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| | X. Count Your Last Blessings. |  |
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Over Dose
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| Sujet: Re: X. Count Your Last Blessings.  Sam 18 Avr - 17:21 | |
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« Banlieue n°23. »
« Le reste, je me démerderais. »
Le nez dans sa propre serviette elle ne put s’empêcher de l’observer du coin de l’œil, s’essuyé à sa façon, se frottant la tête contre la texture. C’était …c’était mignon ! Leisha piqua un fard magistral à cette idée, reportant toute son attention au pliage inutile de sa serviette qui était bonne à jeter. De l’air, elle avait besoin d’air. Elle était entrain de délirer, le manque l’atteignait plus qu’elle ne le pensait. Oubliant qu’elle était supposé avoir froid, elle pressa le bouton d’ouverture automatique de la fenêtre qui se trouvait de son côté. Laissant ainsi entré un léger filon d’air dans l’habitacle.
Leisha plaqua une de ses mains sur l’une de ses joues, découvrant avec horreur que la chaleur n’était pas partie, même pire s’accentuait. Cherchant désespérément à s’occuper l’esprit, elle se pencha à nouveau vers la vitre de séparation, la frappant de nouveau, mais cette fois si avec un peu plus d’énervement et communiqua la nouvelle adresse à son chauffeur, qui la referma. Et maintenant ? Nouvelle vérification du bout des doigts Merde. Elle agita sa main libre devant elle avec frénésie, histoire de faire circuler l’air de son côté.
«- Connard, enfoiré… »
L’énumération mentale de se qui pouvait lui faire enlevé le mot «mignon » de sa tête, s’échappa de sa bouche. Et la possibilité qu’il l’ai entendu ne fit qu’aggravé la panique générale de son cerveau. On respire, on se calme…Combien de minutes avant d’arrivé à destination ?! Trop. C'était pas possible d'avoir des pensées parail pour un con comme lui ....
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| | | | Jeudi Noir
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| | Sujet: Re: X. Count Your Last Blessings. Sam 18 Avr - 17:36 | |
| Et de nouveau, de l'agitation en provenance de Leisha lui fit rouvrir les yeux. Oh, certes, il ne dormait pas, il ne cherchait même pas à dormir, il s'en savait incapable dans de telles conditions. Le simple fait d'avoir quelqu'un à côté de lui l'empêchait de trouver le sommeil, c'était ainsi. Peut-être était-ce une manifestation de la méfiance naturelle dont il faisait preuve à l'égard de tout le monde. Cette fois-ci en revanche il ne leva pas la tête, se contentant de la détailler du coin de l'oeil. Elle arborait à présent un joli teint allant sur l'écarlate. Et semblait paniquée. Enfin, paniquée... était-ce le mot ? Excitée ? Non. Énervée, sans doute. Ceci ne fit que le conforter dans ses pensées. Elle était complètement ivre.
Il frissonna légèrement quand l'air pénétra dans l'habitacle, fronçant les sourcils. Mais quelle conne, elle voulait choper un rhume et lui avec ? Il s'abstint de lui faire une remarque. En fait, il continuait d'observer son comportement bizarre. Et si la partie inférieure de sa tête n'avait pas été cachée par ses pattes avant, on aurait pu voir un petit sourire amusé sur ses babines.
" Connard, enfoiré... "
Haussement de sourcils cette fois-ci de la part du félin. Après nous avoir fait le remake de la Malédiction précédemment, elle s'attaquait à la littérature avec une sorte de Dr. Jekyll & Mr. Hyde. Sauf que là, elle parlait tout simplement dans le vide, et ne changeait pas de personnalité ni d'apparence. A moins qu'elle n'ait été dotée d'une seconde facette de sa personne de sexe masculin, ce qui était plutôt stupide à envisager. Elle était totalement barge. Mais lui, ça l'amusait.
" Je sais, oui. "
Et sans rien ajouter de plus, il roula sur le dos, en profitant astucieusement pour se le sécher sur la serviette... et accentuer un peu le saignement au niveau de son épaule, la balle y étant toujours logée. Il grimaça légèrement, avant de grommeler, les mâchoires serrées.
" Putain. "
Il abandonna donc sa position en se laissant tomber sur le flanc de sorte à pouvoir de nouveau observer Leisha. Alors, où elle en était avec son histoire de... de quoi, au final ? De schizophrénie paranoïde ? | |
| | | | Over Dose
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| | Sujet: Re: X. Count Your Last Blessings. Sam 18 Avr - 18:45 | |
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« Je sais, oui. »
ça n’était pas tombé dans l’oreille d’un sourd tiens. Au moins il approuvait c’était déjà ça. Les bruissements de la serviette lui parvenant aux oreilles, lui fit jeter un coup d’œil de biais en direction de Jûshi. Il avait changé de position. C’était à croire que de le voir à nouveau, ressemblant cette fois si à une carpette, tellement ses poils étaient long et lui tellement maigre, lui inspirait à présent le mot « carpette » plus que le nom « mignon », mais « mignonne carpette » allait aussi.
Sentant la température de ses jours diminué, elle arrêta de se cacher derrière sa main, d’ailleurs c’était plutôt raté car il la dévisageait avec un air qu’on aurait put qualifié d’amusé. Moqueur ? Quoi qu’il en soit quand elle sentit la légère secousse d’arrêt du véhicule doublé de l’arrêt total du ronronnement du moteur, un soupire de … soulagement ? s’échappa importunément d’entre ses lèvres. Le genre de soupir qui voulait dire: « enfin ». Ou presque, car en se penchant de nouveau par dessus lui pour lui ouvrir la porte sur un paysage pluvieux et nocturne, la réalité des choses lui revient en mémoire. Comment allait il faire pour ouvrir la porte de chez lui ?! Elle avait la désagréable impression de se donner des excuses pour repousser le moment de leur séparation, mais c’était un fait. Il était faible, c’était un chat, il ne pouvait pas ouvrir les portes.
En lui lançant un regard à moitié méprisant, elle se pencha et attrapa son fauteuil roulant calé sous la banquette. Elle le déplia, l’engin étant spécialement conçu pour facilité les choses au handicapée, cela ne fut l’affaire que d’une minute avant qu’elle ne soit assise dedans, sous la flotte. C’était désagréable de se retrouver de nouveau dehors quand on venait à peine de se sécher et que notre plaie se fessait de plus en plus douloureuse.
