souvenez vous: «Boit ceci, ceci est mon sang. » où quelque chose dans ce goût là. En gros il devait y avoir du vin dans les environs.
Se retournant à nouveau vers Jûshi. Elle se demandait si il aurait l’élégance d’allé l’ouvrir ce putain de placard. Non, bien sur que non. Il fallait que cela soit en son intérêt. Mais bon tentons.
«- Tu peux ouvrir le placard là bas ?! »
Sinon il ne lui restait plus qu’a tenter de si déplacer par elle même …
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| | | Jeudi Noir » Admin & Dealer En Chef «
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| Sujet: Re: X. Count Your Last Blessings. Lun 13 Avr - 14:08 | |
| Jûshi ne broncha pas lorsque la femelle ignora avec brio sa réflexion - qui était quand même bien trouvée, non ? Il s'y attendait de toute façon. Elle n'était pas du genre à s'exciter pour si peu. Cette pensée lui arracha une idée lumineuse. Un jour, il essayerait de lui faire péter un câble. Ca devait être marrant de la voir s'énerver. Et ce n'était que chose due. Elle lui pourrissait suffisamment la vie comme ça. Il aurait pu essayer tout de suite... mais comme dit précédemment, Leisha était une source de revenue non négligeable pour lui. Même s'il n'aurait aucun mal à subsister sans elle, un sac à fric comme ça, ça se préservait.
" Pourquoi t'es venu ? "
Il la détailla en silence. Elle s'obstinait, décidément. N'avait-elle pas mieux à faire plutôt que de se préoccuper de telles choses ? Ne devait-elle pas, à la place de lui demander ce qu'il foutait ici, se préoccuper de ses propres affaires, qui en l'état actuel des choses n'allaient pas très bien ? Et puis, elle non plus n'avait pas répondu à sa question. Il ne lui devait rien.
" Dis-moi pourquoi tu m'as appelé et je te répondrais... peut-être. "
Peut-être, oui. Sans doute non. Elle ne lui répondrait sans doute pas elle non plus, et puis, il ne savait pas pourquoi il était venu. Enfin, si, bien sûr qu'il le savait. Mais elle n'avait pas à le savoir. Il quittait une blonde pour en rejoindre une autre. Un quittait une morte pour aller à la rencontre d'une mourante. A croire que sa vie s'inscrivait dans un cycle continu et répétitif. Sauf qu'il avait bien l'intention de briser la chaîne, cela n'avait que trop duré. A croire qu'elle avait tellement peu d'amis qu'elle en était réduite à lui téléphoner à lui... qui était loin d'être un collègue. C'était lamentable d'en arriver là. Il la regarda tâter sa blessure en grimaçant. Cette simple vision suffit à lui arracher un autre sourire, toujours aussi imperceptible. A croire qu'il ne prenait réellement plus plaisir que dans la douleur des autres.
" Tu peux ouvrir le placard là-bas ?! "
Il tourna la tête en direction du meuble qui trônait un peu plus loin. A croire qu'elle le prenait pour son larbin. Il était sûr que ça aurait été vraiment divertissant de la voir se traîner jusqu'à l'objet de toutes ses convoitises, si elle ne crevait pas en chemin. Néanmoins, mû non pas par un élan de compassion mais par une pensée purement commerciale, il marcha dans la direction dudit placard. Prenant évidemment tout son temps et ne manquant pas de lâcher un profond soupir affligé.
" J'espère que tu as conscience que tu me le revaudras. "
Et il atteint le placard. Daignant enfin sortir ses mains de ses poches, il donna un tour de clef pour en ouvrir les battants, laissant s'exposer à sa vue toute une rangée de bouteilles noires et poussiéreuses. Une odeur âcre s'éleva dans l'air, et il fronça le nez avant de se baisser pour mieux examiner les bouteilles.
" Bordeaux, Bourgogne, Alsace... quel gâchis. On peut dire qu'il aime la France en tout cas. Tu veux quoi ? "
En dépit des apparences et envers et contre tout, Jûshi n'avait jamais vraiment apprécié le vin - mais il trouvait tout de même surprenant le fait de tomber sur de telles bouteilles dans un lieu pareil. Trop amer, trop acide, trop... il ne savait quoi. Comme nombre de personnes son coeur penchait pour la bière, mais il ferait tout de même un petit effort. N'ayant jamais ressenti aucune honte à l'idée de piller une Eglise - dont le gérant était mort qui plus est - il n'allait tout de même pas louper l'occasion de goûter à ça. Juste pour voir. Peut-être qu'il finirait par y prendre goût. | |
| | | Over Dose » Fondatrice & Tueuse à Gage «
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| Sujet: Re: X. Count Your Last Blessings. Lun 13 Avr - 14:50 | |
| « Dis-moi pourquoi tu m'as appelé et je te répondrais... peut-être. »
Elle l’ignora à nouveau. Ça n’avait pas été assez clair son « j’en sais rien. » ?! Haussant des épaules, elle laissa s’échappé un soupir. De toute façon il était peut probable que même avec une réponse plus précise il vienne à lui communiquer ses pensées. Il n’était pas le genre de personne à dévoilé ses faiblesses, car ça devait en être une pour le troublée autant. Les Echarpes. Le Bonnet. La cigarette. Et même le fait qu’il se soit levé à deux heures du matin pour venir à l’église. Elle allait bien finir par le piégé dans un coin de toute façon, autant laisser courir pour l’instant.
Légèrement surprise elle l’observa déplacer sa carcasse avec lenteur vers le placard dont il avait été question quelques secondes plus tôt. Elle se tourna de moitié, esquissant une grimace sous l’effet de la douleur, l’observant sortir les mains de ses poches avec un entrain indéfinissable. Il tourna la clef et se pencha vers les bouteilles qu’elle pouvait, d’où elle était, entre apercevoir vaguement.
« Bordeaux, Bourgogne, Alsace... quel gâchis. On peut dire qu'il aime la France en tout cas. Tu veux quoi ? »
Il avait tout ça dans une Eglise ? Ca tombait plutôt bien que le feu propriétaire de l’établissement avait des tendances pour l’alcoolisme car ce soir là elle se trouvait quelques points commun avec le sois disant Seigneur tout Puissant.
«- Autant que tu pourras en transporté jusqu’ici. »
Décrétât elle, soudainement plus enjoué par l’idée de noyer sa douleur sous le flot du sang du Christ. Cette beuverie inopiné était peut être une occasion pour découvrir se qui troublait autant le guerrier du clan des Ombres. D’ailleurs l’évocation mentale du nom du clan auquel il appartenait plus ou moins, lui rappela qu’elle ne l’avait jamais vu sur sa forme féline. D’ailleurs lui non plus. Et maintenant qu’elle y pensait cela l’intriguait de plus en plus. Couleur du poil ?! hum… elle le voyait bien d’un noir de jais.
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| | | Jeudi Noir » Admin & Dealer En Chef «
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| Sujet: Re: X. Count Your Last Blessings. Lun 13 Avr - 15:19 | |
| " Autant que tu pourras en transporter jusqu’ici. "
Il attrapa plusieurs bouteilles, prenant soin d'en retirer la poussière dans un premier temps - maniaque le dealer. Trois dans chaque main, deux de chacun des groupes qu'il avait cités précédemment, Jûshi se redressa et se tourna vers elle. La voir dans cet état lui donnait envie de se marrer. C'était vraiment lamentable de la voir vautrée comme une merde au milieu de son sang, là, à quelques mètres de lui. Ca lui donnait peut-être un sentiment de toute puissance, quelque chose du genre. L'impression d'être intouchable. Peut-être. Il marcha donc dans la direction de la féline, ne se pressant toujours pas, et finit par s'accroupir à côté d'elle en lui tendant les trois bouteilles que portait sa main droite. Il n'attendit finalement pas qu'elle les prenne et posa les trois bouteilles à côté de la jeune femme, doutant qu'elle réussisse à les attraper toutes les trois en même temps. Quand t'as du sang plein les mains, c'est dur d'attraper trois bouteilles d'un coup. Surtout quand t'es agonisante. Et il avait pas envie qu'elle le tâche, quoi.
