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| X. Count Your Last Blessings. | |
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Jeudi Noir » Admin & Dealer En Chef «
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| Sujet: Re: X. Count Your Last Blessings. Mer 15 Avr - 13:35 | |
| " Je vais te la retirer. Reste tranquille. "
Au moins le débat était clos, elle ne semblait plus s'intéresser à la raison de sa présence ici. Bon débarras.
Néanmoins, un autre problème se posait. Elle comptait retirer la balle de son épaule ? Non, mais quand même. C'était très gentil à elle d'avoir une telle attention pour lui, mais premièrement, il n'était pas un assisté et pouvait très bien y arriver - chez lui si possible, à la lumière et avec de l'eau propre est pas une bassine d'eau croupie suintant la crasse des bipèdes désespérés, et deuxièmement, il n'était pas suicidaire au point de laisser une espèce de malade mentale comme elle s'adonner à une jolie boucherie dont le tas de viande n'était autre que... lui-même. Et puis, il aimait pas qu'on le touche. C'était... dégoûtant. D'autant plus qu'elle continuait de trembler, ce qui ne jouait pas vraiment en sa faveur niveau confiance. Il s'éloigna donc légèrement en reculant, toujours à moitié accroupi.
" Garde tes sales pattes pour toi, veux-tu ? "
Réaction puérile, okay. Comme ça, ils étaient quittes. Mais c'était un fait, une loi pré-établie qui régissait le monde, l'ordre, l'univers de la Jûshi Compagnie, le meilleur de la drogue pour vous, à bon pris - ou presque. On-ne-touchait-pas-Jûshi. Le contact avec ce dernier était totalement exclu, prohibé, interdit. Pas touche. Déjà qu'elle l'avait effleuré en resserrant gentiment le garrot et que c'était en soi beaucoup. Et puis merde, il préférait encore perdre son bras que de la laisser l'aider. Trop d'honneur pour ? Pas obligatoirement. Il n'aimait pas qu'on l'aide, il n'en avait pas besoin, il s'était toujours débrouillé tout seul et pouvait parfaitement continuer ainsi. Et puis, se faire aider, ça lui donnait l'impression de contracter des dettes. Et il détestait ça.
" C'est certes fort aimable de ta part, mais je me permets de refuser. Tu n'y verras aucun inconvénient, j'espère ? "
Et il finit par rajouter, quelques instants après :
" En plus, au vu de l'état dans lequel t'es, j'ai pas franchement envie de te confier une tâche pareille. Déjà que t'es même pas foutue de viser correctement... " | |
| | | Over Dose » Fondatrice & Tueuse à Gage «
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| Sujet: Re: X. Count Your Last Blessings. Mer 15 Avr - 14:17 | |
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Comme prévu il refusa catégoriquement. Et de façon puérile qui plus est, c’était vraiment étonnant venant de sa part d’agire ainsi. Il recula d’un bon mettre. Semblant révulsé à l’idée d’un contact physique, même le fait de l’avoir juste effleuré pour resserré son t-shirt au part avant avait d’ailleurs suicidé sa contraction musculaire. Ça venait d’elle ? C’était elle qui le révulsait autant, ou juste l’idée qu’on le touche ? Cela créa la confusion dans son esprit.
Elle baissa le regard vers l’une des ses mains encore tremblante. Enerver, elle la ferma brusquement, enfonçant ses ongles dans la chair de sa paume.
« C'est certes fort aimable de ta part, mais je me permets de refuser. Tu n'y verras aucun inconvénient, j'espère ? »
Elle allait tout de même pas lui réponde que oui. Elle n’allait pas lui répondre qu’elle mourrait d’envie de plonger ses ongles dans sa chair ensanglanté, de retiré cette putain de balle et ça dans le but qu’il lui pardonne, plus que dans l’idée de soulagée sa conscience. Non, elle allait se taire, s’enfermé un peu plus dans son silence au lieu de lui répondre qu’elle que chose d’aussi dégoûtant, sûrement pensée sous l’effet de l’alcool et de la fatigue dût à sa perte importante de sang.
« En plus, au vu de l'état dans lequel t'es, j'ai pas franchement envie de te confier une tâche pareille. Déjà que t'es même pas foutue de viser correctement... »
Et on en remettait une couche…
Elle rassembla ses idées, c’était l’heure du couvre feux, fini la divagation, on rentre à la maison. Elle décontracta la pression qu’exerçait ses ongles au creux de sa main. Constatant que les tremblements c’étaient enfin évaporé. Respiration. Portant une de ses mains à sa jarretière, même jarretière à semi caché sous les lambeaux que formait à présent sa robe, qui je vous le rappelle était un model unique français à mille euros, elle referma sa main sur son mobile.
Se doutant qu’il allait encore lui gueuler dessus, elle hésita à lui communiqué ses attentions. Ouvrant le clapet de son mobile dont le fond d’écran était un paysage enneigé, elle fit défilé la liste de ses contacts. R … S … T … U … V. Elle stoppa son choix sur la lettre qui lui rappelait automatiquement le mot vipère. Allez savoir pourquoi, ça venait certainement de sa fascination pour les reptiles. Première non. Vasily. Elle enfonça la touche appelle de son téléphone avec dégoût. Car je vous le rappelle, elle détestait ce genre d’appareil qui n’était bon qu’a irradié les cerveaux déjà bien atteint de ses utilisateur. Première Sonnerie. Elle coula un regard à Jûshi. Seconde sonnerie…
«- Je t’appelle un médecin. Il est très bien tu verras ... il était en fac de médecine avec mon frère … »
Oui elle lui appelait un médecin, et oui elle donnait des détails. C’était une façon de lui forcé la main, lui montré qu’il était fiable.
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| | | Jeudi Noir » Admin & Dealer En Chef «
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| Sujet: Re: X. Count Your Last Blessings. Mer 15 Avr - 14:42 | |
| Et vlan, elle ignorait encore ses sarcasmes. Lui qui s'attendait à ce qu'elle insiste, il se trouva pris au dépourvu lorsqu'elle empoigna finalement son portable avant de se mettre à trifouiller quelque chose dessus, semblant rechercher quelque chose. Un nom dans son carnet d'adresses ? C'était le plus logique. Et tandis qu'elle portait le téléphone à son oreille, elle lui adressa de nouveau un regard.
" Je t’appelle un médecin. Il est très bien tu verras ... il était en fac de médecine avec mon frère … "
Une légère expression de surprise traversa son regard - ouah, il en devenait presque humain. Il se leva brusquement, vacilla un instant et fut finalement bien droit sur ses pieds. Il se dirigea d'un pas rapide jusqu'à elle, parcourant en quelques fractions de secondes le mètre qui la séparait d'elle et sans un mot lui arracha le portable des mains pour en fermer le clapet. Règle numéro 2 du Code Jûshi. Pas de médecin.
" Hep, pas besoin. Je me démerderais très bien seul. Et puis, n'allons pas réveiller ton bon docteur à une heure pareille. "
Le portable toujours en main, il sembla chanceler quelques instants avant de se laisser brusquement tomber sur le banc où il était assis quelques minutes plus tôt. Soupirant de nouveau, il ouvrit instinctivement le clapet de ce dernier et observa quelques secondes le fond d'écran de ce dernier. Joli truc enneigé. Wahou. Se rendant compte de la stupidité de son geste, il le referma de nouveau vivement et jeta un coup d'oeil à Leisha avant de le lui envoyer - pas comme un lanceur de baseball, hein, de telle sorte à ce qu'il décrive une jolie parabole pour lui retomber en douceur dessus. Et d'ailleurs, quelle heure était-il ? Jûshi leva son poignet droit, regardant sa montre... dont le cadran était tâché de sang. Il l'essuya contre son jean - de toute façon, il était déjà tâché de sang, un peu plus, un peu moins... - et constata qu'il était à présent trois heures et demie. Le temps filait à une allure folle quand on avait un trou dans l'épaule. Et maintenant qu'il voyait ça, il constatait qu'il avait quand même perdu une quantité non négligeable de sang. Il n'allait plus s'attarder dans ce coin pourri, il allait rentrer chez lui et arranger ça comme il le pouvait. Néanmoins, quelque chose lui traversa l'esprit. Qu'avait-elle dit ?
" Un frère, hein ? "
Voilà qu'il en apprenait un peu plus sur elle. Même s'il méprisait les autres, Jûshi aimait bien savoir tout d'eux. Leur passé, histoire, famille. Cela lui permettait de juger le personnage et même d'avoir des moyens de pression potentiels sur ce dernier. Il avait noté que Leisha ne parlait jamais d'elle - tout comme il ne parlait jamais de lui. Et cette révélation pouvait être considérée comme une faiblesse de sa part, non ? Maintenant qu'elle le lui avait dit, il avait bien envie de la cuisiner un peu, histoire d'en apprendre plus. Ou tout du moins d'essayer. Un autre coup d'oeil à sa montre. Okay. Maximum dix minutes. Après, il partirait. Reposant instinctivement sa main droite sur sa plaie, il la regarda de nouveau. Voyons donc quelle serait sa réaction. | |
| | | Over Dose » Fondatrice & Tueuse à Gage «
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| Sujet: Re: X. Count Your Last Blessings. Mer 15 Avr - 15:18 | |
| «- Hey… »
C’était un léger grondement sourd monté de sa gorge avant même qui ne lui arrache des mains son téléphone portable. C’était plutôt un grognement dirigée contre le fait qu’il se lève dans l’état dans lequel il se trouvait, essayant de se redressé, de se tenir droit, de faire un mètre maladroit, le tout pour fermé le clapet de son mobile et de s’en emparé. Il s’affala la seconde suivante sur le banc où il c’était assit un certain moment auparavant. Restant toujours au sol, elle pivota légèrement pour se positionner en face de lui, le regard levé vers le haut, vers lui en l’occurrence.