«- bon… »
Vague coup d’œil aux décors, analyse des lieux. C’était… la banlieu. Déjà lugubre avant même qu’il pleuve ou qu’il fasse nuit, l’atmosphère n’étant qu’encore plus sinistre à cette instant. En même temps c’était un dealeur … il vivait sur son lieux de travail en quelque sort.
«- C’est par où ? »
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| | | | Jeudi Noir
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| | Sujet: Re: X. Count Your Last Blessings. Sam 18 Avr - 19:08 | |
| Le crissement de pneus signalant l'arrêt de la voiture tira Jeudi Noir de sa pseudo-contemplation. Il ne bougea cependant pas tandis que Leisha tirait son fauteuil roulant de dessous la banquette. Et il attendit qu'elle soit de nouveau sous la pluie pour se redresser et se couler hors de l'habitacle. Le contact désagréable de la pluie battante le fit grimacer. Il bondit sur le sol, ignorant la douleur qui traversa son épaule au moment de l'atterrissage. Au moins, maintenant qu'il était de nouveau sous forme féline, sa tête ne tournait plus... non, elle tournait moins. Ce n'était pas encore parfait, loin de là.
" C'est par où ? "
Il leva la tête vers elle. Alors, elle comptait vraiment l'accompagner, hein ? Il s'était posé la question lorsqu'elle était descendue. Elle aurait très bien pu lui ouvrir la portière et le laisser partir tandis qu'elle rentrait elle-même dans son super appartement russe avec piano intégré. C'aurait été le mieux pour elle, sans doute, vu qu'elle avait aussi une blessure dont il fallait s'occuper. M'enfin, si elle tenait tant que ça à se promener en sa compagnie... lui, il s'en foutait. Enfin, c'était ce qu'il tentait de se dire, car au fond de lui, et il savait que c'était étrange... il n'avait pas envie de la renvoyer chier et de lui dire de retourner chez elle, qu'il était parfaitement capable de se démerder seul. Il avait bien dit, précédemment, qu'il se débrouillerait. Mais...
" Par là. "
Et il prit brusquement la direction qui menait à l'immeuble où il résidait. Boitant toujours un peu, il semblait tout de même se mouver avec un peu plus de facilité. Soit il avait perdu tellement de sang que son sens de la douleur s'atténuait grandement, soit il s'y était habitué, à cette douleur. A nouveau totalement trempé, il bifurqua à l'angle d'une rue, débouchant sur ce qu'on aurait pu qualifier " d'avenue ", en restant dans le domaine de la banlieue bien entendu. Une sorte de grande rue, oui, bordée de nombreuses voitures dont la majorité avait les pneus crevés ou tout simplement absent. Il passa à côté de sacs éventrés, de cartouches d'armes, de seringues vides. Un vieux ballon de foot en lambeaux, un journal sale et détrempé. La route était inégale, défoncée, de nombreux cailloux et débris de verre la parsemaient - et il se douta que ce devait être difficile pour elle de suivre. Néanmoins, il ne prit pas la peine de l'attendre. Il savait de toute façon qu'au vu de sa blessure, il était lent, terriblement lent - par rapport à son allure habituelle tout du moins. Jeudi Noir leva la tête. Au loin, une grande ombre de détachait, plus sombres que les autres, plus imposante. Son chez-lui, oui. L'immeuble où il habitait. Il n'était pas franchement loin. Enfin. | |
| | | | Over Dose
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| | Sujet: Re: X. Count Your Last Blessings. Sam 18 Avr - 19:44 | |
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« Par là. »
Première surprise et pas des moindre, elle n’ut pas droit à l’un de ses propos plein de sarcasmes qui le caractérisait. Et seconde surprise, il ne lui avait pas dit de dégager, bien au contraire, il lui indiquait vaguement la route. Elle attendit cependant qu’il lui emboîte le pas, puis après avoir claquer la portière du véhicule, le suivit à distance. Son fauteuil n’était pas automatisé. Il fallait donc pousser les deux grandes roues à l’aide de grand mouvement de bras. Elle avait toujours détesté les machins électroniques, et si elle devait déjà s’équipé d’un téléphone mobile, l’horreur s’arrêterait là. Son boss dans un élan de générosité lui avait un jour acheté un très beau model, ergonomique et électrique. Il avait finit jeter par la fenêtre de son 46ème étages. De toute façon il lui arrivait fréquemment d’en perdre un lors d’une mission, autant que l’impacte financier reste, tant qu’a lui, restreint.
Ils tournèrent, pénétrant dans une large rue, une avenue en quelque sorte. Si la largeur de la route y fessait vaguement pensée, du côté de son état s’était tout de suite autre chose. Elle encaissa un premier coup dans un feulement. Elle était blessé merde. Elle concentra donc toute son attention sur le sol, évitant, contournant les nid de poules et autres bossent. Qu’elle idée de faire des routes pareil, c’était juste pour emmerdé les handicapé ou quoi ? Ses yeux bleu toujours fixé au sol, quelques détailles attirèrent son attention. C’était rue n’était pas propre, elle était même dégeulase. Balles, traîné de sang, préservatifs –enfin on allait pas faire chier les gens, tant qu’il en utilisait-, mégots de cigarettes, éclats de verre, canettes et … seringue. Elle s’immobilisa de suite, prunelles fixées sur l’objet en question. En était elle arrivé à ce point ? Car a première vue, la seringue n’avait pas été complètement vidé de sa substance avant d’avoir été jeté dans le caniveau. Elle se pencha en avant, jouant d’adresse pour ne pas tomber avant d’avoir refermé son emprise sur la seringue. La portant à une dizaine de centimètres de son visage, elle la renifla, cherchant à en deviné la substance. Elle en était convaincu… héroïne. Elle se mordit la lèvre inférieur qui déjà s’était retrouvé entaillé avant qu’il ne monte dans la voiture. Que faire …
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| | | | Jeudi Noir
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| | Sujet: Re: X. Count Your Last Blessings. Sam 18 Avr - 19:57 | |
| Si Jeudi Noir ne regardait pas où se trouvait Leisha, son odorat, en revanche, lui permettait d'évaluer la distance qui les séparait. Et là, alors que lui continuait de progresser au milieu de ce bordel qui représentait à merveille son quotidien, elle, elle s'était arrêtée. Il fit encore quelques pas, attendant de sentir l'odeur s'intensifier, signe qu'elle se rapprochait à nouveau. Mais rien. Il finit par s'arrêter et se retourner, scrutant les ténèbres de la nuit de ses yeux verts pour apercevoir la jeune femme. Elle était à quelques mètres derrière lui, semblant contempler un petit objet transparent. Il plissa les yeux, distinguant finalement ce qui l'avait somme toute conduite à s'arrêter. Ses pupilles fendues se réfractèrent légèrement lorsqu'il comprit que c'était là une seringue - et étant donné que c'était tout de même lui le fournisseur majeur du quartier, il pouvait supposer sans trop grandes chances de se tromper que c'était de l'héroïne qui avait été utilisée. Eh, elle foutait quoi ? Elle avait quand même pas l'intention de s'injecter les éventuels restants de drogue qui pouvaient encore se trouver là-dedans ?! Et pourtant, au vu de la façon dont elle détaillait l'objet, le doute n'était pas vraiment possible. Harassé, il finit par parler.