Il se releva en silence, déposant une quatrième bouteille aux côtés des trois autres, et se dirigea vers les bancs en bois du premier rang, à environ deux mètres de là. Il s'y assit avec mollesse, posant une bouteille à sa gauche et s'affairant pour ouvrir la seconde. Merde. Espérons qu'elle aurait pas besoin de son aide pour ça, il voulait bien se montrer - un peu - sympa, mais sa gentillesse avait des limites. Dans une sorte de " plop " caractéristique, il retira le bouchon et l'envoya voler un peu plus loin derrière lui.
" Ca fait longtemps que j'ai pas été bourré. "
Longtemps ? A vrai dire, il ne l'avait sans doute jamais été. Jeudi Noir avait toujours fait preuve d'une excellente résistance aux effets néfastes de l'alcool, et même s'il n'était pas stupide au point de se lancer dans quelque chose d'aussi idiot, il aurait été capable de s'enfiler une bouteille de vodka sans risquer de se réveiller avec une mauvaise migraine le lendemain. Les merveilles du métabolisme. Ce dernier n'était finalement pas si médiocre que ça. Il fit signe de trinquer en direction de Leisha avant de porter la bouteille à sa bouche.
" Amen. "
Et il but. Quelques grandes gorgées, oui. Les experts auraient pris cela pour un véritable sacrilège, prétextant que ce genre de vins se dégustait avec élégance. Mais Jeudi Noir n'en était pas à ça près, et il avait de toute façon toujours aimé défier les règles qui n'étaient pas siennes. Il avala donc du liquide vermeil qui lui arracha une légère grimace. Non, il n'aimait vraiment pas le vin. Il stoppa donc son geste et posa la bouteille entamée à côté de lui, jetant un regard vide en direction du Christ qui, joliment planté sur sa croix, semblait le détailler d'un air langoureux. Quoi. Ca le dérangeait tant que ça ? | |
| | | Over Dose » Fondatrice & Tueuse à Gage «
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| Sujet: Re: X. Count Your Last Blessings. Lun 13 Avr - 16:35 | |
| Elle l’observa revenir vers elle, bouteilles en main. Elle pouvait constaté qu’il en avait prit deux de chaque sorte, se qui signifiait qu’il avait dans l’idée de boire dans son coin. Pourquoi pas me direz vous ?! La disparition des bouteilles pourraient toujours faire croire à un vol à main armé qui avait mal tournée. Mais bon volé des bouteilles s’étaient le genre de petit délie d’adolescent en mal de sensation forte à moins que …
Jûshi c’était agenouillé près d’elle, lui déposant les bouteilles à ses côtés. Outre l’envie de lui passé la main dans les cheveux, histoire de peigné un peu le bordel capillaire ambulant qu’il représentait, sa curiosité fût dirigée vers l’année des bouteilles. Aussitôt qu’il se fût redressé, elle tendit sa main droite vers la bouteille la plus proche, la soulevant à sa hauteur. Hum … quand même. Ça pouvait le faire comme objet de mobile.
Elle redressa la tête vers Jûshi qui s’était affalé à environ deux mètres d’elle, bouteille ouverte à la main. Il n’avait pas l’air d’être le genre de type qu’elle pouvait imaginé bourré, où même le genre de type à se bourrée la gueule. D’ailleurs la suite des évènements le confirma. Portant le goulot à sa bouche, se ne fût que quelques gorgées qu’il déglutit en un premier temps. Bien loin, de la descente d’un alcoolique.
Revenant à sa propre préoccupation, elle saisit entre ses dents le bouchon en liège dépassant de la bouteille, pour en un coup sec s’en débarrassé. Et elle but à son tour. Mais d’une façon en rien comparable au dealeur. Une gorgé, deux gorgé, trois gorgé, le conteur s’emballait et pourtant elle buvait avec une certaine lenteur même si ses lèvres ne se décolèrent pas du goulot avant d’en avoir vidé entièrement son contenu. Elle déposa l’a présent inutile bouteille de vignoble à terre, aux côtés de sa fratrie, reportant son attention sur son congénère, assis en face d’elle. L’alcool n’avait pas tardé à faire son effet et la rendrait plus ou moins insensible à la douleur.
Silence. Silence, puis le froissement du paquet de cigarette à moitié écrasé. Leisha porta à sa bouche une nouvelle cigarette, qu’elle coinça entre ses lèvres. Alors qu’elle avait refermé ses doigts sur son briquet, elle stoppa son geste, fronçant des sourcils.
«- Peut être, avais je envie de te voir. »
C’était assez soudain et il fallait encore établir le rapport entre une phrase dite plutôt: « Dis-moi pourquoi tu m'as appelé et je te répondrais... peut-être. » Wé, peut être. Mais elle avait dit « peut être » et cela n’engageais à rien, rien du tout. Et si ça se trouve elle était déjà sous l’effet de l’Alsacien … si ça se trouve. Car qui aurait eut envie de voir Jûshi ?! D’ailleurs, il allait certainement lui ricané au nez, ingrat comme il était.
Elle embrasa l’extrémité de sa cigarette dont le papier crépita.
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| | | Jeudi Noir » Admin & Dealer En Chef «
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| Sujet: Re: X. Count Your Last Blessings. Lun 13 Avr - 19:48 | |
| Jûshi eut un haussement de sourcil en voyant Leisha s'enfiler d'une traite l'une des bouteilles qui trônaient à ses côtés. Camée et en plus, alcolo. A croire qu'elle cumulait tous les vices. Elle finit donc sa " dégustation hautement raffinée " avant de s'allumer une nouvelle cigarette. L'idée d'en faire de même ne lui vint même pas à l'esprit.
" Peut être, avais-je envie de te voir. "
Il lui jeta un regard surpris. Et c'est cette fois-ci un sourire amusé qui étira ses traits.
" Tssss... "
Il attrapa la bouteille entamée à sa gauche et but encore quelques gorgées. Et il la reposa, encore.
" C'est l'excuse la plus conne qu'on m'ait jamais sortie. "
Oui. C'était franchement minable. C'était même à croire que le vin avait tourné, et qu'en cet état il développait des effets néfastes - hallucinogènes ? - sur l'organisme. Et cette simple pensée suffit à le dégoûter instantanément du breuvage. Il prit pour la troisième fois la bouteille et, d'un geste dédaigneux, l'envoya voler plus loin, derrière lui. Il y eut un bref instant où plus un bruit ne vint perturber le silence pieux qui régnait à l'intérieur de l'Eglise. Et un grand fracas accompagné d'un bruit d'éclats de verre indiqua que l'objet venait de s'éclater avec brio sur la roche froide qui composait les lieux. Bingo. Il pouvait donc aller brûler en Enfer, à présent. Et son péché allait être double. Car bientôt, la deuxième bouteille qu'il s'était gardée alla rejoindre la première, quelque part au niveau de ces espèces de promontoires où brûlaient les cierges que les Bipèdes s'obstinaient à allumer dans l'espoir que ce simple geste puisse les aider de quelque manière que ce soit. Il reporta finalement son attention sur Leisha, qui continuait de gentiment pisser le sang dans son coin.
" Tu pourrais trouver mieux, franchement. "
Et il résista à l'envie d'ajouter " qu'il aurait attendu mieux venant de sa part ". Après tout, c'était vrai. A part dans le cadre d'une livraison illégale, qui aurait pu avoir envie de le voir ? | |
| | | Over Dose » Fondatrice & Tueuse à Gage «
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| Sujet: Re: X. Count Your Last Blessings. Lun 13 Avr - 21:25 | |
| Il sourit. Mais c’était étrange, comme le calme avant la tempête en quelque sorte. Il but. Elle en profita pour se pencher légèrement en avant, saisissant une nouvelle bouteille de vin. La douleur commençait déjà à disparaître, remplacé par l’agréable sensation que prodiguait l’alcool: la légèreté, la chaleur.
« C'est l'excuse la plus conne qu'on m'ait jamais sortie. »
Comme elle le fessait beaucoup en présence de Jeudi Noir et peut être d’ailleurs avec tout le monde, elle se cantonna à l’ignorance. Elle l’avait envisagé, il était à nouveau sénique et moqueur. Mais elle fut tout du moins surprise quand la détonation du verre qu’on brise retentit en un parfait échos dans la pièce. Une église ça avait se genre d’architecture conçu pour dupliqué n’importe qu’elle bruit. Relevant vivement la tête, sa cigarette toujours coincée entre ses lèvres, elle dévisagea Jûshi. Outre le fait qu’elle le trouvait de plus en plus mal élevé, répugnant, désagréable, bref pratiquement tout les adjectifs négatif de la planète. Elle ne l’aurait pas imaginé balancé des bouteilles au travers d’une pièce, qui plus est d’une église.