Leisha l’observa faire un geste que nombre de personne avait coutume de faire: ouvrire le clapet, regarder le fond et le refermé. C’était pourtant un geste étrange venant de sa par. Un geste un peu trop « humain », si elle pouvait se permettre de le définir ainsi. Il lui lança l’appareil en sa direction, qu’elle attrapa au vol, d’une seule main avant de le ranger. Très bien pas de médecin. Fatigué, une douleur au dos se fessant sentir, ainsi qu’un léger tiraillement au niveau de sa propre plaie, elle se laissa tombé en arrière, croisant les bras derrière sa nuque. Cependant …
« Un frère, hein ? »
ça l’intéressait, hein ?! Plutôt impressionnant car c’était certainement leur première parole respective échangé sur des sujet qu’on pouvait qualifié de personnel. Son frère. Elle ferma les yeux. Essayant de se remémorer le visage de son aînée. Ca fessait très longtemps qu’elle ne l’avait pas vu, autrement qu’en photos dans le journal. Non, ne croyez pas que toute la famille était enfoncée jusqu’au coup dans l’illégalité. Leurs parents avaient été des gens très bien et les avait éduqué avec une très bonne éducation bipèdienne et in-féline. D’ailleurs elle n’avait jamais vu son paternelle sous sa véritable forme, tant qu’a sa mère, son souvenir était vague car elle ne se transformait que pour l’allaité quand elle n’était encore d’un chaton. Mais passons… son frère.
«- Je crois … que. »
Elle maintient sa phrase en suspension, les yeux à nouveau ouverts fixant le plafond haut de l’église.
«- que, c’est quelqu’un de bien. »
Léger sourire.
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| | | Jeudi Noir » Admin & Dealer En Chef «
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| Sujet: Re: X. Count Your Last Blessings. Mer 15 Avr - 15:40 | |
| Et voilà qu'elle était partie pour faire un somme sur le sol dégueulasse de l'Eglise. C'était minable d'en être réduit à ça... m'enfin, si ça l'amusait. Il regarda de nouveau en direction du crucifix, là haut, arrachant à ses yeux la vue de la jeune blonde qui, de plus, était dans la situation vue sous un angle... nous ne continuerons pas cette phrase, hrm. Quelle idée d'inventer des robes. Quelle idée de déchirer des robes. Ta gueule, j'ai dit.
" Je crois … que... "
Il coula un nouveau regard dans sa direction, regard qu'il replanta presque immédiatement sur le type qui agonisait éternellement sur sa croix. Il appuya un peu plus sur sa plaie, bien que ce fut sans doute inutile au vu du garrot.
" ... que c'est quelqu'un de bien. "
Re-coup d'oeil, re-déviation, re-Christ. Et merde. Quelqu'un de bien, hein ? Au vu du ton employé, elle ne devait pas beaucoup le connaître, juste assez pour conserver tout de même le numéro d'un de ses anciens collègues de fac. Et cela prouvait aussi qu'elle ne s'accordait pas beaucoup d'estime, pour penser une telle chose. En même temps, buter des gens, se défoncer à l'héroïne, s'était pas franchement glorieux comme image. Bien moins fière qu'il n'y paraissait, en fin de compte. Elle lui donnait même l'impression d'être une gamine, à parler comme ça. Enfin, en quelque sorte.
" Tant mieux, alors. "
Eh, où il était le sarcasme, hein ? Et la remarque à la con ?
" De toute façon, sa peut pas être pire que sa tapineuse de soeur... "
Merci. On aurait presque cru que tu devenais agréable. Et cette idée de frère et de soeurs le poussa à se demander ce qu'il serait devenu, ce qu'il serait actuellement s'il n'avait pas vu ses derniers se faire étriper par un chien sous ses yeux, alors qu'il était encore nabot. Peut-être serait-il quelqu'un de respectable, maintenant. Mh... pas forcément. Il était du Clan des Ombres, il ne serait donc pas devenu cadre respecté dans une entreprise, ou autre. Sans doute aurait-il choisi l'informatique comme filière, vu que c'était quelque chose qui lui avait toujours parlé et qu'il maîtrisait parfaitement, s'amusant même à programmer à ses heures perdues. Peut-être qu'il aurait un disciple intelligent, qu'on ne lui aurait pas refilé le plus con de tous histoire de l'emmerder - ça ne pouvait être que ça, après tout, la raison de son attribution. Peut-être que s'ils n'étaient pas morts sous ses yeux, s'il n'était pas ainsi devenu celui qu'il était, il ne l'aurait pas rencontrée, elle. Oh, pas sûr. Mais peut-être que ça ne se serait pas passé ainsi. | |
| | | Over Dose » Fondatrice & Tueuse à Gage «
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| Sujet: Re: X. Count Your Last Blessings. Mer 15 Avr - 16:33 | |
| «- Tant mieux, alors. »
Enième remarque à la con de sa par, mais se n’était pas comme si elle n’en avait pas l’habitude. Ses paroles étaient relégué au rang de « background sonore » dans son esprit et elle avait prit l’habitude dit faire son tri sélectif, n’en retenant que le plus important.
«-De toute façon, sa peut pas être pire que sa tapineuse de soeur... »
On aurait put parier qu’elle allait l’ignorer à nouveau avec brio. Mais non. Ses paroles attirèrent son attention, une scène de son passé se projetant sur le plafond arqué d’elle fixait. Une scène d’un temps révolu, où elle était plus où moins se que Jûshi venait de mentionné, une tapineuse. Elle détourna la tête du film de sa misérable petite existence, tournant la tête vers son côté de droit. Cadavre. Soupir. Elle regarda du côté opposé. Christ. D’ailleurs Jûshi, le fixait lui aussi. Bien, ils serraient deux.
«- La vie nous à tous un peut abîmé… »
Murmura t’elle en guise de réponse tardive. Tous. Et Jûshi fessait certainement partie de ce lot. Elle avait dût mal à croire qu’on pouvait naître, par hérédité un salop accomplit comme il l’était.
«- … mais lui plus que moi. »
Fin de la phrase qui était resté en suspend. Phrase qui remettait en cause l’hypothèse de Jûshi sur le fait que « ça ne pouvait pas être pire que sa tapineuse de soeur... ». C’était bien pire que son misérable cas. On pouvait même dire sans exagéré que le bon Dieu c’était acharné sur son frère avec méticulosité.
Leisha se mût dans le silence. Elle ne voulait pas parler d’elle, et encore moins de son frère. Sa même évocation ne fessait que là re plonger dans des souvenirs dont elle ne voyait pas la fin de la cérémonie d’enterrement. D’ailleurs, Jûshi n’allait pas tardé à s’en allé, sa balle dans l’épaule. Et de son côté elle allait bien devoir faire de même avant le levé du soleil. Elle ne voyait pas pourquoi ils étaient entrain de parlé de ça.
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| | | Jeudi Noir » Admin & Dealer En Chef «
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| Sujet: Re: X. Count Your Last Blessings. Mer 15 Avr - 16:49 | |
| Hey, mais c'était pas une remarque à la con, son " tant mieux, alors ". C'était presque un truc sympathique, compréhensif ou un truc du genre. Et elle l'ignorait encore - même s'il ne voyait pas franchement ce qu'on pouvait y répondre. A croire qu'elle était tellement habituée à entendre des trucs sans intérêts - enfin, pas franchement sympathiques est préférable, ce qu'il disait n'était pas forcément sans intérêt - venant de lui qu'elle en venait à penser que tout ce qu'il disait appartenait au même registre. Faux. Mais si elle le souhaitait, il pouvait très bien demeurer le connard orgueilleux et méprisant qu'il se plaisait à être au quotidien. Lui, ça lui convenait parfaitement. Et visiblement c'était aussi le cas pour elle, donc tout le monde serait content. Oui, c'était étrange. Mais aussi idiot que cela puisse paraître, il était légèrement frustré par le fait qu'elle ait ignoré sa première phrase - celle qui était censée ne pas être dégueulasse - au profit de la deuxième - celle qui était dégueulasse. A croire que cette fille était réellement maso. Ou, plus simplement, que c'était bien une pute.