" Fais preuve d'intelligence au moins une fois dans ta vie et lâche cette merde, tu veux ? "
Il était coutume dans les bas quartiers de partager les seringues, aussi ces dernières véhiculaient un nombre impressionnant de maladies en tous genres, toutes relativement dangereuses pour la santé. Et puis, merde, quoi, elle était pas censée avoir un minimum d'honneur ? Fallait pas être conne à ce point, quand même. Jeudi Noir tourna la tête en direction de l'immeuble, puis regarda le sol. A ses pattes s'étendait du sang, son propre sang qui continuait de couler. Sa patte gauche était engourdie. Et, à bien y regarder, son corps entier aussi. Trop de sang. Bouge-toi, me fais pas perdre de temps. Si tu veux vraiment te défoncer la gueule, attends d'être chez moi, je te refilerais de quoi aller sur la Lune et pourquoi pas Pluton si tu veux, mais arrête de traîner, y a plus urgent à faire.
" C'est plus très loin. Arrête de trainer. "
Ou alors je me barre sans toi. A toi de voir, maintenant. | |
| | | | Over Dose
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| | Sujet: Re: X. Count Your Last Blessings. Sam 18 Avr - 20:30 | |
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« Fais preuve d'intelligence au moins une fois dans ta vie et lâche cette merde, tu veux ? »
Leisha redressa vivement la tête fixant le matou qui se détachait quelque peut de la noirceur des alentours. Entre bitume, nuit opaque et building grisâtre, si les nuances de noir était nombreuses, s’en était pas le cas niveau couleur. Un chat à la robe tricolore, pissant le sang, même à la lumière apauvrit des lampadaire des banlieues, ça se voyait.
Jetant un dernier coup à la seringue elle la laissa tombé au sol. Une cigarette. Elle avait besoin d’une cigarette. Elle passa sa main sur sa cuisse pour y dénicher le paquet, fidèle dans sa localisation, jarretière gauche. Elle saisit se qui était la dernière de son paquet entre ses lèvres, balançant l’emballage par terre. Un peu plus ou un peu moins, on allait pas hurler au service sanitaire de se ramener pour si peut. L’extrémité de sa clope s’enflamma, crépita et elle en inspira une grande bouffé pulmonaire. Leisha posa de nouveau ses mains sur les grandes roux de sont fauteuil et recommença à avancer, Cancer en route.
«- Je regardais juste, t’exicte pas… »
Se contenta t’elle de marmonner, pas bien sur qu’il l’ai entendu ou pas. De toute façon elle n’avait parler pour ne rien dire. Jetant un regard aux alentours, elle se demanda lequel de ses immeubles, tous aussi insalubre les un que les autres pouvait être le siens. Et pourquoi pas le plus sombre et le plus grand là bas juste à l’extrémité de la rue ? C’était bien son style d’emplacement...
Elle rattrapa la distance qui les séparait, s’en pour autant le dépasser, se plaisant à l’observé à son insu. Il y avait quelque chose de foncièrement malsain entre eux, ainsi qu’autre chose… par exemple, cette histoire de seringue. Si elle n’avait rien laissé paraître plus tôt elle avait espéré qu’il lui fasse une remarque la dissuadant de se piquer, c’était d’ailleurs vicieux de sa part fallait l'avouer.
Dernière édition par Over Dose le Sam 18 Avr - 20:52, édité 1 fois | |
| | | | Jeudi Noir
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| | Sujet: Re: X. Count Your Last Blessings. Sam 18 Avr - 20:48 | |
| " Je regardais juste, t'excite pas. "
Et comme il ne l'avait pas fait depuis quelques temps ce soir-là, il lui jeta un regard un brin méprisant. Il n'était pas aussi con que ça, tout de même... un brin énervé, il se retourna brusquement et reprit sa marche d'un pas un peu plus rapide. Que tout ça se termine et vite.
" Si tu regardais tout le monde comme ça, les gens d'ici auraient bien vite fait de te loger une balle au fond du crâne... ou une fourchette dans l'oeil. "
Même s'il se demandait si elle était déjà venue dans le coin. Les gens vivant dans les parages n'aimaient pas qu'on les dévisage, et même souvent se rebiffaient dès qu'on les regardait. Une sorte de monde de dépravation où la peur rendait mauvais. Un peu comme un chien qui vous mord quand vous l'effrayez. Sauf qu'ici, c'était un cran au-dessus.
Le bruit des roues du fauteuil qui passaient les obstacles parvint bientôt à nouveau à ses oreilles. Il accéléra encore un peu, chaque pas lui semblant une déchirure de plus au niveau de son épaule. Et finalement, après quelques longues minutes de marche où le silence était de mise - seulement entrecoupé de quelques rares grincements en provenance du fauteuil de mademoiselle la junkie - il se déporta légèrement sur la droite, effleurant un vieux lampadaire du bout de sa longue queue touffue qui se balançait au rythme de ses pas. Jeudi Noir longea silencieusement les murs délabrés par endroits du grand immeuble, passant à côté d'une vieille bicyclette rouillée et couverte de cendres. Dans le coin, les gens aimaient faire brûler les choses. Peut-être cherchaient-ils par là à se réchauffer... où à organiser de grands feux de joie. Et enfin, il atteint le léger renfoncement dans le mur où se trouvait la porte en bois abimée par le temps qui permettait d'accéder au hall du grand HLM. Enfin à l'abri de la pluie, Jeudi Noir se colla dans un coin, en profitant pour s'appuyer contre le mur et par la même occasion reprendre son souffle - tout en attendant Leisha. Il ferma les yeux, soupira profondément. Et sans clés, comment il faisait pour entrer ?