Au cas ou le message ne serrait pas bien passé, il en balança une seconde qui alla se brisé au milieu des chandelles et autres cierges. Chance qu’il n’avait pas eut entre les mains un alcool plus fort, de la volka en l’occurrence, car tout se serrait embrasé en l’espace d’une seconde.
« Tu pourrais trouver mieux, franchement. »
Le visage de la jeune femme retrouva des traits plus paisible, bien qu’elle continua à le dévisager. Il y avait vraiment qu’elle que chose qui lui échappait chez lui… Elle lui sourit, un peu niaisement certes, chose dût à sa légère ivresse.
«- Et toi ? »
Un rire léger mais non dissimulé s’échappa de sa gorge. Il n’y avait pas matière à rire, c’était con, d’autant plus con qu’elle ne parviens à s’arrêté qu’en regardant ailleurs. Et le ailleurs fût sa plaie. C’était moche, ou c’était beau. Elle n’arrivait plus à faire la différence. Approchant ses doigts du trou béant, elle fronça des sourcils au touché de son index sur sa chair. Allons. Rapidement, elle y plongea index et pouce. Concentrée, elle toucha bien vite la balle, cherchant à l’attrapé entre son pouce et son index, de la même manière que l’aurait fait un outil chirurgical. Le tout en un peut mois propre, certes. La munition enfin agrippé, elle la retira en un mouvement vif. Enfin. L’agréable sensation d’être débarrassé d’un poids considérable lui fit esquissé un sourire de total adoration. Elle approcha l’objet de ses yeux pour mieux la balancé derrière elle ensuite. A la salope ...
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| | | Jeudi Noir » Admin & Dealer En Chef «
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| Sujet: Re: X. Count Your Last Blessings. Lun 13 Avr - 21:56 | |
| Et une fois de plus, Jûshi ne fit pas attention au fait qu'elle ignorait ses sarcasmes. Il avait l'habitude, en même temps. Et ç'aurait été stupide de lui répondre, de son point de vue. Les sarcasmes sont sans doute faits pour être ignorés.
" Et toi ? "
Il tourna pour la énième fois son regard bleuté vers elle. Et lui, hein ? A croire qu'elle s'accrochait. Un rire s'échappa de la gorge de Leisha, arrachant une expression de mépris à Jûshi. Et voilà qu'elle se mettait à glousser. C'était franchement pathétique.
" T'es totalement bourrée ou je rêve ? "
C'était en tout cas l'impression qu'elle lui donnait, à se triturer au passage dans le but d'enfin, extirper la balle qui était sans doute la cause de tout ceci. Bien. Il ne lui restait plus qu'à refermer la plaie, en espérant qu'il n'y ait eu aucun éclat ou qu'aucun organe - genre quoi, un poumon ? - ne soit touché. Bonne chance, très chère, d'autant plus que dans l'état où vous semblez être, l'opération risque d'être assez dure. Il la voyait déjà, tremblotant à moitié, pouffant comme une imbécile en se charcutant dans le vain espoir de se recoudre. Mais à bien y réfléchir, cette scène lui paraissait totalement improbable. Le fait de se l'imaginer totalement bourrée lui paraissait absurde. En même temps, il ne l'imaginait pas défoncée non plus, et elle était bien toxico. Barf... et pourquoi pensait-il à ça après tout ? A croire que ce vin était vraiment merdique. Et comme un con, il avait été en boire. Et même si cette idée le répugnait, il s'en serait bien prit encore un peu. Et lui, hein ? Et lui. Pourquoi était-il venu ? Il n'avait toujours pas répondu à sa question. En temps normal, il aurait continué sur cette voie-là. Mais allez savoir pourquoi...
Jûshi se passa finalement la main sur le visage, fermant les yeux. Il finit par s'ébouriffer les cheveux, geste mécanique qui le prenait de temps en temps. Et in s'avachit totalement sur le banc, son regard divaguant une fois de plus tandis qu'il se remémorait des évènements passés dont lui seul se souvenait.
" C'est compliqué. "
A vrai dire, il n'était même pas sûr de le savoir. Oh, il avait sa petite idée bien entendu. Mais après tout, qui pouvait se vanter de se connaître à la perfection ? Personne, sûrement. Pas même lui.
Dernière édition par Jeudi Noir le Mar 14 Avr - 16:42, édité 1 fois | |
| | | Over Dose » Fondatrice & Tueuse à Gage «
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| Sujet: Re: X. Count Your Last Blessings. Lun 13 Avr - 23:31 | |
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« T'es totalement bourrée ou je rêve ? »
Bien qu’elle n’allait pas lui répondre, comme pour changé de ses habitudes tiens. Elle se pencha sur la question. Devait elle mettre ses paroles sur le compte de l’alcool ? Alcool, coupable idéal, tête de turc parfait pour ce genre de moment d’égarement. Oui, c’était un point à retenir, elle en prenait note.
Elle le regarda fixement se passer une main sur la figure. C’était le genre de geste que font les gens normaux pour rassemblé leur idées, mettre de l’ordre, quelque chose dans se goût là. Cela signifiait qu’il allait peut être se lancé sur les chemins de la conversation civilisé.
«- C'est compliqué. »
ça tombait bien car ils avaient du temps à tuée, enfin elle surtout. Mais si lui n’en avait pas qu’es qu’il fouettait là, à … coup d’œil à l’horloge … trois heures du matin ?!
Leisha se laissa glisser le long de l’autel, la douleur ayant totalement disparu et le sang, tant qu’a lui, plus ou moins. Ça allait encore être la minute de mépris de Jûshi, elle s’y attendait à croiser son regard à cheval entre l’amusement et le dégoût. A l’aide de ses bras, jambes plié de côté, elle rampa vers le prête qui tant qu’a lui, était toujours figé dans une attitude horrifique, yeux exorbité, bouche entre-ouverte. Bref sympathique. Elle le renifla, guettant l’odeur de putréfaction qui allait faire surface dans quelques heures. Ils avaient un peu de marge avant que l’église empeste les égouts. Du bout des doigts elle entreprit de le débarrassé de sa chemise noir, défaisant les boutons avec de plus en plus d’horreur à la vue du torse de l’individu. Elle haïssait les poils. –XD- Chose curieuse quand on est un chat et qu’on en possède quantité, mais ceux là, ceux des bipèdes étaient dégoûtant. Elle le poussa du bout des ongles, pour le faire roulé sur le ventre et enfin lui subtilisé sa chemise. Dieu soit loué une nouvelle fois, elle était propre. Cependant il ne fallait pas croire qu’elle allait s’aventuré à utilisé chacune de ses parties. En un tour de main, elle déchira l’une des manches et le noua autour de sa taille en guise de bandage de fortune. Ça pouvait bien attendre pour être recousu, elle en avait vu d’autre.
Retournant son regard vers le jeune homme, elle rampa à nouveau pour s’en approché, laissant tout de même un petit mètres de distance entre eux. Elle ne chercha pas à se hissé à nouveau sur une surface en hauteur, trouvant le carrelage tout aussi agréable quoi que peut être un peu plus froid.
«- Ta qu’elle que chose pour se faire une ligne ? »
Elle avait peur de perdre l’attention de son congénère en lui demandant autre chose que de leur raconté se qui était, selon lui, compliqué. Mais le besoin quotidien d’héroïne commençait à se faire sentir, et lui, en temps que dealeur avait certainement toujours quelque truc à traîné dans ses poches.