" Mais lui plus que moi. "
Alors ça devait pas être beau à voir. Dans ce cas, il ne pouvait réellement être quelqu'un de bien, à moins d'être l'un de ces imbéciles niais et martyrs qui endurent toute la douleur du monde en gardant un sourire débile aux lèvres. En prétextant que ce n'était que partie remise, en ignorant, en voyant toujours le bon côté des choses, il n'a pas fait exprès, c'est très bien comme ça, blablablah. Un de ces putains d'optimistes écervelés qui le répugnaient tant. Il ne pouvait être quelqu'un de bien. On ne peut pas être foncièrement bon. Les gens biens sont punis par le Ciel, maudits, et finissent toujours par crever injustement - il sentit sa gorge se resserrer légèrement à cette pensée. Tandis que les crevards continuaient de persister, de parasiter le monde, d'accomplir leurs méfaits en toute impunité, sans que rien ne vienne ternir ce sombre chemin qu'ils se traçaient au gré de leurs crimes. Le monde était franchement dégueulasse. Et en plus, il était con. Con, oui. Si le monde était con, il ne se serait pas retrouvé là, une balle dans l'épaule, vautré sur un banc en bois terriblement inconfortable à dévisager un type en bois et à penser à toutes ces choses dont il n'avait que faire. Dont il ne se souciait plus. Car elles étaient ce qu'elles étaient, il n'y pouvait hélas rien et devait les subir en silence. Comme les putains d'optimistes, oui. Sauf que lui n'avait pas forcément le sourire aux lèvres à longueur de journée. Sauf que lui ne se disait pas que c'était un coup du hasard s'il avait un trou dans l'épaule en ce moment-même. Sauf que lui, il était dégoûté de la vie. Le seul autre point commun qu'ils eussent encore pu avoir, était qu'il devait être lui aussi masochiste pour continuer de vivre ainsi dans la tourmente. Tout comme eux étaient masochistes de perdurer dans la douleur... avec leur stupide sourire dénué de tout sens.
" Carrément paraplégique ? "
Il se mordit la lèvre inférieure. Si elle ne voulait que des remarques désobligeantes, soit, elle n'aurait que des remarques désobligeantes. Tiens, madame la tapineuse à roulettes. Je t'offre ce que tu désires. Comme je suis gentil. | |
| | | Over Dose » Fondatrice & Tueuse à Gage «
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| Sujet: Re: X. Count Your Last Blessings. Mer 15 Avr - 17:47 | |
| «- Carrément paraplégique ? »
Remarque désobligeante, elle se redressa, à nouveau assise. Et ce fût assez étrange, qu’elle ne se contenta pas d’ignoré sa remarque mais plutôt de lui sourire. C’était un sourire tout différent de l’accoutumé, un sourire à la fois fin mais franc, avec une certaine pointe de … sadisme, de vice même. N’ayons pas peur des mots, même si nous nous trouvions dans une église, se sourire avait quelque chose de démoniaque dans son fond. Le pire dans l’histoire c’est qu’il persistait, ne s’évaporant pas comme il était arrivé, non il restait incrusté, figé.
«- Paraplégique… »
Puis elle rit. A croire que se qu’il venait de dire était vraiment grotesque. Mais se n’était pas le cas. C’était juste profondément vrai. Il avait trouvé le mot juste, pour définir son aînée, car dans un sens c’est se qu’il était, paraplégique. Selon les psychiatres qui l’avaient examiné, et qui en était revenu vivant, il n’avait pas d’âme. Comment elle le savait ? Publié dans le journal. Preuve que c’était de notoriété publique. Etre dénué d’âme n’était se pas une façon d’être paraplégique ?
Comme vu et dit précédemment, Leisha aimait faire dans le scénique. Elle avança donc, vers Jûshi, toujours à l’aide de ses mains, qui d’ailleurs commençait à s’ankylosé sérieusement. Venant se placer carrément à ses pieds. Elle posa ses deux mains sur ses genoux, s’en servant comme d’appuie pour se redressé un maximum, genoux contre le carrelage. Elle s’approcha de sa joue, remontant le long de son visage jusqu'à son oreille avec une certaine lenteur, peut être un brin trop théâtral. Elle entrouvrit la bouche, respirant pour la première fois la véritable odeur qui le caractérisait, puis dans l’expiration suivante un murmure s’échappa de sa bouche. Un murmure dont elle articula avec netteté chaque mots:
«- Ils les mange vivant. »
Bref sourire d’amusement, peut être déplacé dans la situation. Elle se recula de quelques centimètres, levant une de ses mains vers son visage, ou plus précisément son coup. Une des balles avait effleuré cette partie de son corps créant une légère boursouflure ainsi qu’une nete coupure dont un peu de sang s’échappait. Elle y posa sa main à plat. Puis tout en la pressant légèrement contre sa peau, elle la ramenant vers elle en essuya le sang.
Elle laissa sa main gauche glisser des genoux de Jûshi, avant de se retrouver dans sa position initiale, assise à ses genoux. Elle braqua son regard droit dans ses yeux, sans pour autant y incrusté un sentiment en particulier, juste du sérieux … peut être … Portant sa main souillé du sang du dealeur à ses lèvres, elle en lécha le liquide rougeoyant … c'était pas si mauvais que ça.
[XD.]
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| Sujet: Re: X. Count Your Last Blessings. Mer 15 Avr - 18:16 | |
| " Paraplégique... "
Eh bien, visiblement, c'était ça qui lui convenait. Vraiment. Outre l'espèce de sourire bizarre qu'elle venait de lui tirer - non, mais franchement, un môme serait parti en hurlant en voyant une telle chose -, voilà qu'elle se mettait encore à glousser. Encore. Et, se traînant - encore, là aussi - jusqu'à lui, elle finit par s'appuyer sur ses genoux - sa mâchoire se crispa instantanément - et se rapprocher dangereusement - c'était tout du moins son point de vue - de lui. Il frissonna lorsque celle-ci se rapprocha de son oreille, serrant de plus en plus les dents au point qu'on pouvait se demander si elles n'allaient pas se fendre sous la pression exercée. Il ne dit rien. Il se contenta de l'écouter.
" Il les mange vivant. "
Aha. Elle nous faisait un deuxième remake de La Malédiction. Damien 3, le retour du retour. Bravo. Et ça l'amusait, en plus. Néanmoins, si son visage restait de marbre, il n'en allait pas autant de son esprit. Sentant le rythme de son coeur accélérer légèrement - il mit cela sur le compte de la trop grande et répugnante proximité de la femme à ce moment-là -, il s'efforça de desserrer l'emprise qu'il avait sur son épaule, sentant une vive douleur en provenance de cette dernière : sa main droite s'y était agrippée sans qu'il ne s'en aperçoive et, au lieu de continuer à la presser au niveau de la plaie comme elle le faisait depuis un moment déjà, s'était refermée dessus et appuyait avec une force étonnante dessus, ne faisant qu'alerter son système nerveux qui lui signalait que ça faisait vraiment, mais vraiment très mal. Toujours aussi crispé, il ne bougea pas lorsqu'elle se laissa tomber à ses pieds, tout comme il n'avait pas bougé lorsqu'elle avait touché son cou. Et dut résister à l'envie de lui mettre un bon coup de pied dans la gueule histoire qu'elle arrête de lui faire sa démonstration de folie excentrique, envie qui tripla lorsqu'elle lécha le sang sur sa main. L'envie de faire une énième remarque désobligeante étant totalement absente, il sentit monter en lui une profonde rage. Un bouillonnement qui progressait lentement dans son corps, avec force. Sa main droite recommençait à exercer sur lui une étreinte douloureuse. Son cerveau travailla vite. Il était rare qu'il se mette dans un état pareil, d'autant plus que ce profond énervement avait toujours une origine distincte, origine qu'il ne percevait pas du tout cette fois-là. Il devait réagir.
Arrachant sa main droite à la plaie, Jûshi jeta un coup d'oeil furtif à sa montre. Trois heures quarante. Si un engourdissement avait gagné son bras précédemment, il ne le sentait presque plus. Il devait partir, maintenant. Il n'avait plus à attendre, et il était stupide d'être resté aussi longtemps. Quelle nuit de merde, parfaitement. Si ce n'était qu'une blessure à première vue superficielle, elle était en train de se transformer en quelque chose de beaucoup plus grave, couplée à l'effet du garrot qui empêchait le sang de circuler librement. Réussissant au prix d'un effort surhumain à décrisper ses mâchoires, et se leva brusquement. Il ignora la baisse de tension fulgurante qui le prit, tout comme le vertige qui le saisit. Ne laissant rien paraître de l'état dans lequel il se trouvait, il se contenta de baisser les yeux vers elle, son regard bleuté exprimant sans doute plus que jamais son mépris d'autrui. Et pourtant, à bien y regarder, on aurait pu y distinguer autre chose... quelque chose de bien différent. Quelque chose qui le bouleversait en un sens, et c'était peut-être ça qui le mettait hors de lui.
" A plus. "
Ton froid, glacial, terriblement glacial. Jûshi fit volte face. Et prit brusquement la direction de la sortie, d'un pas rapide. C'était à se demander comment il faisait pour ne pas tomber. Parce que franchement, l'Eglise entière semblait tourner autour de lui. | |
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| Sujet: Re: X. Count Your Last Blessings. Mer 15 Avr - 19:08 | |
| Pétrifier, tendu. Se fût les premiers mots qui lui vinrent à l’esprit pour décrire sa réaction. Mais le couple de mot « Panique imperceptible. » convenait tout aussi bien à la situation, si se n’était plus. Il était comme … déstabilisé … ou peu être, répugné. Oui, c’était ça, répugné. Il était vrai qu’il y avait eut contact physique, et il était aussi notable, qu’elle n’aurait pas dût. Mais ça avait été, fallait l’admettre, irrésistible l’espace d’un instant.