Un léger grommellement monta de sa gorge. Il se concentra, tentant d'ignorer la douleur et la fatigue. Ca ne marchait pas, putain. Il n'y arrivait pas, il ne parvenait pas à se...
Et soudainement, son corps s'allongea. De chat il passa à homme. Prit d'un nouveau vertige par cette soudaine transformation, il vacilla et se rattrapa au mur qui lui avait servi d'appui précédemment. Jûshi soupira de nouveau, sentant enfin qu'il touchait au but. Ignorant la sensation de malaise qui affluait de nouveau en lui, il porta la main à sa poche - la droite cette fois-ci, où ne se trouvait pas son paquet de cigarettes - et y débusqua ses clés. Il leva une main légèrement tremblante jusqu'à la serrure, et dut s'y reprendre à trois fois avant de réussir à entrer la petite tige métallique dans l'emplacement qui lui était réservé. Il tourna. Et enfin, la porte s'ouvrit. Soulagé, il pénétra brusquement dans l'immeuble, s'adossant brusquement au mur le plus proche. Ici aussi, ce n'était pas franchement en bon état. Une légère odeur de poussière flottait dans l'air - les femmes de ménage ne venant pas jusqu'ici. Il inspira profondément, reprenant ses esprits. S'ébouriffa légèrement les cheveux dans un geste visant surtout à les débarrasser d'un surplus d'eau. Et il attendit. La porte était toujours entrouverte. | |
| | | | Over Dose
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| | Sujet: Re: X. Count Your Last Blessings. Sam 18 Avr - 21:48 | |
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Nouvelle remarque désobligeance de la part de Jûshi qu’elle ignora, -comme pour changer-, préférant se concentrer à éviter les obstacles routiers qui venait encombrer le passage de son fauteuil roulant. Autrefois, ses jambes avaient eut toute leur utilité et puis… « la vie qui nous abîmes un peu tous » avait fait son chemin par dessus le cadavre des jambes de sa forme bipèdienne. C’était un souvenir douloureux, sous le plan mentale en autre, mais encore plus sur le plan physique. Elle frissonna à cette pensée, accélérant le mouvement rotatif de ses bras en voyant Jûshi se déporter sur sa droite et commencer à longer le mur du bâtiment qui s’effritait.
Passant devant une bicyclette calciné, elle esquissa un léger sourire. De tout temps les bipèdes avaient ressenti le besoin de brûler des choses. Les choses changeaient selon les époques, les lieux, les niveaux sociaux, mais au final tout ce petit monde n’inspirait qu’a la pyromanie. Des siècles auparavant, au moyen âge, c’était les hérétiques et des chats que brûlaient vicieusement les acteurs religieux. A l’heure actuel, dans les églises, on se contentait des cierges. Ici, dans la banlieue c’était tant tôt le matériel communautaire, tant tôt la propriété d’autrui, cette bicyclette en l’occurrence en faisait partie.
Continuant son chemin, elle put constater que la porte de l’immeuble demeurait entre ouverte et dans l’embrasure de vingt centimètres elle remarqua le corps humain de Jûshi adossé à l’un des quatre mur de l’intérieur. A la base elle était venu pour lui ouvrir la porte, n’étant pas sur qu’il parviendrait à se transformer. A présent que c’était chose faite, elle n’avait plus rien à faire ici.
Leisha immobilisa son fauteuil et en se penchant vers l’avant repoussa la porte un peu plus loin dont elle en bloqua la fermeture par l’interposition de son dossier. Elle huma l’endroit, en fronçant quelque peut des sourcils identifiant une importante quantité de poussière et, d’humidité aussi. Elle jeta un coup d’œil rapide au plafond craquelé et gondolé, oui, l’humidité.
Sentant par elle même qu’elle était entrain de tournée au tour du pot, pour une raison qui l’échappait, elle lança un regard à l’homme qui semblait souffrir, adossé contre sa paroi.
«- bon… tu me fais un crédit ? »
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| | | | Jeudi Noir
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| | Sujet: Re: X. Count Your Last Blessings. Sam 18 Avr - 23:40 | |
| " Bon... tu me fais crédit ? "
Les yeux bleus de Jûshi glissèrent dans sa direction. Il la regarda silencieusement, toujours adossé contre un mur sans lequel il serait sans doute par terre à ce moment-là. L'envie de la renvoyer bouler le prit, mais le fait de la revoir en train de contempler comme une espèce d'aliénée l'autre seringue dégueulasse réussit à le convaincre d'être, pour une fois, un minimum sympathique. Il finit par soupirer de nouveau et décolla enfin son dos du mur pour s'éloigner dans le couloir que formait le hall. Sa main droite sur son épaule gauche, comme si cela avait pu d'une quelconque façon atténuer sa douleur.
" Ai-je vraiment le choix ? "
En quelques mètres, il se retrouva face aux escaliers. Prenant son courage à deux mains, il commença à les gravir. Puis ralentit, et finit par s'arrêter. Ahah. Et comment elle allait faire pour monter, elle, avec son fauteuil roulant ? Il lui aurait bien dit de rester en bas le temps qu'il aille chercher ce dont elle avait besoin... mais il était hors de question qu'il redescende - pour tout remonter - une fois arrivé là-haut. Il descendit donc les quelques marches qu'il avait franchies pour s'arrêter face à la vieille cage d'ascenseur. C'était ce type de vieil appareil qui offrait peu de place et entouré par une vieille grille à fines mailles. Du mois, du métal. Peut-être que dans le passé, cet immeuble avait été resplendissant. Sa taille imposante et les restes visibles de son architecture le laissaient en tout cas penser. Mais c'était fini, maintenant. La pauvreté avait envahi les lieux et avait tout ravagé. Ne restaient derrière son passage qu'un tas d'être déchus et brisés. Peut-être en faisait-il lui aussi partie.