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| | | Jeudi Noir » Admin & Dealer En Chef «
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| Sujet: Re: X. Count Your Last Blessings. Mar 14 Avr - 16:58 | |
| Une sorte de bruissement attira de nouveau l'attention de Jûshi, qui abandonna là ses idées noires. Il posa de nouveau son regard sur Leisha, qui... avait entrepris de se traîner - comme une merde - jusqu'au prêtre, visiblement. Il se contenta donc de l'observer progresser en lenteur jusqu'à lui, résistant à l'envie de faire une réflexion pas franchement agréable - on s'en serait douté - sur la situation présente, voire même sur son handicap. Alors, c'est cool d'être solitaire, hein ? Nous n'iront pas jusqu'à dire qu'il avait pitié d'elle et qu'en conséquence il retenait ses sarcasmes, mais c'était plus qu'il n'avait pas envie de faire une fois de plus une remarque désobligeante. On se lasse de tout. Peut-être que l'alcool qu'il avait ingurgité lui avait aussi retiré ce plaisir. Elle atteint finalement son but et entreprit de déshabiller - à moitié - le prêtre. Il eut une expression dégoûtée à cette vue - se rappelant au passage de son stupide disciple et de ses passes-temps louches - et détourna le regard. Il préférait éviter de voir des choses pareilles, aussi futiles soient-elles. Il n'en avait pas besoin après tout. Le bruit du tissu qu'on déchire lui indiqua qu'elle s'attaquait en force aux vêtements de l'homme de foi. Soit parce que c'était une vraie salope adepte de la nécrophilie sadomasochiste - il écarta cette idée -, soit, peut-être et tout simplement, pour s'en faire un bandage de fortune. Un bref coup d'oeil dans sa direction lui indiqua que la seconde idée était la bonne... encore heureux. Il exigeait un minimum de ses clients, et la case " adepte de choses vraiment très très peu conventionnelles " était à rayer obligatoirement si on voulait faire partie du cercles des gens qu'il exploitait. C'était pas trop gros comme sacrifice, non ?
Et de nouveau, le bruissement semblable à une complainte d'un corps qui se traîne - comme une larve - lui fit baisser les yeux. Elle revenait à la charge. Quelle horreur. Elle arrêta finalement de gigoter en vain pour s'adosser contre le banc à quelques mètres de lui. Non mais franchement, y avait des milliers de bancs et il fallait qu'elle choisisse juste celui sur lequel il était assis...
" T'as quelque chose pour se faire une ligne ? "
Et voilà qu'en plus, elle était en manque. Hey, alcool et drogue, c'était censé faire bon ménage ? Ca faisait si mal que ça ? Elle n'avait pas à compter sur lui pour l'embarquer hors d'ici une fois qu'elle serait totalement défoncée / bourrée, il la laisserait crever dans son coin ensanglanté. Tsk.
" T'as de l'argent ? "
Et même s'il en avait, il fallait bien dire que pour une fois, il n'avait pas pensé à embarquer quoi que ce soit avec lui. C'était con, en un sens. Le fait qu'elle lui téléphone pouvait lui faire penser qu'elle voulait une dose, même s'il lui en avait donné semble-t-il bien assez pour qu'elle puisse se passer de le voir pendant quelques semaines. En même temps, il n'y avait pas écrit " livreur sur commande " sur son front, ni " 24 heures sur 24 ". Sur ce coup-là, elle pouvait crever, car lui pouvait rien pour elle. Désolé, mais c'était loupé. | |
| | | Over Dose » Fondatrice & Tueuse à Gage «
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| Sujet: Re: X. Count Your Last Blessings. Mar 14 Avr - 17:48 | |
| «- T'as de l'argent ? »
Elle le regarda avec une pointe d’amusement, à moins que ça ne soit plus d’une pointe. Parce qu’un rire s’échappa de sa gorge, un rire clair et franc, signe qu’elle riait de bon cœur et non par simple sarcasme. Où elle l’aurait bien put planqué de l’argent ? Elle était sortit pour en gagner justement, pas pour en perdre dans la précipitation d’une fusillade. Donc non, elle n’en avait pas. D’ailleurs les tenus de Leisha n’avait jamais de poches, c’était pour cette raison qu’elle coinçait toujours son arme et son éternel paquet de clope dans sa jarretière de ses bas résilles.
Elle s’arrêta de rire, le regardant avec un soudain dédain. Les changements d’émotions rapide était le propre des gens qui était plus où moins enivré, mais il fallait avoué qu’il était très rare qu’elle montre du dédain, qui plus est en vers Jûshi le roi en la matière.
«- Non, j’en est pas. Mais ai je déjà omit de te payer ? »
Articula t’elle d’un ton glacial qui pourtant ne trahissait pas réellement de l’énervement. Elle agrippa la cigarette coincé entre ses dents, pour venir l’écrasé au sol. S’attardant même pour l’écrabouillé un maximum, réduisant le mégot en charpie avec une certaine jouissance non dissimulé au vu du fin sourire qui restait tracé sur ses lèvres.
«- Tu veux vérifié peu être ? »
Lui envoya t’elle à la gueule, toujours aussi froide d’un bloc de glace. A mais il allait voir. Elle lui coula un regard de défit avant de croisé ses bras devant elle, chacune de ses mains recouverte de sangs séché attrapant un morceau de tissus de la robe qui n’était que lambeau pour la faire passé par dessus sa tête. C’était peut être une attitude puérile, mais mettons cette évènement sur le compte de l’Alsacien. A présent dévêtu du superflu, elle le lui balança à la figure, exercice pas vraiment difficile quand on s’avait qu’il n’était qu’a un bon mètres d’elle. Dans ta gueule Jûshi, dans ta gueule. Elle lui adressa un regard triomphant, comme une gamine qui balance son verre d’eau dans la gueule de son frère, ne se doutant pas des conséquences à venir.
Instant de silence. Elle baissa rapidement les yeux vers elle même, car il était vrai qu’elle n’avait pas fait gaffe au fait que ses sous vêtements puissent eux aussi être déchiré. Dieu soit à nouveau loué, il était resté aussi noir que quand elle les avait mit, le tout sans la moindre égratignures. Si le ridicule tuait elle attendait l’éclair qui allait la foudroyer.
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| | | Jeudi Noir » Admin & Dealer En Chef «
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| Sujet: Re: X. Count Your Last Blessings. Mar 14 Avr - 18:12 | |
| Et un nouveau haussement de sourcils de la part de Jûshi - il était vraiment expressif aujourd'hui, c'était impressionnant, on dira aussi que c'était à mettre sur le compte de l'Alsacien, hein - qui ne put qu'écouter en silence l'autre conne se mettre à glousser derechef. A croire qu'il n'était vraiment entouré que par des dégénérés. Non, mais vraiment, quoi. D'autant plus qu'il ne comprenait réellement pas ce qui était drôle dans la situation présente, enfin, dans sa question. A moins qu'il fut doté d'un sens de l'humour véritablement hors du commun et que ce même sens de l'humour s'était manifesté sans même qu'il ne s'en rende compte... non, quand même. Il y avait des limites à son orgueil.
" C'est bien ce que je pensais. T'es totalement bourrée. "
C'était un marmonnement,oui. Une petite phrase qu'il disait plus pour lui-même, peut-être pour ignorer par la même occasion le rire quasi-tonitruant qui était bien à deux doigts de lui ruiner les tympans. Il ne répliqua pas à la première remarque - non, elle le payait toujours, mais il n'avait pas vraiment envie qu'elle lui fasse le coup de téléphoner au milieu de la nuit comme ça sous prétexte de le rembourser, juste au cas où - et se décida finalement à la regarder de nouveau lorsqu'elle lui demanda " s'il voulait vérifier ". Oh. A croire qu'il arrivait à l'énerver, finalement. En tout cas, cela semblait susciter chez elle une réaction assez puérile... trop puérile même. Et voilà donc qu'elle ôtait les restes de sa robe d'un geste vif pour les lui balancer à la gueule. OMFG mais quelle horreur. A deux doigts du coma éthylique, elle était même prête à lui faire un strip-tease. A l'aide, pitié. Et le pire c'est qu'elle faisait ça dans une Eglise... sous le regard du Christ, qui, toujours agonisant sur sa croix, semblait tout de même la détailler d'un oeil goguenard. Gros pervers, va.