Il regarda sa montre, se leva encore chancellent et lui jeta un regard plein de mépris. Mal à laisse, Leisha chercha un endroit autre que le bleu nuit de ses yeux pour posé son regard: la symétrie rassurante du carrelage. Elle se mordit la lèvre inférieur, gêné par la colère qu’elle venait de déclenché chez lui. Non, il ne lui avait pas été suffisant d’avoir manqué de le tué de peu, de l’avoir réveillé à deux heures du matin, non il fallait qu’elle en rajoute une couche. Maudit Alsacien.
«- A plus. »
Glacial. Elle frémit, osant à peine le regarder se diriger vers la sortie d’un pas rapide.
Ses changements d’attitudes qu’elle subissait depuis son arrivé, l’accumulation du manque, de la fatigue, de l’alcool. Elle avait fait n’importe quoi en somme. Il avait bien raison, elle est foncièrement pathétiquement, mais elle n’était pas là seule. Ils étaient pathétique. Et en vu de comment elle s’y était profondément empêtré depuis qu’elle était née, autant continué dans sa lancée.
Son corps de jeune femme commença à fondre pour mieux se déformer et se muer en une autre forme, une forme qui fessait peur dans cette ville et même dans ce monde pourrie. Ses ongles déjà long s’aiguisèrent et s’allongèrent, sa chevelure s’étala tout en modifiant sa couleur, des moustaches percèrent les pores de sa peau et ses yeux d’un bleu à demi grisâtre prirent une toute autre teinte, ambrée, dorée. En un bond, elle se retrouva d’aplomb sur ses quatre pattes, contemplant son reflet dans l’un des vitraux de l’église. Le trou béant encore non recousu était à demi dissimulé sous l’épaisseur de ses longs poils de couleur sables aux reflets bleuté, mais la douleur, tant qu’a elle, n’était que plus importante sous cette forme. Over Dose n’ayant jamais été éduqué pour maintenir cette forme ne l’utilisait que si la situation se trouvait désespéré, sans issus possible hormis celle de la transformation.
Elle lança un regard fébrile à l’homme qui déjà était rendu à l’extrémité de l’allée principale et n’hésita pas plus longtemps avant de tenter de le rattraper. Hormis le tiraillement des chaires qui restreignait l’amplitude de ses foulées, sous cette forme Over Dose n’était aucunement handicapé. Bien au contraire en faite, son corps fuselé était particulièrement rapide en comparaison à la moyenne féline.
Elle s’immobilisa à un mètres de ses jambes puis … miaula. Un miaulement daigné de signification.
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| Sujet: Re: X. Count Your Last Blessings. Mer 15 Avr - 19:43 | |
| Putain. Mais qu'est-ce que ça tournait. Bien content qu'elle ne puisse pas voir son visage, il cligna des yeux plusieurs fois. Leva la main pour se la passer sur le visage, mais arrêta son geste au dernier moment. S'il faisait cela, tout le sang sur ses mains - son propre sang - allait se retrouver sur sa figure. Et se retrouver avec un masque vermeil le rendrait franchement ridicule. Superficiel de penser un truc comme ça dans un moment pareil ? Peut-être. Mais quand il était dans cet état-là, Jeudi Noir avait tendance à beaucoup - trop - s'attarder sur les détails que d'autres auraient jugés comme étant totalement futiles voire même stupides. L'odeur de Leisha, qui lui parvenait parfaitement jusqu'à présent, changea légèrement. Elle devint plus... ténue ? Il n'en savait rien, et il n'avait pas la tête à réfléchir de façon trop poussée sur quel mot employer. Mais elle changea. Néanmoins, il préféra ne pas s'attarder là-dessus.
Décidant de ne plus du tout faire attention à elle, il reposa son attention sur la porte qui se trouvait devant lui. Le plus dur était qu'il avait l'impression de ne pas s'en approcher à mesure qu'il marchait. Comme si à chaque mètre qu'il parcourait, la distance à laquelle elle se trouvait par rapport à lui s'allongeait de la même longueur. Il chancela, se reprit. Et un miaulement parvint à ses oreilles. Juste derrière lui. C'était donc ça, elle s'était transformée en félin. Tout s'expliquait. Et maintenant, elle miaulait. C'était franchement minable, ça le rebutait, faisait redoubler sa rage... mais il dut se faire violence pour ne pas s'arrêter. Elle était véritablement pathétique. A croire qu'elle avait perdu tout honneur.
La porte, enfin. Après une éternité, il l'atteignait enfin. En arrivant à son niveau il s'appuya dessus. Le sang lui faisait défaut, apparemment. Et son bras... D'un rapide coup de main, il ôté le garrot - s'il avait été difficile à serrer, le défaire étant en revanche une vraie partie de plaisir. Le sang parcourut de nouveau son bras. Et pur se remettre à couler, même s'il en perdait un peu moins qu'avant. Il fallait qu'il enlève cette balle. Il fallait qu'il rentre. Il retirerait la balle, et il recoudrait la plaie. Jûshi poussa la porte en bois - qui semblait entre temps avoir pris cent kilos - et celle-ci alla s'ouvrir brusquement pour le laisser sortir. Il pleuvait. Quelle nuit de merde. Sentant la pluie s'abattre sur-lui, il continua de progresser. Descendit une marche. Le monde se remit à tourner. Deux marches. Sa vue se brouilla. Trois marches. Il cligna plusieurs fois des yeux, se passant cette fois-ci la main sur le visage. Quatre marches. Ca ne se calmait pas. Cinq marches. Il se sentit chuter. Et ce fut un chat qui atterrit sur les pavés ruisselants qui bordaient l'Eglise. Une douleur lancinante traversa l'épaule gauche de Jeudi Noir lorsqu'il dut s'appuyer sur ses pattes en retombant. Il feula. Bondit stupidement au-dessus des quelques marches qu'il lui restait à gravir pour toucher durement le sol en l'atteignant. Et cette fois-ci, aucun son ne sortit de sa gueule. Le pelage trempé, il inspira profondément. Déjà, ça tournait moins. Sans doute une histoire de morphologie, ou quelque chose du genre. Peut-être était-ce tout simplement parce qu'il était sous sa véritable forme et que ce corps lui était plus approprié. Il voulut redevenir humain, mais n'y parvint pas. Il allait avoir du mal à extirper la balle et à refermer la plaie comme ça. Putain. Bon, il retenterait une fois chez lui. Ne restait plus qu'à espérer qu'il ne croiserait personne en chemin, et surtout pas un chien. Quoi qu'espérer pouvait ce soir-là s'avérer inutile, tant cette journée semblait compromise. Jeudi Noir reprit sa marche, saccadée, lente - quand vous avez une épaule touchée, marcher sur vos deux jambes, ça va, mais allez-y à quatre pattes et la tâche devient tout de suite plus ardue. Mais il ne se décida pas à s'arrêter pour autant. S'il le fallait, il se traînerait jusqu'à chez lui. Mais il y arriverait. Après tout, il allait quand même pas crever à cause de cette... femelle. | |
| | | Over Dose » Fondatrice & Tueuse à Gage «
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| Sujet: Re: X. Count Your Last Blessings. Mer 15 Avr - 20:41 | |
| Aucune réaction. Il l’ignorait ? Il ne s’était même pas retourné pour l’entrapercevoir. D’ailleurs, elle se demandait encore comment ça pouvait la surprendre en vue de son caractère de connard. Il continuait donc sa route, une main plaqué contre son épaule, semblant luttée pour avancer. Après s’être débarrassé de son garrot, il ouvrit la lourde porte de sortie, se précipitant à l’extérieur, Over Dose sur les talons. Elle s’immobilisa tout de même sur le pallier, alors que lui, entreprenait déjà de descendre les escaliers. La féline jeta un regard anxieux aux environs, guettant des lumières allumées dans les habitations entourant l’église. Rien. L’ouïe et l’odorat, tout aussi au aguets que sa vue, elle scanna les alentours cherchant l’odeur ou le bruit des pas d’un bipèdes, ou pire encore, celle d’un chien. Quoi de mieux qu’une saleté de cabot pour réveillé tout les environs par ses stupides aboiements ?! Mais il n’y avait rien et c’était là une chance à saisir.
Alors qu’elle reporta son attention sur celui qu’elle suivait sans trop savoir pourquoi, elle s’aperçu qu’il venait tout juste de se transformé en chat. L’animal feulait rageusement dut à la douleur qui l’envahit quand il retomba sur ses quatre pattes. Sa stupéfaction, fut qu’il ne soit pas noir. Elle n’avait jamais put l’imaginé autrement qu’avec une fourrure noir de jais, très grand et très maigre. Pour les deux derniers points elle ne s’était pas trompé, mais sa fourrure dont elle ne distinguait pas tout à fait les nuances à cause de l’obscurité était plutôt dans des teintes tricolores.
Elle trottina pour descendre les marches, toujours grimaçantes sous les tiraillements de ses chaires ouvertes. Une chose était décidé, elle ne le laisserait pas s’enfuir, même si il fallait faire dans l’improvisation ou le stupide. Une fois en bas des marche, elle le prit de vitesse en quelques foulées, le dépassant, pour mieux venir se placé face à lui et. Et se transforma à nouveau. A moment désespéré, solution désespéré. Elle tendit les bras en avant et… l’attrapa. Elle n’avait pas de doute sur la qualité de l’effet de surprise, sur la suite des évènements c’était un peu plus confus. L’ayant donc agrippé fermement, elle le serra au maximum de ses forces contre sa poitrine, manquant presque de l’étranglé dans sa précipitation. Elle s’attendait déjà à souffrir, à s’en prendre pleins la gueule et elle l’aurait mérité car elle l’avouait elle même, cette un plan foireux.