Il leva la main vers le bouton qui servait à appeler l'engin. Hésita un instant - cette chose avait-elle jamais pu servir ? Était-elle en état de fonctionner ? Il en doutait. Et finalement, il appuya dessus. Il y eut quelques secondes de silences, secondes qui lui parurent durer une éternité. Et finalement, un bruit de rouages qui s'enclenchent, une machine qui se met en route. L'ascenseur descendait. Il arriva finalement, s'arrêta dans un tremblement qui laissait penser qu'il était à deux doigts de céder. Ne bougea plus. Jûshi tira sur la lourde porte qui en barrait l'entrée. Elle s'ouvrit. Il grimpa, une pointe d'appréhension lui nouant la gorge - il n'avait jamais fait confiance en ces objets-là - et veilla à maintenir la porte ouverte de sa main droite... pour que Leisha puisse passer. A croire qu'il en devenait presque gentleman. Et tandis qu'il l'attendait, il avisa les nombreux boutons disposés en colonne sur un cadran. Vingt-trois étages. Lui s'arrêtait au quatrième. Il leva difficilement la main gauche pour appuyer sur celui qui l'intéressait. Et la laissa tomber une fois que ce fut fait. | |
| | | | Over Dose
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| | Sujet: Re: X. Count Your Last Blessings. Dim 19 Avr - 19:04 | |
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« Ai-je vraiment le choix ? »
Et il commença à gravir les marches de l’escalier. Leisha haussa un sourcil, elle qui avait oublié ses roulettes volantes, c’était pas de chance dit donc. Elle ne broncha pas, le voyant déjà s’arrêter et pivoter pour redescendre les quelques marches qu’il venait de gravir.
Un détail du hall lui ayant échappé jusqu'à présent attira son attention quand Jûshi pressa un gros bouton poussiéreux: un ascenseur. Moment de silence et enfin le bruit du mécanisme qui se mettait en place. La plupart des gens normaux n’auraient jamais accepté de monter là dedans et ça auraient été tout à leur honneur. Tant qu’a eux, c’était qu’ils n’étaient pas spécialement « normaux », et n’avait surtout pas le choix. Voyant déjà Jûshi tirer la porte grillagé, elle reposa ses mains sur les roues de son fauteuil, pour le suivre dans son expédition incertaine. Le bruit, grinçant et vacillant qu’avait émit la chose en arrivant à destination laissait supposer que son état de marche était incertaine. Il manquerait plus qu’il reste coincé en boite, tout les deux la dedans. Elle imaginait déjà la scène. Il faudrait monter sur l’ascenseur et essayer de grimper assez haut pour atteindre l’étage suivant pour se donné une chance de s’en sortir. Bien sur l’exercice lui serrait probablement impossible.
Sur ses pensées positive elle tenta de rentrer dans le compartiment, dont l’homme tenait la porte ouverte pour le passage de son fauteuil. C’est qu’il en deviendrait presque galant, dommage que ça ne lui allait pas. L’espace étant trop restreint pour faire un demi tour et qu’elle détestait l’idée de se trouvé dos à la porte, elle était donc rentrée en marche arrière, pas évidant certes mais elle était à présent rendu.
Son regard se tourna vers Jûshi, se demandant si elle aurait dut le gratifier d’un « merci ». C’était le genre de choses que disait les gens normaux, et c’était valable même pour ceux de la banlieue. Leisha avait pour mot d’ordre de ne pas rechigner devant les nouvelles expériences, elle se lança donc même si elle aurait tout aussi bien put balancer cette formule de politesse par la fenêtre, comme elle l’avait fait avec le fauteuil roulant électronique.
«- Merci. »
Elle avait bien faillit y passé par strangulation, mais hormis son regard dépité, le ton de sa voie, bien que froide, ne trahissait pas ses sentiments.
Bon qu’elle étage ? Au vu du regard de Jûshi sur les petits boutons tout portait à croire qu’il ne s’envolait pas faire l’infini et l’au-delà mais vers les étages 3, 4 ou 5.
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| | | | Jeudi Noir
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| | Sujet: Re: X. Count Your Last Blessings. Dim 19 Avr - 19:41 | |
| " Merci. "
Il ne répondit pas, laissant simplement la porte se refermer derrière elle. Il y eut un nouveau grondement mécanique, une secousse. L'ascenseur s'ébranla et commença finalement sa lente ascension vers les sombres hauteurs du haut bâtiment. Enfin, hauteurs... vers les quelques étages supérieurs, étant donné qu'ils n'allaient pas bien loin. Jûshi s'adossa de nouveau contre ce qui était l'équivalent d'un mur, sachant pourtant que son répit ne serait pas de longue durée. La cage dans laquelle ils se trouvaient avançaient certes lentement, mais bien trop vite pour lui. Et d'ailleurs, au bout de quelques instants qui lui semblèrent bien trop courts, il y eut une nouvelle secousse et ils s'arrêtèrent. Jûshi décolla son dos de la grille contre laquelle il s'appuyait, et se pencha pour ouvrir la porte. Attendant qu'elle daigne sortir pour pouvoir passer à son tour. Allez, bouge-toi, je vais pas rester gentil trop longtemps, hein.
Il soupira. Il avait déjà fait une bonne partie du chemin, mais il n'était pas sorti d'affaire pour autant. S'il était enfin sur le point de rentrer chez-lui... il lui fallait encore retirer la balle et refermer la plaie - après l'avoir désinfecté, et même s'il n'était pas particulièrement douillet, il savait que ça allait faire mal. Et puis, refiler sa dose à l'autre et la laisser partir. Après, il pourrait enfin s'allonger et dormir. S'il était toujours en vie d'ici-là. Sa tête tournait toujours horriblement. Ca allait être dur, autant pour déloger le projectile que recoudre la blessure. Il s'estimait tout de même heureux de ne pas s'être bourré la gueule, sinon ça aurait été une véritable boucherie. Steack de Jûshi, qui veut, qui veut...
Un léger tremblement le ramena sur terre. Il leva les yeux. Décidément, cet ascenseur n'était pas sûr. Au moins, il était sûr que même si elle savait où il habitait - enfin, à peu près, ils avaient marché de nuit, elle était presque ivre et elle aussi blessée, donc question repérage il y avait mieux - elle ne risquait pas de débarquer chez lui à l'improviste pour l'emmerder. A moins d'être totalement suicidaire, chose qu'il soupçonnait tout de même légèrement chez elle. | |
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| | Sujet: Re: X. Count Your Last Blessings. Dim 19 Avr - 21:32 | |
|
Il pressa le bouton. C’était donc le quatrième étage.