Il reçut donc la tenue en lambeaux de la femelle. L'envie stupide de la lui renvoyer en prétextant qu'il n'acceptait pas de tels cadeaux provenant de ses fans le prit soudainement, mais il s'abstint de s'exécuter. Maintenant, il se disait que ça aurait été pas mal de sortir son briquet, mettre le feu à la robe et de se barrer en courant, mais c'était tout aussi stupide et gamin que ce qu'elle, elle venait de faire. Il déposa ce qui s'apparentait maintenant plus à un bout de tissu ensanglanté à côté de lui - putain, mais qu'il aille pas se foutre du sans sur les mains, c'était dégueulasse - et daigna finalement lui adresser un nouveau regard... un léger sourire en coin. Sourire qui, dans le contexte présent et au vu du personnage, aurait pu être considéré comme " taquin " ou un truc du genre. Salaud, ça marchait aussi.
" Les putes planquent leur fric dans leurs soutifs. "
Comprenez l'allusion profondément délicate. Histoire de nettoyer un peu l'image, il n'avait pas franchement envie de la voir tout enlever - bah ouais, s'il cumulait nombre de vices, il avait au moins pour lui de ne pas être un gros pervers, c'était déjà ça - mais par la même occasion, il se doutait bien un peu que ça la ferait profondément chier. Taquin ? Non, c'est vrai. Salaud, ça convient mieux. | |
| | | Over Dose » Fondatrice & Tueuse à Gage «
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| Sujet: Re: X. Count Your Last Blessings. Mar 14 Avr - 19:18 | |
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Elle guettait d’un œil furibond la réaction à venir de son congénère. Elle l’imaginait bien se pencher vers elle et lui foutre une baffe, le genre de mouvement qui vous décolle de votre par terre et vous envoie giclée deux mètres plus loin. Là elle lui aurait certainement sourie puis aurait dégainé. Si elle avait encore été en mesure de visé correctement, elle aurait choisit l’épaule gauche. Dans le cas contraire elle l’aurait peut être tué.
Un sourire. Décidément on ne fessait pas mieux dans les expressions facial qu’en ce moment.
« Les putes planquent leur fric dans leurs soutifs. »
Plissement des yeux -tiens elle commençait à prendre certaine de ces mimiques-. L’idée de se transformé en félin pour lui sauté à la figure lui traversa vaguement l’esprit, la ramenant à une interrogation intérieur qu’elle avait déjà eut précédemment. Franchement, ses pensées commençaient à tournée en rond dans cette putain d’église.
Devenant d’un seul coup plus calme, elle abandonna le banc qui suis servait de dossier, se laissant glissé contre le carrelage froid qui recouvrait le sol du bâtiment. Elle tourna le dos à Jûshi, se plaçant dans la même position latéral qu’utilise bon nombre d’individu pour dormir. Sa main droite caressait doucement le sol en un geste mécanique, un tic peu être, alors que le soulèvement de ses côtes s’abaissaient. Elle referma ses paupières sur ses yeux, poussant un long soupir. Légèrement déphasé, il fallait l’admettre, l’idée lui vient de dormir et de se faire réveiller par le bruit des menottes qu’on lui passerait aux poignets au petit matin. Le sommeil là tentait. Des images se formèrent dans sa tête, comme celle d’un immense champ de blés qu’elle avait l’impression de connaître. Il n’avait pas la couleur dorée et ensoleillé qu’on pouvait s’imaginé. Non, il était plutôt glacée sous une épaisseur de neige anormal. Les tiges, tant qu’a elle, étaient repliée les une contre les autres, avec des attitudes humaines. Des dos voûtée, un visage blafard, des yeux ecchymosé. Le décor était comme un mélange de brume et de brise, à la foie volage, épais, imprécis, comme si il se prêtait à disparaître. Elle se matérialisa dans le décor, sentant soudainement le froid l’envahir, le vent tranchant s’engouffré dans sa fourrure sablé, ses coussinets se glacés. Une sensation de terreur extrême s’empara d’elle, alors que son regard ambrée scrutait les environs avec frénésie. Elle pivota plusieurs fois sur elle même, ne pouvant courir pour s’enfuir. Il n’y avait rien et pourtant, tout semblait bruyant et difforme. La peur la paralysait alors qu’elle se recroquevillait de plus en plus sur elle même.
Leisha ouvrit subitement les yeux. Se recroquevillant instinctivement sur le sol, un feulement s’échappant d’entre ses lèvres. Elle n’avait pas dormit, c’était se que lui indiquait l’horloge tout du moins. Son regard d’un bleu grisâtre fit le tour de la pièce. Il n’y avait rien et pourtant elle se sentait piégé. La panique et la confusion commençait à la gagné dans son immobilité, tout comme les larmes qui lui montaient aux yeux. Ivre ou en manque ?! C’était difficile à deviné, qui plus est parce qu’elle ne parvenait ni à réfléchir ni à se contrôlé. Sa respiration s’accéléra, alors qu’elle commençait à se noyer dans des sanglots à demi silencieux. Instinctivement, elle se plaqua une main contre le visage histoire de dissimulé l’émotion qui la submergeait.
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| Sujet: Re: X. Count Your Last Blessings. Mar 14 Avr - 19:54 | |
| Elle ne répondit pas. Ce n'était pas étonnant en un sens, vu qu'elle se plaisait à ignorer ses remarques. Mais il y avait quelque chose qui n'allait pas dans ce silence qui avait précédé sa réflexion. Elle était bipolaire ou quoi ?! Un coup elle riait aux éclats et d'une façon assez extravagante, l'autre elle se plongeait dans un mutisme pesant. Il la regarda se tourner. Se mettre dos à lui. Elle allait réellement l'enlever ? Non. Elle se laissa glisser le long du banc et sembla se recroqueviller. Quelques instants passèrent durant lesquels elle fut comme morte Pas un geste si ce n'est le soulèvement régulier de sa poitrine - enfin, du côté de sa poitrine au vu de l'angle qu'il avait sur elle - dû à sa respiration. Et puis elle fut comme prise d'un frisson, d'un tremblement, il ne sut le définir. Il entendit un léger feulement, et elle se recroquevilla encore plus, brusquement. Il fronça - et oui, encore, mais que voulez vous, tout passe par là chez lui - les sourcils, lui adressant un regard sceptique. Elle n'allait pas répliquer. Quelque chose semblait ne pas aller. Et il voyait aux espèces de spasmes irréguliers qui agitaient son corps qu'elle... pleurait ? Mais quoi, encore ? Putain, ça le faisait pas, si elle se mettait dans cet état-là. Elle n'avait pas l'air de comprendre le but du jeu. Il lui tire un sarcasme, elle ignore, passe sur quelque chose de plus sérieux ou encore s'énerve pourquoi pas, il retire un sarcasme, etc. etc. C'était pourtant pas compliqué... non ? A aucun moment elle n'avait à se mettre à chialer. Ce n'était pas inscrit dans le sénario. Et lui, il faisait quoi, du coup ? Il attendait ? Okay, il attendait. Il savait patienter de toute façon.
Une seconde. Deux secondes. Trois secondes. Okay. Gros chagrin. Câlin, hein ? Non, quand même pas. Ni petit tapotement sur l'épaule, accompagné du traditionnel " Allez, allez, ça va aller ". Fallait quand même pas abuser, hein. Il réfléchit un instant. Sa patience avait des limites, oui, surtout dans ce genre de situation à la con. Et là, quatre, non, cinq secondes, c'était bien trop. Ses méninges s'agitant, son regard se posa finalement sur la robe en lambeaux qui reposait sagement à ses côtés. Allez, une BA. Non, mais juste histoire qu'elle arrête, quoi. Il se leva donc doucement, attrapant au passage l'étoffe, et se dirigea d'un pas aussi silencieux qu'à son habitude pour arriver juste derrière elle. Au-dessus d'elle, aussi, si vous voulez. Là, il tendit la main qui tenait la robe et la laissa finalement tomber sur la féline.
" Bon, c'est bon, arrête de chialer maintenant, je te la rends, ta robe. "
Oh, il se doutait bien que ce n'était sans doute pas le simple fait de se retrouver dans le presque plus simple des apparats devant lui qui causait tout ceci - mais peut-être que ça jouait un peu. Mais il allait pas lui demander de raconter sa vie, hein ? Il préférait passer pour un con - à savoir, dans le cas présent, le con qui pense que la fille se met à chialer à cause de la robe - plutôt que de passer pour... pour quoi, au fait ? Un peu plus compréhensif que ce qu'on aurait pu penser ? Quelque chose du genre, oui. Quelque chose du genre...