«- Je te tiens. »
Elle se faisait honte à elle même: sous la flot, trempé, assise sur un sol dégueule, devant une église et venant tout juste de sonnée son arrêt de mort. Mais non elle ne le lâcherait pas.
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| | | Jeudi Noir » Admin & Dealer En Chef «
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| Sujet: Re: X. Count Your Last Blessings. Mer 15 Avr - 20:58 | |
| Un bruissement attira l'attention de Jeudi Noir. Mais il n'y prêta une fois de plus pas attention, continuant de marcher vu mieux qu'il pouvait, en boitillant à moitié. Il était franchement pathétique. Et ça le faisait profondément chier. Il sentit l'odeur de Leisha, accentuée par la pluie, qui se faisait de plus en plus présente. Et merde. Elle était tenace. Et vraiment collante.
Elle le dépassa en un éclair avant de se planter devant lui. Il crut discerner une lueur déterminée dans son regard ambré. C'est vrai qu'il ne l'avait jamais vue sous cette forme. Il ne se l'était d'ailleurs jamais imaginée, n'y avait même pas songé. Mais il devait bien reconnaître une chose, si sa forme humaine était loin d'être désagréable à regarder, il en était de même pour son corps de félin. Ses babines se retroussèrent légèrement à cette pensée stupide, et il fut alors décollé du sol... quoi ?! Levant les yeux, il constata avec effarement qu'elle était redevenue humaine... et vint s'écraser contre sa poitrine. Feulant de nouveau, mais surtout à cause de la douleur occasionnée par le fait de se retrouver totalement écrasé tout en étant blessé, il réagit aussitôt. Se débattant avec rage, toutes griffes dehors, il frappa à tout va, griffant ce qu'il pouvait. Et bien qu'au vu de la position dans laquelle il se trouvait, c'était assez difficile, il était assez étonnant de le voir aussi acharné alors qu'il était presque à bout de forces. Il sentit avec horreur la balle dans son épaule s'enfoncer un peu plus alors qu'il gesticulait, ne faisant qu'accroître sa douleur. Ce n'était pas pour autant qu'il s'arrêterait. Mais il n'en pouvait plus.
" Je te tiens. "
En effet, elle le tenait. Et ça le désolait d'en arriver à une telle conclusion, mais il doutait même de sa capacité à continuer de se débattre. Elle le tenait donc. Jeudi Noir cessa donc de s'agiter, redevenant soudainement calme. La respiration saccadée, il n'opposa plus une seule résistance. Et après quelques instants passés sans bouger, il se décida à lâcher d'un ton étrangement calme :
" Lâche-moi. "
Et une idée lui vint. Elle était blessée, elle aussi. Si elle ne le lâchait pas... il pourrait toujours user de ce fait pour se faire relâcher. | |
| | | Over Dose » Fondatrice & Tueuse à Gage «
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| Sujet: Re: X. Count Your Last Blessings. Mer 15 Avr - 21:54 | |
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Comme prévu, il se débattit. Et d’ailleurs, plutôt ardemment pour un félin blessé. Il fallait l’avouer, même si elle était très obstinée, elle avait à plusieurs reprises faillit le laissé s’échappé de son emprise. Elle se prit un nouveau coup de griffes à la gorge et puis soudain les muscles tendu du félin se décontractèrent. Certes, elle pouvait encore sentir contre elle les battements emballé de son cœur mais il semblait s’être apaisé. La jeune femme respira enfin, libérant son souffle qu’elle avait emprisonné dans sa cache thoracique durant le pseudo combat. Elle aurait très bien put à son tour se détendre, mais ses bras restait agrippé au long pelage tricolore de « Jûshi » ne semblant pas vouloir s’en détacher.
En suivit quelques secondes de silence entre eu deux. Lui à moitié écrasé entre ses bras, elle totalement crispé et la pluie qui lui martelait la gueule. Etrangement, elle ne ressentait pas ces secondes comme une longue attente, elle aurait tout aussi bien put rester plus longtemps dans cette même position, même si elle commençait à ressentir la douloureuse pression du corps du chat sur sa plaie.
« Lâche-moi. »
Elle hésita. Son ton était calme, inspirant à une certaine confiance mais il ne fallait pas oublié à quel point il était un salop et elle, selon son point de vue à lui, une pute. La confiance mutuelle n’était donc pas réellement au rendez vous. Elle redressa le regard droit devant elle, un regard absent vaguement fixé sur le bâtiment qu’il venait de quitté, laissant la porte grande ouverte. D’un ton très calme à son tour, elle lui répondit:
«- Et tu me laisseras… »
Elle le serra un peu plus fort, à la manière qu’aurait put le faire une gamine avec sa peluche. Son odeur pénétra dans ses narines, encore plus caractéristique et unique que sous sa forme féline. Elle écouta les battements de son cœur qui se détachaient de la pluie qui les martelait par leur irrégularité.
«- comme mon frère. »
Sa voix était calme, sans signe d’émotions particulières. Leisha allait le lâcher, mais elle s’y préparait d’abord psychologique. Elle n’était qu’une pauvre conne qui s’agrippait à un pauvre mec, qui était l’incarnation du sarcasme et de l’agressivité et elle n’était même pas capable de comprendre pourquoi. La fatigue, le manque, l’alcool, se répétât t’elle en boucle alors qu’elle desserrait progressivement l’étreinte de ses bras. Ses muscles se détendirent et elle laissa ses bras tombé, ballants contre ses flancs. Elle espérait encore qu’il ne s’en aie pas, se qui était sur c’est qu’elle ne le suivrait pas.
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| | | Jeudi Noir » Admin & Dealer En Chef «
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| Sujet: Re: X. Count Your Last Blessings. Jeu 16 Avr - 19:13 | |
| Jeudi Noir ferma les yeux. A bien y réfléchir, c'était plutôt confortable. Étouffant, certes, mais confortable. Oh. Et douloureux aussi. Le fait qu'elle le serre contre elle d'une telle façon appuyait sur sa blessure, ou quelque chose du genre - il était trop à l'étroit pour bien juger de ça. Et en conséquence, ça faisait mal. Mais c'était agréable. Il en aurait presque ronronné, si... non, ta gueule. Ne t'embarque pas dans ce genre de pensées à la con.
" Et tu me laisseras... "
Il sentit l'étreinte se resserrer encore un peu, et retint un nouveau feulement de douleur. Et en plus, c'était à peine s'il arrivait à respirer.
" ... comme mon frère. "
Et cette même étreinte qui l'étouffait un peu plus précédemment se relâcha soudainement. Jeudi Noir se sentit partir en arrière. Il se retint néanmoins à elle, n'hésitant pas à planter sas ménagement ses griffes dans les restes de la robe qu'elle portait. Et, sans pour autant lever la tête vers elle, il parla sur le même ton calme voire même morne qu'il avait employé précédemment.
" Ne va pas croire que je suis quelqu'un de bien, moi. "
Et un léger sourire étira ses babines, sourire qui finit bien vite par disparaître - il n'était pas du genre à rester une éternité avec la même expression crispée sur le visage. Il finit par rétracter ses griffes avant de se laisser glisser en arrière, pour finalement atterrir sur le sol glissant et trempé. Esquissant une moue insatisfaite au rude contact de la pluie, il leva enfin les yeux vers elle. Elle qui restait immobile sous cette flotte de merde. L'envie de lui dire qu'elle avait l'air d'être une minable sous ce plan-là le prit, mais il décida de s'en abstenir. Cette vision lui changeait radicalement de la Leisha froide et fière dont il avait l'habitude. A croire que finalement, c'était vrai, et que son frère non plus n'était pas si bien que ça. Pour la mettre dans un pareil état. Il se passa un coup de langue sur le torse, succombant à cette pulsion maniaque qu'avaient tous les chats. C'était inutile, c'était un tic. Ca ne servait à rien tant qu'il n'était pas à l'abri. Regrettant de ne pas pouvoir s'ébrouer comme les chiens, il jeta un regard mécontent à Leisha. Sa queue battit brusquement l'air. La pluie, c'était vraiment de la merde.
" Tu comptes rester ici indéfiniment ? " | |
| | | Over Dose » Fondatrice & Tueuse à Gage «
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| Sujet: Re: X. Count Your Last Blessings. Jeu 16 Avr - 19:53 | |
| Leisha le regarda glisser au sol grimaçant à l’idée de devoir se tremper la gueule. Toujours aussi superficiel le Jûshi.
« Ne va pas croire que je suis quelqu'un de bien, moi. »
Dans d’autre circonstance elle lui aurait certainement rit au nez à gorge déployé. Il vendait de la drogue comme l’aurait fait un marchant de glace avec ses sucreries, et elle, tellement qu’elle était défoncé cette nuit là elle aurait put le confondre avec un philanthrope ?! Bien au contraire. Il était pourrit jusqu’à la moelle et il n’y en avait plus rien à tiré tellement qu’il était abîmé. Bref c’était un rebut de l’humanité.