Les sens en alerte, Leisha retenait son souffle, pas vraiment super décontracter en vue des sons de grincements et turbulence de l’engin. Elle fixait les numéro à demi effacé placardé sur les boutons qui s’illuminait d’une lumière saturé au fur et à mesure que l’ascenseur passait les niveaux. Second étage. Elle s’autorisa un rapide coup d’œil au dealeur qui s’était de nouveau adossé à l’une des paroi de l’habitacle. Il semblait avoir mal. D’ailleurs c’était aussi son cas. A la différence qu’elle en avait l’habitude, qu’elle était confortablement assise dans son fauteuil et qu’elle s’était auto anesthésié à l’alcool. Troisième Etage. On ne pouvait pas franchement dire que ça l’antiquité qui les transportait fessait preuve de rapidité. Encore heureux qu’ils n’avaient pas pour objectif d’aller jusqu’au toi, elle serrait morte asphyxié à demi parcours. Quatrième Etage. Expiration. Nouvelle bouffée à sa cigarette qui en arrivait presque à la fin de sa combustion. Jûshi ouvrit la porte, la laissant passé. Elle passa, l’attendant à son tour.
Elle lança un regard aux alentours, essayant de trouver de quelle porte il s’agissait. A première vu, il n’y avait pas d’indice qui lui sautait aux yeux. Mais elle doutait que le lieux puise trahir son odorat. Portant une main à sa clope, qui à présent ressemblait plus à un mégot, elle entrouvrit la bouche, humant les environs. Il ne fallait pas oublier que Leisha était un chat, enfin une chatte, et qu’elle se repérait bien plus que les humains normaux en se servant de ses sens. Tournant un peu dans l’étage, les odeurs envahir son canal nasal. Y’avait beaucoup d’odeur d’héroïne et autre substances dans cette immeuble. Elle s’attarda donc plutôt sur l’amas de senteurs, qui va de l’odeur de son shampoing jusqu'à celle du vibre vestimentaire, en passant pas la sueur et autre. Bref toute les senteurs qu’on avait plus ou moins sur soit et qui nous donnait une odeur propre et unique. Oui, il fallait l’avouer Leisha avait un très bon nez. Celle là. Elle s’immobilisa devant le pallier d’une porte lançant un regard au coin à Jûshi. Elle n’était pas tueuse à gage pour rien. Dans un monde un peu moins pourrit elle aurrait s'en doute put être une enquêtrice de choix...
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| | Sujet: Re: X. Count Your Last Blessings. Dim 19 Avr - 21:56 | |
| Leisha se décida enfin à sortir, et il put lui emboîter le pas.
Sentant un sentiment de délivrance qui s'immisçait en lui alors qu'il approchait de son appartement, il se retrouva sur le pallier du quatrième étage. Humant avec soulagement l'odeur familière qui emplissait habituellement l'espace. Ce n'était pas franchement une odeur agréable, sans être pour autant repoussante. Si les " non-initiés " ne pouvaient le savoir, cet immeuble était sans doute l'un des mieux " côtés " du quartier, dans l'optique où l'on puisse tenir ce genre de propos en de telles circonstances. Vivre ici demandait un minimum de revenus ou de trafiques... en résumé, un simple pauvre ne pouvait demeurer ici. C'était en quelque sorte le lieu de résidence de la surclasse des pauvres. Et en entrant dans les appartements, on s'en rendait bien compte, car au lieu de se retrouver comme on aurait pu s'y attendre dans une sorte de minuscule studio crasseux, on se retrouvait agréablement surpris en découvrant un plus ou moins vaste lieu de vie assez agréable et confortable. Si son propriétaire était bien entendu du genre à s'occuper un tant soit peu de la propreté de son lieu de vie - et c'était le cas de Jûshi.
Alors qu'il se délectait du fait de rentrer enfin au bercail, il constata que Leisha s'était déjà éloignée... et semblait attendre devant chez lui. Sans un mot, il la rejoignit et lui passa devant, ses clés toujours en main. Il introduit cette fois-ci sans problèmes la clé dans la serrure, et s'arrêta un instant. Savourant cet instant tant attendu, un léger sourire au coin des lèvres.
" Touche à rien. "
Et il donna le déclic qui fit s'ouvrir la porte, le plongeant de nouveau dans ce monde qu'il aimait tant. Son monde à lui. Son univers intouchable. Il pénétra dans dans l'appartement, s'avança dans l'obscurité. Fit trois pas sur la gauche, et d'un geste aveugle mais précis, appuya sur l'interrupteur. Et la lumière fut.
Le salon. La table, l'ordinateur portable, un bonnet, deux écharpes. Pas de chemise sur les chaises, juste une veste. Ici, un écran HD - ce n'était pas parce qu'il vivait ici qu'il n'avait pas les moyens de se payer un certain confort -, là, le vieux sofa qu'il ne changerait jamais, sur lequel se trouvaient l'oreiller et la couverture qui bâtissaient ses nuits. Là-bas, dans le coin près de d'une porte vitrée qui menait à un petit balcon, l'ancien piano usé par le temps. A l'opposé, l'espèce de bar qui délimitait la cuisine - l'idée d'avoir cette dernière dans la pièce principale lui avait toujours plu. C'était spacieux, bien espacé. C'était très bien ainsi. Il regarda autour de lui, son regard se posa sur la porte qui donnait accès à la salle de bain. Là où se trouvaient compresses et désinfectants. Et merde. | |
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| | Sujet: Re: X. Count Your Last Blessings. Lun 20 Avr - 20:09 | |
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Clik. Bruit de clef qui fait son job’ en résumé. Jûshi pénétra en premier dans son appartement d’un pas qu’on aurait presque put jugé de victorieux. Tant qu’a elle, elle préférait attendre que l’interrupteur soit enfoncé et que la lumière soit, pour s’y aventurer. Trois pas à gauche et la lumière artificielle vient éclairer la pièce principal: le salon et accessoirement la cuisine. En un mouvement de bras elle franchit la porte et la referma derrière eux.
Moment de silence. Leisha observait en silence, sentant que le moment était quasiment religieux. Le sanctuaire Jûshi. Un coin salon, voir même dortoir à en juger par la couverture et l’oreiller qui était plus ou moins rangé sur le canapé et un coin cuisine, avec un comptoir américain. Son regard refit le tour de la pièce, s’attardant sur cette fois ci sur les détails. L’ordinateur qui trônait sur la table ne lui échappa pas, lui arrachant un froncement de sourcil bien vite disparu à la vision du piano. Il était d’une simplicité exagéré face à la monstruosité de son énorme piano à queue d’un blanc impeccable au quel elle ne touchait d’ailleurs pratiquement pas. Pas assez ceci, pas assez cela malgré le prix qu’il lui avait coûté. A croire que l’âme des choses ne s’achetait pas.