" C'est pas possible d'avoir un comportement aussi gamin... "
Histoire d'en rajouter une couche. Il ponctua cette deuxième phrase d'un soupir se voulant exaspéré. Bon, elle arrêtait de pleurer, là, ou elle comptait carrément lui faire une crise de spasmophilie ? | |
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| Sujet: Re: X. Count Your Last Blessings. Mar 14 Avr - 20:41 | |
| Un bruit de pas, très fin certes, mais c’était tout de même un bruit. Et elle fût d’ailleurs surprise de pouvoir le discerné avec autant de précision alors qu’a l’intérieur de sa tête le silence sonnait comme un vacarme. Le pas s’était arrêté. Il était tout près d’elle, dans son dos même. Son ouïe attentif aux moindre bruit, elle tenta de faire au mieux pour calmé son cœur qui s’emballait, atteignant des vitesses jamais recordé. Ça allait si vite, qu’elle sentait le sang qui circulait dans chacune des veines, avançant par a coup à chaque battement de son cœur.
« Bon, c'est bon, arrête de chialer maintenant, je te la rends, ta robe. »
Puis le bruit d’un tissus qu’on lâche. Toute une éternité, où chaque bruit, de chaque froissement, chaque bruit du contact entre l’air et la matière, était amplifié. Ça ressemblait vaguement aux battements d’un papillon, mais s’en n’était pas un. Révulsé à l’idée que le tissu puisse frôlé sa peau, elle l’esquiva en un quart de seconde, roulant de côté, jusqu'à venir buté au pied de l’hôtel. Il avait encore parlé, mais dans son incompréhensible confusion, du flot de parole elle n’en avait perçu que le son dépourvu de son sens. Elle tenta de se redressé furtivement quelque peut, juste assez pour se recroquevillé au pied de l’autel, jambes ramené contre sa poitrine, tête dans le creux de ses genoux. Ses cheveux blond, pratiquement blanc, vinrent caché son visage paniqué, lui offrant se qui lui semblait une protection.
Silence, ou presque, si on omettait le tambourinement de son cœur et le bruit de sa respiration incontrôlable. Entrouvrant la bouche elle murmura des paroles incompréhensibles, sonnant à la manière d’une chanson populaire étrangère. Du Russe, probablement. Et petit à petit, au fur et à mesure d’une répétait couplets et refrains, son corps agité par les convulsions commençait à s’apaisé. Elle ressentait à nouveau le sol froid sous elle, l’odeur des cierges dont la cire fondait petit à petit, la texture du bois de l’autel dans son dos. Les choses avaient cessé de bougé autour d’elle, les éléments se replaçaient. Elle sentait le bâtiment, l’église dans laquelle elle était. Bien… allée principal: cadavre. Mur du fond: débris de verres, odeur de vin. Un peu plus à droite: d’autre débris par mis les cierges. A sa droite: une bouteille pleine. Sur l’autel: une bouteille pleine. Placard: il n’ai pas refermé. Jûshi … Jûshi …
Elle releva vivement la tête, droit devant elle: Jûshi. Elle soupira, passant une de ses mains dans se cheveux pour les rejeté en arrière. Elle avait fait l’une de ses crisses, devant lui … En un vive mouvement irréfléchi, elle saisit le canon de son arme qui était toujours resté calé à son emplacement initial. Visa. Tira. Tout comme pour le prêtre il n’y eut pas de bruit de détonation, mais elle y vida tout son chargeur.
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| | | Jeudi Noir » Admin & Dealer En Chef «
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| Sujet: Re: X. Count Your Last Blessings. Mar 14 Avr - 21:25 | |
| Elle esquiva la robe à une vitesse tout de même impressionnante, surtout au vu de l'état dans lequel elle se trouvait quelques instants auparavant. Lui ne bougea pas, restant planté au même endroit sans bouger, se contentant de la regarder sans qu'aucune émotion ne passe sur son visage - et généralement, ça, c'était quand il était vraiment sceptique. De marbre. Mais il devait bien avouer qu'il trouvait son comportement franchement curieux.
Leisha se recroquevilla de nouveau, calée contre l'autel cette fois-ci. Dissimulant sa tête au creux de ses genoux. Tsk... elle aurait au moins pu prendre la peine de se rhabiller, malgré tout. A croire qu'elle devait être sacrément atteinte pour ne pas se soucier de ça. Remarque, elle devait être sacrément atteinte tout court. Réflexion et pensées inutiles.
" Миленький ты мой, Возьми меня с собой! "
Nouvelle expression interloquée sur le visage de Jûshi. Voilà qu'elle se mettait à fredonner du Russe, effet chanson folklorique qui plus est. Elle n'avait plus qu'à se balancer d'avant en arrière comme une autiste ou une schizophrène et...
" Там, в краю далеком, Буду тебе женой. "
... et franchement, ça faisait vraiment style d'horreur. S'il avait été un tant soit peu conscient sur ce côté-là, il aurait même pu être effrayé par une pareille scène. Non, mais franchement. C'était glauke, il devait bien l'avouer.
" Милая моя, Взял бы я тебя... "
Mais ça avait le mérite de la calmer. Elle tremblait déjà moins, c'était toujours bon à prendre. Et lui, il continuait de rester immobile.
" ... Но там, в краю далеком, Есть у меня жена. "
Elle arrêta soudainement de pousser la chansonnette, visiblement de nouveau lucide. Enfin, lucide, c'était un bien grand mot. Elle semblait à présent scruter la salle dans le but de s'y retrouver. Vraiment glauke, hein ? En même temps, il en avait connu, des choses space. Sur ce côté-là, il en avait vu des " vertes et des pas mûres ", comme le disait cette expression stupide qui s'adaptait néanmoins avec merveille à la situation. Et finalement, elle le vit. Et même s'il avait coutume d'envisager toutes les situations possibles - c'est ça, d'avoir un cerveau comme le sien -, il devait bien avouer que sa réaction le surprit assez. C'était plutôt, excessif.
" T'as enfin fini ton concert priv... "
Il n'eut pas le temps de finir sa phrase, cela va sans dire. Et bientôt, une balle passa à une allure vertigineuse à quelques centimètres de son visage, faisant virevolter quelques unes de ses mèches rebelles par la même occasion. Jûshi ne broncha pas. Une nouvelle balle ricocha à quelques mètres de lui, sur le banc. Jûshi ne bougea pas. Une autre lui effleura le cou, lui causant par la même occasion une légère entaille au niveau de celui-ci, sur le côté droit. Jûshi n'esquissa pas le moindre mouvement. Et finalement, la cinquième, la dernière - six balles, cinq pour lui, une pour le prêtre, quel petit veinard - alla se ficher en plein dans son épaule gauche. Jûshi tomba. Enfin, " tomber " n'était pas le bon mot. " Chuter " non plus. Sous le coup, une violente douleur lui traversa l'épaule, et il s'écroula donc, retombant tout de même accroupi - il va pas se vautrer comme un con non plus, un minimum de classe tout de même. La main compressant la blessure, il lança un regard non dépourvu de rage à la femelle.
" AH PUTAIN. Non mais t'es conne ou quoi ? Tu le fais exprès ?! "
Question stupide. Elle était conne.
" Non mais c'est pas vrai... quelle pute... fait chier. Bordel de merde. Abrutie... "
Et déjà, le sang s'écoulait de sa blessure. Encore heureux pour lui, la balle n'avait pas atteint d'artère ou autre truc du genre. Mais ce n'était pas pour autant qu'il ne pissait pas le sang. Et maintenant, c'était à lui de se retirer une balle. Quelle...
" Psychopathe de mes deux, j't'en foutrais de l'héroïne moi... Camée à la con... Bordel de... "
Il pressa un peu plus sa main sur la blessure. C'est que ça faisait franchement mal, en plus. Quelle salope... | |
| | | Over Dose » Fondatrice & Tueuse à Gage «
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| Sujet: Re: X. Count Your Last Blessings. Mar 14 Avr - 22:09 | |
| Elle l’avait fixé avec un regard pénétrant, le genre de regard intense et profond ou le temps passe au ralentit, oui ce genre de regard. Et son index mécaniquement appuyait en rafale sur la détente. Un. Deux. Trois. Quatre … Cinq. Son regard se retrouva dans le vide, Jûshi venant de s’écroulé, disparaissant de son champ de vision, à cette instant très fixe.