« Tu comptes rester ici indéfiniment ? »
ça voulait dire quoi ça ? Et pourquoi il restait là, sous la flotte qui ne fessait que le faire paraître plus maigre qu’il ne l’était déjà ? En plus c’était limite pollué l’eau de pluie dans les mégapoles, rien de très recommandé quand on à une blessure à l’épaule. Mais pour revenir à la question, es qu’elle allait rester là ? Elle se sentait dans le même état que la plupart des gens ivres, heureusement à l’idée de dormir dans le caniveau ou en plein milieu de la route. Mais non elle n’avait pas pour projet de resté là. Elle allait certainement appelé un chauffeur pour qu’il vienne la récupérer. Elle fit glisser sa main vers le haut de sa cuisse pour y dégainé son mobile. Elle en ouvrit le clapet et commença à faire défilé ses contacts avec encore plus de dégoûts que les deux première fois. Utiliser trois fois cette saloperie en une seule soirée, c’était le comble de l’horreur. Arrêtant son choix que un nom.
«- Moi non plus. »
Marmonna t’elle à l’intention de Jûshi en réponse à son avant dernière phrase. Ils étaient définitivement tout les deux aussi pourrit l’un que l’autre. Elle enfonça la touche d’appel de l’appareil. Plaçant le combiné à vingt centimètres de son oreille. Première détonation. Elle leva son regard bleu, grisâtre vers le chat.
«- Laisse moi faire une seule chose pour toi. Te déposer chez toi. »
Dernière édition par Over Dose le Jeu 16 Avr - 20:09, édité 1 fois | |
| | | Jeudi Noir » Admin & Dealer En Chef «
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| Sujet: Re: X. Count Your Last Blessings. Jeu 16 Avr - 20:07 | |
| Elle n'avait peut-être pas compris. Il soupira, désemparé. Trop subtil pour son esprit de toxico bourrée ? Peut-être. Pourtant, à lui, ça lui paraissait explicite.
Il la regarda dégainer de nouveau son portable. Ce putain de portable qui était sans doute la cause de tout ceci. Sans lui, il serait encore chez lui à ruminer ses idées noires. Pas super comme plan non plus, mais au moins, il aurait encore une quantité de sang plus que suffisante à son bien être. Ce qui n'était absolument pas le cas en l'instant présent.
" Laisse-moi faire une seule chose pour toi. Te déposer chez toi. "
Il la scruta sans un mot. Laisse-moi faire une seule chose pour toi, hein ? Et pourquoi ferait-elle ça ? Elle avait décidé de faire sa BA journalière ? Ou encore s'en voulait-elle de lui avoir tiré dessus - auquel cas elle était franchement pitoyable pour une tueuse à gages ? Le regard oscillant entre le vert et l'ambre de Jeudi Noir dériva sur la gauche et se posa sur l'une des nombreuses dalles qui constituaient le sol, s'attardant sur les éclaboussures des gouttes qui s'abattaient dessus. Il ne voulait pas qu'on l'aide, pas plus qu'il ne l'avait souhaité tout à l'heure. Néanmoins, il devait bien se rendre à l'évidence. Il n'était pas dit qu'il serait capable de rentrer chez lui tout seul. Un coup d'oeil cette fois-ci au sol sous ses pattes ne fit que confirmer ce qu'il pensait. L'eau à ses pattes était rosée, teintée d'une légère touche vermeil qui lui apparaissait noire sous ce ciel ténébreux. Il devait s'avouer vaincu. C'était dégueulasse.
" Et tu comptes y aller comment, avec des roulettes invisibles ? "
Il accompagna ses paroles d'un signe de tête désignant l'espace autour d'eux. Tout comme il n'avait pas vu de fauteuil roulant en arrivant, il n'y avait aucune trace d'un quelconque siège à roulettes dans les parages. Et même s'il était dans un état second, il ne perdait rien de son sens de l'observation et voyait très bien que le moyen de transport auquel elle était condamnée sous forme humaine n'était pas ici. Tsk. A croire qu'elle ne faisait pas du tout attention à ses affaires. Une tapineuse bordélique, hein ? Sa queue s'agita encore légèrement, signe d'une once de frustration. En plus, elle savait même pas où c'était, qu'il habitait. Enfin, ouais, elle pouvait lui demander, mais si il lui donnait l'adresse, elle serait capable de l'y amener ? Oh, oui, elle téléphonait. A qui ? A un bipède ? Un chauffeur ? Elle comptait prendre un taxi en étant à moitié à poil, blessée et avec elle un chat récalcitrant, trempé et agonisant ? Joli cortège. Wah. | |
| | | Over Dose » Fondatrice & Tueuse à Gage «
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| Sujet: Re: X. Count Your Last Blessings. Jeu 16 Avr - 20:37 | |
| Deuxième sonnerie.
« Et tu comptes y aller comment, avec des roulettes invisibles ? »
Avait il enfin réaliser qu’il n’était pas en position de se mouvoir par lui même ? Elle observa quelque goutte du sang du félin s’écoulé de son épaule pour se joindre à une flaque d’eau qui se trouvait à ses pattes. Oui, il avait réalisé. Un léger sourire étira ses lèvres. Un sourire qu’on aurait put classifier comme satisfait.
Troisième sonnerie. Les détonations s’arrêtèrent cédant leur place à quelques grésillement dut à une mauvaise réception. En fond sonore, les marmonnements d’un homme qu’on réveillait trop tôt à son goût. Puis une voie bourru et le réseaux qui passait plus nettement.
«- Oui ?! » °Russian Speaking°
Leisha éloigna encore un peu plus le portable de son oreille, son ouïe féline n’étant que trop parasité par les grésillements de l’appareil.
«- C’est Leisha. » °Russian Speaking°
Soudaine agitation en fond sonore, semblable au bruit des draps qu’on repousse violemment le matin en se réveillant. Le marmonnement d’une femme et la misogynie de l’homme lui adressant un « ta gueule. »
«- Oui Madame, que voulez vous madame ? » °Russian Speaking°
Legé sourire d’amusement. Puis elle lui répondit d’une voix très froide, utilisant un ton très agressif. Oui, elle lui parlait comme si il s'était agit d'un vulgaire cabot.
«- Viens me chercher en face de l’Eglise, quartier Nord-Ouest. - Oui Madame. - Cependant… Tu ne descendra pas m’ouvrir la porte. Tu placera mon fauteuil roulant plié calé sous la banquette arrière de la voiture. Tu fermeras aussi la séparation entre le côté conducteur/banquette arrière. Ne t’avise pas de faire la moindre erreur. » °Russian Speaking°
Et elle raccrocha sans attendre sa réponse. Un oui Madame supplémentaire, ne l’intéressait pas. Elle lança un regard à demi triomphant au matou, encore fallait il qu’il accepte d’être reconduit chez lui en voiture de luxe avec chauffeur. Au vue de son orgueil mal placé, se n’était pas chose acquise.
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| | | Jeudi Noir » Admin & Dealer En Chef «
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| Sujet: Re: X. Count Your Last Blessings. Jeu 16 Avr - 21:12 | |
| Restant totalement figé, il la dévisagea tandis qu'elle débitait du Russe à un homme visiblement totalement soumis à ses volontés - son ouïe de félin lui permettait bien entendu d'entendre la voix de l'interlocuteur, bien qu'au vu de son état, des parasites sur la ligne et du raffut que faisait la pluie en le bombardant de gouttes, il ne fut capable de comprendre ce qu'il disait. Les quelques connaissances de Jeudi Noir en la matière - le fait d'avoir Leisha parmi ses clients lui avait donné envie de se pencher sur la langue, étant donné qu'il avait de plus toujours eu des facilités à apprendre des dialectes différents - lui permirent de saisir quelques bribes de la brève conversation. Assez pour qu'il en saisisse le sens, en gros. Ca parlait sur la fin de fauteuil, de banquette, de chauffeur qui se montre pas. Alors elle avait tout prévu. Il en aurait presque de nouveau esquissé un sourire, s'il en avait eu la force.
Un frisson parcourut son échine. A croire que la chaleur de la poitrine de Leisha lui manquait... enfin, son appartement, c'était très bien aussi, voire même mieux. Au moins, il y risquait pas de mourir étouffé. Un éclair zébra le ciel. Quelques instants plus tard, une détonation fulgurante résonna à ses oreilles, les faisant se plaquer en arrière non pas par surprise mais plutôt par douleur. Quand on était un chat, on entendait mieux. Mais là, ça beuglait franchement, et ça lui donnait l'impression que quelqu'un s'éclatait à frapper son cerveau avec des cymbales et ce sans qu'il eut pu faire quoi que ce soit. Il regarda autour de lui, cherchant désespérément un endroit où s'abriter - il se les gelait vraiment, et sa perte de sang n'arrangeait en rien ce phénomène. Mais rien, rien d'accessible en tout cas. L'Eglise en haut des marches, à quelques mètres de lui. Et des arbres... loin, trop loin. Il renonça à l'idée de se mettre à l'abri et se résigna à poireauter dans le froid et la flotte. Priant juste pour ne pas attraper un mauvais rhume, ou une grippe, ou une quelconque autre maladie susceptible de lui pourrir la vie et de griller ses neurones - il supportait très mal le fait d'être malade, c'en était affligeant. Il ferma les yeux, écoutant le bruit de la pluie qui s'abattait sur le dallage de granit. Il se plut à imaginer son appartement, chaud, bordélique mais abrité, sec. Jamais il ne l'avait autant envié, et le moment où il pourrait enfin de nouveau s'avachir sur son lit - non, son sofa en fait, ça serait mieux - lui semblait tout simplement être un rêve inaccessible. Et puis la pluie, ça faisait remonter en lui des souvenirs qu'il n'avait pas forcément envie de se remémorer.