En fessant de nouveau avancer son fauteuil dans la pièce, elle remarqua la direction qu’avait prit les yeux bleu nuit de Jûshi. Une porte. La salle de bain sans doute.
«- Tu attends de crever sur le palier de la porte pour y allé ? Je ne toucherais à rien. »
Promesse difficile à tenir car elle avait terriblement envie de s’asseoir en face de l’instrument, dévoiler les touches qui serraient légèrement jaunis, et pourquoi pas y poser ses mains. Ebben … c’est ça qu’elle avait envie de jouer. C’était une chanson très connu de l’opéra de la Wally, une histoire d’amour tragique, comme pour changer.
Elle recula vers le canapé, calla son fauteuil, et se souleva à l’aide de ses bras jusqu'à retomber sur le cuir. Très bien, il allait se soignez, lui donner se dont elle avait besoin et elle repartirait chez elle, rien de plus.
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| | Sujet: Re: X. Count Your Last Blessings. Lun 20 Avr - 20:52 | |
| " Tu attends de crever sur le palier de la porte pour y allé ? Je ne toucherais à rien. "
Le regard de Jûshi passa de la porte de la salle de bains à la blonde sur son fauteuil. Il y avait plutôt intérêt à ce qu'elle ne touche à rien... sauf peut-être à ce qu'elle cherchait. Si elle prenait sa came tandis que lui jouait à l'apprenti couturière, il gagnerait du temps et retrouverait bien rapidement sa solitude tant espérée. Il regarda un instant autour de lui, et désigna d'un bref signe de tête une petite caisse noire, dans un coin près d'une grande étagère où s'exposaient à la vue du monde - enfin, au vu de la sociabilité de Jûshi, à la vue de personne sauf lui - divers livres en tous genres, appartenant généralement au registre des bouquins de médecine et autres encyclopédies incompréhensibles pour nombre de gens. Oui, c'était comme ça qu'il passait le temps. Une bonne façon de s'instruire, étant donné qu'il en avait les capacités.
" Un sachet, là-dedans. Il y en a exactement 436, t'avise pas d'en prendre deux. Ou plus. Juste un. "
Maniaquerie quasi-maladive, comportement compulsif. Besoin de tout contrôler, toujours. Soucis des détails infimes qui n'intéressent que lui. Mais voyons le bon côté des choses, pas névrosé pour deux sous. Ces quelques paroles venaient de cerner tout le trouble de la personnalité Jûshi.
Sans rien ajouter, il tourna les talons. Et marcha d'un pas rapide en direction de la salle de bain, dont il ferma brusquement la porte derrière lui après en avoir allumé la lumière. La salle de bain n'était pas franchement grande, sans pour autant être petite. De taille moyenne en somme. Pas de superflu. Un lavabo surmonté d'un miroir, une douche. Et des étagères. Il se dirigea vers l'une d'entre elles et en ouvrit les battants, laissant apparaître un nombre impressionnant de boîtes en tous genres. Son regard en parcourut les étages. Il attrapa d'un geste vif quelques paquets et ce qu'on aurait pu voir comme une petite trousse. Ramenant tout son joli petit paquetage jusqu'au lavabo, posa le tout sur un endroit prévu à cet effet et sortit de l'une des boîtes une bouteille de désinfectant. Alcool à 90°. Mon Dieu, ça allait faire mal. Il manquerait plus qu'il s'évanouisse de douleur après avoir trimé tout ce temps et il aurait été bon pour la défenestration tant ça aurait été ridicule. Légèrement rebuté à l'idée d'en voir de toutes les couleurs, il serra les dents, en humidifia un coton et... évidemment, masculinité oblige, s'écrasa le tout en plein sur sa blessure au cou sans aucune pitié. L'effet fut immédiat, et bien que la plaie ne soit pas grave, il fallait reconnaître que ce n'était pas agréable. Laissant là le coton tortionnaire, il sortit rapidement une compresse et l'appliqua sur l'actuelle cause de ses plus grandes souffrances. Accrocha le tout avec du sparadrap. Bon. Ca c'était fait. L'entrée passée, on avait plus qu'à passer au plat principal. Maintenant qu'il avait un miroir à sa disposition, Jûshi pouvait contempler avec plus d'attention le joli trou dans son épaule. C'était pas très beau à voir, ça pissait encore le sang, et il en était d'ailleurs couvert. Dans le genre " look psychopathe en puissance ", c'était pas mal. Ca devait bien s'accorder avec sa gueule de tordu. Mh... ne dérivons pas. Première étape. On enlève la balle. Mh... super. N'ayant pas l'intention de trifouiller comme un bourrin dans son épaule - faisons dans le raffinement -, il regarda de nouveau autour de lui. Pince à épiler. Et merde. C'était dans ces moments-là qu'on regrettait franchement de pas être une femme - ou encore de pas s'en coltiner une à la maison. Maudit soit-il. Les pharmacies étaient ouvertes à cette heure-ci ? | |
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| | Sujet: Re: X. Count Your Last Blessings. Lun 20 Avr - 21:42 | |
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« Un sachet, là-dedans. Il y en a exactement 436, t'avise pas d'en prendre deux. Ou plus. Juste un. »
436… maniaque sur les bord le dealeur ?! Elle attendit qu’il disparaisse, pour de nouveau retrouver l’humidité de son fauteuil et se déplacer jusqu’a l’étagère qu’il lui avait indiqué. Elle aurait très bien put se traîner, mais il y aurait eut des chances que ça salisse le sol, et même si se n’était pas elle qui aurait fait le ménage, elle fessait preuve d’un minimum de savoir vivre.