Ayant peur de baissé son regard vers une scène qu’elle doutait sanglante, elle ferma des paupières avec fermeté, comme si tout allait disparaître, comme si elle croyait pouvoir se transportée quelques heures, quelques minutes, elle ne savait plus, plus tôt. A cette instant ou elle avait tapoté la touche verte d’appelle de son mobile avec incertitude.
"Trouvant l’endroit confortable elle s’y adossa, dégainant l’objet qui lui insufflait le plus de répugnance en ce monde: un portable. Elle fit défilées les noms à une vitesse fulgurante, signe qu’elle en cherchait un en particulier. H …. I …. J. Jûshi. Elle repartit quelques lettres en arrière, quelques lettres en avant. E … F … G … H … I … J … Elle venait d’arrêté son choix sur le nom de son dealeur, un dénommé Jûshi. Son index tapota avec hésitation le bouton vert du mobile avant de se décidé à le pressé. La seconde suivante elle referma le clapet du mobile. Elle n’avait pas besoin de lui. Elle réouvrit son mobile, fit défilé avec empressement les noms, les lettres. Elle appuya, au pif. Première sonnerie. Ses ongles manucuré à la française de sa main libre tapotèrent nerveusement le sol. Deuxième sonnerie. Ils se déplacèrent avec dextérité jusqu'à rencontré le carton d’un paquet de cigarette écrasé. Troisième sonnerie. Ils plaquèrent le stick à cancer entre les lèvres rouge de leur propriétaire. Quatrième sonnerie. Retour au sol. Cinquième sonnerie. La clope s’embrassa sous l’aide d’un briquet. Répondeur. La voix fade et bien connu, lui parla: « Vous être bien sur le répondeur de … » Quelques secondes de silence, et elle raccrocha."
Elle réouvrit les yeux, les dirigeant immédiatement droit vers l’endroit d’où venait les véhémences. Il était à genoux, une main sanguinolente pressé sur son épaule gauche, a l’endroit de l’impact. Leisha respira profondément, s’y reprenant à plusieurs fois, trois fois, peut être plus, cinq oui, cinq fois. Elle rangea d’une main tremblante son pistolet. Et puis respirant encore une fois, elle décolla son dos de la surface en bois de l’autel et commença à avancé en se traînant à l’aide de ces même mains tremblante tachée par le sang séché. Elle ralentit devant se qui fut sa robe, sa robe qu’il avait juste voulu lui redonnée. Après être restée quelque secondes immobile devant le morceaux de tissus, elle l’attrapa et l’enfila avec quelques accoues dut à ses tremblements qu’elle ne parvenait toujours pas à faire cessé. Elle prit le temps de remettre ses cheveux en arrière, tout comme d’essuyer quelques résidus de larmes qui étaient resté accroché à ses joues. Reprenant une nouvelle inspiration, elle avança vers lui en un mouvement de bras.
Elle avait déjà tuer quantité d’hommes, mais celui là ne semblait pas lui réussir. Allez savoir pourquoi. Indécise dans se qu’elle devait faire ou dire, elle murmura d’un ton d’une froideur polaire:
«- Je ne sais toujours pas pourquoi t’ai venu, mais tu n’aurais pas dut. »
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| | | Jeudi Noir » Admin & Dealer En Chef «
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| Sujet: Re: X. Count Your Last Blessings. Mar 14 Avr - 22:37 | |
| Et pendant que Jûshi continuait de proférer ses mille et une injures d'une façon très distinguée, Leisha semblait reprendre connaissance, conscience, encore. Pour de vrai, cette fois. Quoi que, peut-être qu'elle aurait voulu encore lui tirer dessus, mais de toute façon son chargeur était vide donc cette idée aurait été inutile. Et c'est comme ça qu'elle remerciait son bienfaiteur ? Mot un peu trop exagéré ? Eh bien en attendant c'était grâce à lui qu'elle se procurait de l'héroïne pour satisfaire ses besoins quotidiens. Bienfaiteur, oui, même s'il lui faisait payer ces services. Et elle, elle lui en faisait payer le prix tout court.
A présent, il était trop concentré sur le joli trou qu'elle venait de lui faire - trou inutile, de toute façon il n'avait jamais été du genre à avoir des piercings - pour faire attention à ce qu'elle, elle faisait. Il ne lui prêta donc pas attention lorsqu'elle se traîna - oui oui, encore - jusqu'à sa robe, l'enfila avec difficulté. Et c'est tout juste s'il s'aperçut qu'elle venait vers lui. Il ne daigna lui accorder de l'attention que lorsqu'elle lui parla de nouveau.
" Je ne sais toujours pas pourquoi t’es venu, mais tu n’aurais pas dû. "
Sourire cynique de la part de Jûshi, qui, continuant de presser la plaie sans pour autant la regarder, lui répondit d'un ton sarcastique.
" J'ai remarqué. "
Constatant avec effarement que le sang continuait de couler, il eut un grognement de douleur en appuyant encore un peu plus sur la blessure - et Dieu sait s'il appuyait fort. C'était vraiment une nuit de merde. Elle avait mal commencé, elle avait mal continué, et allait mal s'achever, ça allait de soi. Il ne craignait bien entendu pas de crever à cause de ça - enfin, mieux valait ne rien laisser de côté, s'il continuait à rester là sans rien faire ça pourrait vite arriver étant donné qu'il était légèrement en train de se vider de son sang - mais le simple fait de s'être pris une balle en pleine épaule - la gauche en plus, et merde, pourquoi pas l'autre ?! - lui suffisait à deviner qu'il allait bien s'amuser dans un futur proche. Un léger picotement au niveau du cou lui rappela d'ailleurs que là aussi, il était ouvert. De façon bien moins importante, bien sûr, mais il saignait quand même.
" ET MON T-SHIRT EST FOUTU EN PLUS. "
Superficiel de sa part de penser à cela en un moment pareil ? Pas forcément. Jûshi avait toujours été, demeurait et serait sans doute à jamais matérialiste et conservateur. Il suffisait d'aller chez lui pour le constater - mais c'était là chose difficile que de réussir à pénétrer dans son appartement. Léger foutoir tout de même, sans être totalement brouillon. Des guitares dans un coin, et même un vieux piano pas franchement reluisant mais avec un très bon son dans un autre. Un ordinateur sur un bureau, un ordinateur portable sur la table. Souvent un t-shirt, une chemise ou une veste sur l'une des chaises, le sofa en cuir défoncé où gisait la vieille couverture qui lui servait lorsqu'il y passait la nuit. On pourrait aller loin comme ça, c'était banal sans pour autant l'être totalement. En fouillant dans ses placards, on pouvait trouver de nombreux t-shirts, jeans et autres chemises. Et une jolie collection de bonnets et d'écharpes. Le plus étonnant est qu'il en avait plein et que pourtant, il se cantonnait à toujours porter les mêmes. Conservateur, oui. Jûshi aimait conserver ses affaires. Et là, y avait un trou - et plein de sang - sur son t-shirt. C'était totalement contre son principe du " j'aime mes affaires - car oui, je peux aimer des choses - donc je les garde ". Mais... putain, pourquoi il s'égarait ? Il lui fallait donc s'activer. Ne s'intéressant donc pas à Leisha qui était à côté de lui, il consentit à ôter sa main droite de sa plaie pour enlever son t-shirt, laissant apparaître un torse relativement - même franchement - maigre et sur lequel on pouvait voir quelques cicatrices, notamment dans le dos. Cicatrices auxquelles viendrait s'ajouter celle causée par la balle. Un joli petit souvenir de ma junkie préférée. Mais bien sûr.
Il déchira le vêtement sans ménagement - foutu pour foutu, il préférait lui porter le coup de grâce plutôt que le laisser agoniser en silence - et se démerda tant bien que mal pour se faire un garrot improvisé. Mais à une main, c'était plutôt difficile de faire un noeud et surtout, de le serrer. Tout en continuant à s'affairer autour de son épaule, il accorda enfin un nouveau regard à Leisha.