" Il manquerait plus qu'il grêle, tiens. "
Jeudi Noir rouvrit les yeux. Et de nouveau, il darda son regard froid dans les yeux bleutés de Leisha. Sans rien ajouter de plus. C'est vrai que ça aurait été con, s'il s'était mis à grêler. | |
| | | Over Dose » Fondatrice & Tueuse à Gage «
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| Sujet: Re: X. Count Your Last Blessings. Ven 17 Avr - 11:14 | |
| A croire qu’il n’y voyait pas d’objection car il ne dit rien, se qui était plutôt rare chez lui. Même si elle n’avait pas ordonnée un « et vite » elle ne remettait pas en cause le désir de son chauffeur de culbuté une sexagénaire traversant la route (à 4heures du matin ?!) juste pour la faire attendre le moins possible. C’était plutôt une question de survis pour lui d’ailleurs. En un ans il était déjà son huitième chauffeur, à croire que les autres s’était volatilisé dans la nature. Mais celui ci semblait doué d’un Q.I supérieur aux autres, il avait compris la règle du jeu: obéir ou crever. Wonderful.
Elle reporta son attention sur le chat crever qui semblait boudé dans son coin. Elle ne prétendait pas être mieux, mais lui, il était petit, trempé, blessé, ridicule … non elle n’était pas entrain de s’apitoyé sur son sort, bien au contraire, la vision du matou lui fit esquissé un sourire, s’en devenait presque comique leur escapade nocturne.
Elle frissonna, il fessait froid. Elle avait froid. L’idée de se retransformé en chatte lui vient à l’esprit histoire d’avoir une épaisse fourrure à la place d’une robe déchiqueté mais elle n’avait qu’a regarder Jûshi qui assit sur sa dalle ne semblait pas plus avancé, fourrure ou pas. De plus elle devait resté sous cette apparence si elle voulait pouvoir ouvrir la porte de la bagnole par elle même. Mais qu’elle soirée de merde. Elle espérait que l’autre abruti avait au moins daigner à mettre le chauffage.
« Il manquerait plus qu'il grêle, tiens. »
Et ? Au point où il en était un peu plus, un moins on allait pas y voir une grande différence. Elle baissa le regard dans une flaque qui c’était formé à ses pieds. Additionné à la lumière que diffusait l’un des lampadaire non loin d’elle, elle pourrait peut être y voir son reflet. Elle se pencha en avant, plissant des yeux. A wé… quand même. Record personnel pulvériser; elle ressemblait à rien. Du sang séché étalé un peu partout, sa robe déchiqueté, un trou en dessous de sa poitrine et les magnifiques griffures de l’apparence féline de Jûshi, sans parlé du maquillage soi-disant waterproof qui se cassait la gueule. Oui, il ne manquerait plus qu’il grêle.
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| Sujet: Re: X. Count Your Last Blessings. Ven 17 Avr - 19:04 | |
| Nouvel éclair, nouvelle détonation. Et la pluie s'intensifia encore, déversant sur eux des trombes d'eau sous formes de longues gouttes glaciales. Le tout couplé à un merveilleux vent printanier qui semblait passer à travers les tissus pour s'attaquer directement aux os. Il frissonna encore, frustré. Vivement que tout ça s'arrête.
Et elle... elle se regardait dans une flaque. C'était limite plus con que lui qui contemplait le sol d'un air absent. Il eut envie de sortir une nouvelle connerie. Dans le genre " t'as vraiment une sale gueule ". Mais il n'en avait même plus la foi. Dormir... ses yeux se fermèrent de nouveau. Le battement de la pluie s'infiltra de nouveau en lui, chantant une berceuse étrange, apaisante, stimulante.
C'était une rue somme toute banale dans les bas quartiers de Tears of Cats. Des immeubles délabrés et sales qui bordaient une route inégale et elle aussi crasseuse. C'était la nuit, là aussi. Et il pleuvait encore. Jeudi Noir fronça les sourcils. Au martèlement de l'eau qui tombait sur cette même rue se joignait un autre son, bien plus rauque, plus irrégulier, plus désagréable. Effrayant. Des aboiements de rage. Et lui, il était terré dans sa bouche d'égouts. Sentant avec horreur l'haleine putride de la bête à chaque fois que ses mâchoires se fermaient à quelques centimètres de lui. Il était coincé dans ce trou depuis deux jours maintenant. Le ciel s'était assombri quelques heures plutôt, le temps avait changé du tout au tout, et il avait plu. Mais ce n'était pas pour autant que le chien était parti, loin de là, cela ne semblait qu'avoir décuplé la haine dont il faisait preuve. De son abri de fortune, Petit Noir pouvait encore apercevoir les restes de ses frères. Ceux de sa mère. Personne n'était passé. Personne n'avait fait partir le chien... et leurs corps disloqués continuaient de pourrir sur l'asphalte puant sans qu'il n'y fasse attention. Lui, ce qu'il voulait, c'était le chaton. Le dernier chaton encore en vie. Une trombe d'eau s'abattit soudainement sur lui, arrivant du caniveau. Il cracha, toussa, tremblant de tous ses membres. Il avait essayé de se nettoyer, mais cela ne servait à rien. Ces mêmes trombes d'eau lui arrivaient dessus toutes les dix secondes en moyenne. Il en venait franchement à se demander comment il avait fait pour rester en vie jusque là. Pour ne pas se noyer. Mourir de froid, ou de faim. Et il s'était mis à grêler.
Nouvelle détonation. Il ouvrit brusquement les yeux, revenant à la dure réalité qui était la sienne. Depuis combien de temps attendaient-ils ? Il n'aurait su le dire. Il voulait rentrer. Putain, mais quand c'est qu'il arriverait, ce chauffeur ?! Jeudi Noir tourna la tête vers son épaule gauche, qui continuait de saigner. Peut-être que ça s'était arrangé. Il n'en était même pas sûr. Il était sans doute trop fatigué pour réfléchir à ça. Encore un éclair. Temps de merde. Encore le roulement assourdissant du tonnerre. Nuit à la con. Sans détacher son regard de sa plaie, il se mit à la lécher par a coups. Autant mettre à profit cette longue attente... même s'il n'était pas sûr que cela serve à quelque chose, en définitive.
Dernière édition par Jeudi Noir le Sam 18 Avr - 14:14, édité 1 fois | |
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| Sujet: Re: X. Count Your Last Blessings. Sam 18 Avr - 14:03 | |
| [Je vais faire débarqué la bagnole car je vais mourir par manque d’inspi’ moi X) ]
Les éclaires qui zébraient le ciel et la pluie qui redoublait d’effort, leur balançant des trombes d’eau. C’était quoi ce temps de merde ?! La pluie se fracassait sur sa plaie et ses égratignures, ça fessait mal. Elle avait froid. Leisha aurait put se recroqueviller instinctivement pour se protéger un minimum, mais elle se contenta de lever la tête vers le ciel d’un noir charbon. Les gouttes d’eau vinrent s’écraser sur son visage et elle ferma les yeux pour épargné ses derniers. Mais déjà les souvenirs qu’avait remué Jûshi envahir son esprit, la ramenant dans ce paysage enneigé souiller par le sang auquel elle avait déjà pensé un peu plus tôt dans la soirée. Avec des souvenirs pareil la plupart des gens auraient voué une haine incommensurable envers le liquide vermeille ou serrait devenu … comme son frère. Si on considérait que tuer des gens pour de l’argent n’était pas une déchéance total, elle s’en était plutôt bien sortit, et la vision du sang, tant qu’a elle, ne n’incommodait pas tellement.
Le bruit d’un moteur semi silencieux emplit ses oreilles. Leisha se mordit la lèvre inférieur avec force, se l’entaillant sous la pression. Elle jeta un coup d’œil derrière pour apercevoir un beau véhicule noir au vitres teintées. A tout de même, elle avait failli attendre… Elle observa l’engin tournée sur l’étroite place de l’église et venir se garé parallèle à eux, de telle façon à leur présenter la porte arrière opposé au côté conducteur.
En un réflexe stupide elle voulu se redressé sur ses deux jambes, encaissant un échec magistral. Elle jeta un coup d’œil au chat qu’était Jûshi, avant de se traîné, à nouveau. Elle imaginait déjà voir à la lumière de l’intérieur du véhicule la saleté qui s’était accroché à ses jambes à force de se traîner sur les pavées d’une rue passante. Berk. Tendant une main, elle attrapa la poignet de la portière. Leisha laisse s’échapper un sourire de satisfaction à la vue du spacieux intérieur aux fauteuils en cuire, à la douce lumière artificielle et à l’air chaud qui s’en émanait. Plaquant ses deux mains sur la banquette noire, elle s’hissa à l’intérieur.
Moment de silence religieux quand son dos vient à toucher le confort du dossier. Elle s’imaginait déjà rentré « chez elle » et se faire coulé un bon bain chaud pour ensuite s’affalé sur le confort de son lit trois place. Puis dure retour à la réalité quand ses prunelles se pausèrent sur le matou non loin de là. Elle se laissa glisser jusqu'à l’extrémité de la banquette à fin de lui laissé un maximum de place.