" Tu m'as téléphoné. C'est pour ça que je suis venu. "
Et aïe. Putain, mais il allait se serrer, ce truc ?! | |
| | | Over Dose » Fondatrice & Tueuse à Gage «
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| Sujet: Re: X. Count Your Last Blessings. Mar 14 Avr - 23:39 | |
| Il semblait être calme à présent. C’était plutôt un point positif étant donné que dans son cas, elle ne l’était pas. Où tout du moins si elle se donnait l’air de l’être, l’air d’avoir retrouvé tout son sang froid, ses mains elles continuaient à trahir sa nervosité et son angoisse. Elle venait de lui tiré dessus, de lui tiré cinq balles. Cinq balles qui avait plus où moins raté leur cible. Elle savait très bien qu’elle n’avait pas perdu son talent, c’était autre chose de plus profond, de plus … vicieux. Elle l’avait regardé droit dans les yeux. D’habitude elle ne les regardait pas les hommes qu’elle tuait, elle visait à la place. En une balle, le cœur et c’était finit. Elle repartait fessant tourner à grands mouvements de bras les deux grosses roues de son fauteuil roulant, écrasant parfois une main, une jambe qui se trouvait sur son passage.
Comme d’accoutumée elle ignorait, où plutôt ne répondait pas, à la plupart des remarques scéniques qu’il formulait, esquissant juste un léger sourire. Si il avair l’énergie suffisante pour être désagréable, c’était que tout allait bien. Oui tout allait bien, s’était se qu’elle tâchait de se répété en boucles. Certes avoir abîmé son magnifique t-shirt à 2euros en solde chez monoprix avait crée un certain traumatisme psychologique, mais il allait s’en sortir.
Un mouvement soudain de la part de son congénère et le bruit d’un tissu qui se froisse, l’arracha à la contemplation du sol. Jûshi, qui quelques temps plutôt lui avait fait la remarque sur le manque de tissus couvrant son corps était entrain d’en faire autant. Dans d’autre circonstance elle lui aurait certainement adressé un sourire emplit d’ironie et de sarcasme, mais à cette instant précis, alors qu’il tentait à l’aide d’une main de se faire un garrot improvisé, il répondit enfin à la question.
« Tu m'as téléphoné. C'est pour ça que je suis venu. »
Elle évita son regard, comme dans un premier temps sa réponse, ses yeux fixé sur le t-shirt qui n’était plus tellement d’un blanc immaculé. Il y avait des choses qui vous venait instinctivement, et ça même si vous n’aviez jamais aider personne de votre vie, que vous étiez solitaire de nature et que vous vous nourrissez de l’argent du meurtre. Se redressant tout en éliminant les quelques centimètres qui les séparait, elle arracha le tissu à la main de Jeudi Noir, prenant une extrémité du t-shirt dans chaque mains et tira d’un coup sec. Peut être trop sec, d’ailleurs. Elle lâcha aussi vite le tissu qu’elle s’en était emparé, hésitante entre reprendre sa place d’origine ou resté assise à en face de lui. Elle opta pour la seconde solution plus par fatigue que pour le plaisir, d’ailleurs qu’elle plaisir pouvait il y avoir là dedans.
«- Et tu es venu… sans drogue … pour me voir. »
Oui elle avait bien détaché sa phrase par groupe de mot, cherchant à en saisir elle même le sens. Et il n’y en avait pas de sens, là dedans.
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| | | Jeudi Noir » Admin & Dealer En Chef «
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| Sujet: Re: X. Count Your Last Blessings. Mer 15 Avr - 12:47 | |
| Il fut surpris de la voir lui arracher le bout de tissu déjà bien tâché de sang. Elle finit par serrer brusquement le garrot. Brusquement, oui. Autant le dire, sur le coup ça lui fit un mal de chien, mais au moins, c'était sacrément serré et ça risquait plus de trop couler. Restait plus qu'à espérer que ça ne coupe pas carrément la circulation du sang au niveau de son bras gauche - mais en même temps, c'était un peu le but escompté. On allait formuler autrement. Il ne restait plus qu'à se dépêcher d'arranger ça histoire que son bras ne se voit pas privé de sang - ou d'une bonne partie du sang qui lui était dû - trop longtemps. Okay, ça passait quand même un peu, mais bon...
" Et tu es venu… sans drogue … pour me voir. "
Il leva les yeux vers elle, surpris du ton qu'elle avait employé. Tout comme sa phrase, au final. Rapport ?
" Tu sais, les gens on le droit de se promener sans héroïne sur eux, hein. "
En effet, c'était même plutôt conseillé par la législation. Même si cette législation n'était pas du tout prise en compte là où il vivait, au vu du nombre de morts qu'on retrouvait chaque matin entre deux poubelles, que ce soit par overdose, tués d'une balle dans la tête ou encore de façon plus excentrique, avec un joli marquage faisant office de signature ayant pour but de dire qui, quel groupe était à l'origine de ça. Il la dévisagea un instant, avant de reporter brièvement son attention sur son épaule.
" Eh ben putain, et c'est censé être ça l'élite ? Incapable de viser correctement et de faire quoi que ce soit d'efficace, même en utilisant tout un chargeur. On est tombés bien bas. "
En effet. Il ne servait à rien de s'attarder sur la raison de sa venue. Après tout, qu'est-ce que ça pouvait lui faire ? Elle l'avait appelé, il était venu, point barre. Néanmoins, à bien y réfléchir, il n'était pas du genre à faire le déplacement comme ça sur commande à l'improviste, au milieu de la nuit qui plus est. Il ajouta donc, se justifiant sans vraiment s'en rendre compte, d'un ton morne :
" Je suis insomniaque, j'étais dans le coin. "
Insomniaque, oui, pourquoi pas. Dans le coin, pas vraiment. Mais ça, elle n'était pas censée le savoir, après tout. A moins qu'elle ne se soit donner à l'espionnage de sa personne, mais franchement, il en doutait. | |
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| Sujet: Re: X. Count Your Last Blessings. Mer 15 Avr - 13:20 | |
| Leur regard se croisèrent.
« Tu sais, les gens on le droit de se promener sans héroïne sur eux, hein. »
Surtout lui en effet… à près tout dealeur était sa profession. C’était comme si elle, Leisha, sortait sans une arme sur elle. Du suicide oui, vu qu’elle n’avait pas assez de doigts à ses mains pour compté le nombre personne qui sous contrat ou non désirait ardemment la tuer. D’ailleurs elle se demandait à qu’elle montant s’estimait le prix de son cadavre ?! De quoi devenir millionnaire en une seule balle, peut être. Il aurait certainement plus gagné en la tuant qu’en s’amusant à lui donné des doses d’héroïne.
« Eh ben putain, et c'est censé être ça l'élite ? Incapable de viser correctement et de faire quoi que ce soit d'efficace, même en utilisant tout un chargeur. On est tombés bien bas. »
Elle reporta elle aussitôt son attention sur son épaule qui déjà éjectait moins de sang depuis qu’elle venait de resserré son garrot. Encore une fois, elle ignora ses sarcasmes sur lesquels il n’y avait pas grand chose à dire. Elle s’était loupé… ou pas. Cela dépendait de l’angle de vue sous lequel on voyait les choses. D’un côté elle aurait put le tuer alors il aurait dut se la fermer et s’estimer chanceux.
« Je suis insomniaque, j'étais dans le coin. »
Vague sourire, toujours le regard fixé vers le trou béant. Ça lui convenait comme excuse. Finalement, elle n’avait pas envie d’en savoir plus sur le pourquoi du comment, bonnet et écharpes ne se trouvait pas respectivement sur le sommet de son crâne et autour de son coup.
Se penchant un peu vers lui, comme si elle aurait put voir avec plus de précision sa plaie. Elle changea de sujet:
«- Je vais te la retiré. Reste tranquille. »
Retiré quoi ? La balle bien évidemment. Elle se préparait d’ailleurs à essuyer un refus catégorique de sa par mais il n’allait tout de même pas resté avec un corps étranger logée dans la chair de son épaule. A moins qu’il ne soit doué d’une dextérité sur féline et puisse retiré l’impact d’une seule main, ma fois pourquoi pas. La situation était déjà inédite: meurtre, beuverie, profanation d’une église et pourquoi pas comme nous y étions, Jûshi plait de courage trifouillant à l’intérieur de lui même avec plus où moins d’exactitude dans le but de se retiré une balle que lui avait envoyé sa cliente skyzophrène. Ça sonnait bien.
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| | | | X. Count Your Last Blessings. | |
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