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| | | Jeudi Noir » Admin & Dealer En Chef «
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| Sujet: Re: X. Count Your Last Blessings. Sam 18 Avr - 14:43 | |
| Jeudi Noir arrêta son mouvement - qu'il considérait toujours comme inutile - lorsqu'un bruit de moteur attira son attention. Il releva la tête et vit deux phares poindre au loin, s'approchant de plus en plus jusqu'à manquer de l'éblouir quand la voiture bifurqua sur le côté pour leur présenter ses portières. L'espace d'un instant, il se demanda si le chauffeur ne l'avait pas vu. Après tout, le propre d'un pare-brise, c'est de laisser au conducteur la possibilité de voir où il va, et ce qu'il y a là où il va. Or, dans le cas présent, eh bien il y avait une blonde handicapée à moitié vêtue et un chat trempé - et accessoirement pissant le sang. Le genre de tableau qui surprend toujours assez, surtout quand les matous sont censés ne plus exister car ils sont censés être... être quoi, d'ailleurs ? Des monstres, des créatures du Diable ? Barf. Conneries. Quoi qu'au final, à voir ce que certains étaient devenus, on pouvait se demander si les religieux, lors de leur propagande anti-félins. Cette simple idée fit remonter une image dans l'esprit de Jeudi Noir, tout droit sortie de sa mémoire immédiate. Quand il était arrivé dans l'Eglise, son regard s'était posé sur l'une des nombreuses fresques qui en ornaient les murs. Une fresque qui retraçait l'histoire de la chasse aux chats. Au moins, ce qu'on pouvait dire, c'est qu'ils aimaient le gore. Ils n'avaient pas lésiné sur les détails et l'hémoglobine. C'était franchement malsain, la religion. Ça dit vouloir la paix et l'amour, mais au final, ça n'apporte que le contraire. C'est un prétexte pour anéantir ce qui nous fait peur... même si cette peur est totalement injustifiée. Les Bipèdes étaient vraiment lamentables. Peut-être que lui aussi, un jour, il finirait empalé, égorgé, éventré, crucifié ou encore brûlé vif sur une place, sous le regard fanatique de milliers d'humains scandant que le péché était mort, expié. En un sens, ça serait de bonne guerre. Ce destin tragique, il l'aurait mérité.
Un mouvement de la part de Leisha lui fit lever les yeux vers elle. Elle semblait avoir tenté de se lever, en vain. Un petit sourire moqueur étira les babines du chat, sourire moqueur qui disparut presque instantanément. C'était peut-être pas si drôle, en fin de compte. Ça devait être chiant de se retrouver avec une enveloppe humaine aussi défectueuse. Et voilà qu'il se mettait à la pitié, ou même à l'empathie. Il était temps qu'il rentre, la fatigue devait le rendre totalement con. Ou faible, ça marchait aussi. Elle s'était finalement traînée jusqu'à la voiture et il avait décerné une lueur de soulagement dans son regard lorsqu'elle avait touché au but. Elle s'était ensuite poussée pour qu'il entre, attendant qu'il se décide à bouger. Jeudi Noir jeta un autre regard autour de lui, semblant chercher désespérément une autre alternative. Mais il n'y en avait pas, et il le savait. Voilà que c'était la cliente qui raccompagnait le vendeur. En même temps, elle le lui devait bien, au vu de l'état dans lequel elle l'avait mis. Mais il ne pouvait s'empêcher de se sentir faible et lamentable à cette idée. Tant pis. Comme dit plus tôt, il n'y avait pas d'autre alternative. Il se leva donc de nouveau, sentant une fois de plus son épaule se lancer. Bien trop orgueilleux pour se traîner comme un mourant jusqu'à la voiture, il s'efforça de marcher avec un minimum d'honneur. Son épaule lui faisait vraiment mal, il boitillait un peu, c'était évident. Mais au moins, il n'était pas - trop - ridicule. Jeudi Noir arriva donc jusqu'à la voiture. Il bondit sur la banquette arrière, serrant brusquement les dents sous le coup de la douleur. Putain, ça venait de l'achever. Et, sans un mot de plus, il se roula en boule dans son coin. Il aurait bien fermé la portière... mais c'était un peu dur sous cette forme. Trempé, exténué, il ferma donc de nouveau les yeux. Sans dormir, bien entendu. Mais comme ça, au moins, il savourait l'instant de repos, il savourait la douce chaleur, l'ambiance sèche - enfin, ils étaient tous deux trempés et pleins de sang, cette ambiance était donc assez ternie - et propre qui régnait ici. Il humait l'odeur de cuir qui emplissait le petit espace. Comme s'il débarquait dans un autre monde.
Adieu, pluie. Enfin, à tout à l'heure. | |
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| Sujet: Re: X. Count Your Last Blessings. Sam 18 Avr - 15:26 | |
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Leisha l’observa se mouvoir jusqu’au véhicule, boitillant et grimaçant. Elle en aurait presque eut pitié surtout que sous cette forme là il semblait encore plus frêle et misérable que sous celle qu’il arborait en temps que bipède. Presque... Elle attendit qu’il grimpe dans la voiture et se soit rouler en boule, pour se pencher par dessus lui et claquer la portière.
La voiture ne démarra pas, lui arrachant un soupiré excédé. Mon dieu qu’es qu’il manquait de perspicacité celui là. Bien qu’elle ne lui est communiqué aucune direction, rester ainsi en plein milieu d’une scène de meurtre ne faisait que mettre à l’épreuve la « chance » qui les accompagnait jusqu'à présent. Il était vrai que personne ne les avait remarqué, aucune fenêtre ne s’était allumé, personne n’avait eut envie de faire une petit promenade sous la pluie torrentiel, bref presque une chance divine. A croire que la profanation d’une église et le meurtre d’un prête était devenu une nouvelle façon de prier et d’honoré le divin.
Elle coula un regard à Jûshi, avant de se pencher vers la vitre de séparation teinté, pour venir y frappé deux petit coup sec. La vitre se baissa de quelques centimètres à peine, de sorte qu’elle ne pouvait voir que l’extrémité du crâne de son employé.
«- Center Street, Bulding number 6. »
Répondit elle de nouveau sur ce ton agressif avec lequel elle s’adressait à ses inférieures. Oui elle avait communiqué l’adresse à laquelle elle séjournait, c’était toujours mieux de roulé dans la mauvaise direction que de ne pas roulé du tout, en passant son temps à attendre que le vent tourne en leur défaveur. La voiture s’ébranla, manquant de la faire tomber en avant, étant donné qu’elle était resté penché à chercher quelque chose dans les compartiment situé juste devant eux. Ils y en avait beaucoup et ça portait franchement à confusion. Elle encaissa quelques essai d’ouverture de tiroirs raté, se retrouvant nez à nez avec tantôt un ordinateur portable, des dossiers ou des armes de pointes.
Finalement elle trouva son "bonheur" soigneusement plié dans le compartiment le plus bas. Des serviettes. C’est qu’il fallait penser à tout quand on avait pour activité la haute criminalité. Elle en saisit donc deux -dans un élan de générosité-, en balançant une sur le matou qui se tenait à sa droite. Elles n’allaient pas rester d’un blanc immaculé très longtemps.
S’enfonçant dans son siège, elle entreprit de se sécher quelques peut, faisant bien attention à contourné sa plaie ensanglanté.
«- Et je te dépose où ? »
L’interrogea t’elle d’un ton vaguement absent, un regard au coin pointé en sa direction.
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| | | Jeudi Noir » Admin & Dealer En Chef «
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| Sujet: Re: X. Count Your Last Blessings. Sam 18 Avr - 16:13 | |
| " Center Street, building number 6. "
Les oreilles de Jeudi Noir remuèrent légèrement. Il rouvrit les yeux et leva la tête au moment où une serviette blanche lui atterrissait dessus. Il secoua la tête, d'abord surpris, puis regarda le morceau de tissu. Mh. C'était sympa de sa part, ouais. Peut-être qu'elle voulait pas qu'il dégueulasse trop les sièges en cuir, aussi. Mais c'était assez dur de se sécher quand on était un chat. M'enfin, il en avait tout de même bien besoin, même s'il allait sûrement se faire de nouveau tremper après, en rentrant chez lui. Il se débrouilla donc pour étaler la serviette devant lui et se contenta de se frotter la tête contre cette dernière. Un minimum, tout de même.
" Et je te dépose où ? "
Jeudi Noir délaissa donc sa serviette pour de nouveau lever les yeux vers elle.
" Banlieue n°23. "
Il marqua un blanc, semblant réfléchir quelques instants, avant de rajouter sur un ton morne :
" Le reste, je me démerderais. "
Et sans un mot de plus, il refourra sa tête dans ses pattes, toujours roulé en boule. Et ? Devait-il dire ne serait-ce qu'un petit merci ? Cette idée lui effleura l'esprit. Mais au vu de la personne à laquelle il s'adressait, mieux valait ne pas tenter le Diable. Après tout, elle pouvait toujours se montrer aussi sarcastique que lui, et il n'avait pas vraiment envie d'entendre des conneries pour le moment. Il se contenta donc de fermer de nouveau les yeux, se plongeant une fois de plus dans le silence. | |
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