Leisha parcouru les étages des yeux, tout en se saisissant d’une main de la boite en question. On en apprenait souvent plus sur les gens en observant leur quotidien qu’en leur posant des questions. Etant donné que Jûshi ne répondait pas à ses questions et qu’elle ne lui en demandait pas spécial, elle ne doutait pas de la tangibilité de cette phrase. Bouquins de médecine. Encyclopédie … dictionnaire de Russe ? Elle tendit sa main libre vers le haut, tentant de s’en emparer. Trop haut. Encore du mobilier inadapté aux handicapés. De toute façon elle n’avait pas besoin de ce dictionnaire, c’était un geste à la con. Ouvrant la boite. Elle en farfouilla le contenu, mettant du désordre dans l’alignement parfait des petits sachets de poudres blanche … oui, 436. Enfin 435, vu qu’elle en déposa un sur ses jambes. Miracle absolu, elle dénicha aussi une seringue. Il était vrai que l’héroïne pouvais se consommer par la simple inhalation de la poudre mais étant donné qu’elle avait à porté de main tout se qui lui était nécessaire pour se l’injecter, autant faire comme chez elle. Elle replaça avec exactitude le coffret à son emplacement initial et prit la direction du comptoir américain.
Certes, elle avait dit qu’elle ne toucherait à rien. Cependant Jûshi lui avait donné la permission de se droguer alors pourquoi pas de se faire chauffer un peu d’eau pour dissolve sa dose ? Elle ouvrit un premier placard en silence, puis un second et un troisième. Ne dénichant une casserole qu’au bout de la sixième tentative. Dilemme suivant, l’ouverture du robinet. Bruyant ? Exactement. Alors allons y pour une bouteille d’eau minérale. Allumage de la plaque à cuisson, incorporation du contenu du sachet au liquide et c’était partie pour dix bonne minute d’attente dans la joie et la bonne humeur. Elle déposa la seringue encore emballé dans son film plastique sur l’espace de travail de la cuisinière, puis croisa les bras contre sa poitrine tout en observant l’avancement de son shoot.
Cela n’avançait pas très vite et l’attente lui rappelait les tiraillements de ses chairs à son flanc. Leisha jeta un coup d’œil rapide à sa plaie, se qui lui remémora se que devait être entrain de faire Jûshi dans la pièce d’a côté. Arrivé chez elle il lui faudrait elle aussi penser à se recoudre, quoi qu’elle ne le ferrait sans doute pas elle même, l’organisation mafieuse à laquelle elle appartenait avait qu’excellent médecin et chirurgiens engagé spécialement pour se genre de problème.
N’y tenant plus, allez savoir si c’était du remord, de l’ennuie ou autre, elle reposa ses deux mains sur les roues de son fauteuil et se poussa jusqu'à la porte de la salle de bain. Restant un court moment silencieuse, elle tapa deux petit coup ferme sur le bois.
«- En vie ? » * Russian Speaking *
Oui, elle trouvait un « ça va » bien trop inadapté et sûrement trop sarcastique quand on venait de se prendre une balle dans l’épaule. Tant qu’a l’usage de sa langue d’origine, c’était plus dut à sa fatigue qu’a l’allusion à sa découverte du dictionnaire sur son étagère.
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| | Sujet: Re: X. Count Your Last Blessings. Lun 20 Avr - 22:10 | |
| Deux coups frappés à sa porte et il leva les yeux, oubliant un instant ses histoires d'outils de torture féminins. Mh, tortionnaire. Il aurait été parfait dans ce job, il en était sûr.
Quelques brefs mots d'un jargon qui s'avérait être du Russe. En vie, hein ? A peu près, oui. Mais elle pouvait pas s'occuper de ses histoires d'héroïne dans son coin ? Elle s'était déjà défoncée la gueule ou était aussi handicapée mentale et incapable de comprendre ce qu'il lui disait ? La caisse noire. Pas compliqué, pourtant. Il la lui avait même montrée.
" Ta gueule. "
Léger grognement. Elle n'avait pas de pince à épiler sur elle, par hasard ? Dans sa super jarretière range-tout effet mobile home. Oh, et puis... il n'était même pas sûr, en fin de compte, que ça lui serait utile. Une pince à épiler, c'était prévu pour autre chose que des balles. Une pince tout court alors ? Mais bien sûr. Il était quand même pas masochiste. Excédé, Jûshi s'appuya sur le lavabo - ce geste réveillant sa douleur à l'épaule - et ferma les yeux, tentant de remettre ses idées en place. Bon. Si la balle n'était pas allée trop profond... il pourrait toujours tenter d'y aller à la main, même si ça le rebutait franchement. Okay. En plus, il était maigre, c'était pratique. Un sac d'os. Son omoplate avait dû stopper le tout. Et merde, il fallait espérer qu'il n'y ait pas eu de projection. D'autant plus que le fait qu'il ait marché un certain temps sous son apparence féline avait bien remué le tout - bonjour les tissus déchirés. Quel con. Il aurait dû se barrer directement. Abruti, va. Non, abrutie. Quelle idée de lui tirer dessus, hein ?
Il soupira. Arrête de dériver, tu la maudiras plus tard. Il y avait plus important à faire. Il ouvrit le robinet. Eau propre. Enfin... il ne fallait pas oublier où il vivait. C'était bien pour ça qu'il faisait l'effort d'acheter des bouteilles plutôt que de consommer l'eau du robinet. Oh, certes, l'immeuble où il logeait était un cas à part, et il avait trafiqué quelques trucs le jour de son emménagement pour s'assurer d'avoir une eau propre - ne serait-ce que pour se doucher. Mais il préférait ne pas tenter le diable. Enfin, ça devait toujours être plus propre que l'eau bénite dégueulasse qu'elle avait utilisé, elle. Il appliqua de l'eau sur sa plaie, nettoyant le sang. Oh. Ca faisait mal, tiens. Si le simple fait de mouiller la blessure lui faisait cet effet... non, il penserait à l'alcool plus tard. Finalement, il aurait mieux fait de se bourrer la gueule, lui aussi. Héroïne ? Il était quand même pas con à ce point. S'il était défoncé, qui plus est, il risquait de transformer la scène en véritable film d'horreur.
Jûshi continua de laver la plaie, laissant s'écouler le sang - son jean était foutu, c'était à présent sûr. Maintenant, c'était un peu plus visible. Même si ça continuait de saigner. Et il ne voyait pas la balle. Les yeux plissés, il approcha sa main de la blessure et tenta d'y introduire le doigt, ne serait-ce que pour évaluer l'endroit où se trouvait ce putain de morceau de métal qui lui pourrissait la vie. C'est avec horreur qu'il s'aperçut que c'était encore plus douloureux que ce qu'il imaginait. Et que la balle était visiblement bien installée dans son épaule. Elle était allée loin. Merde. Il grogna de nouveau, grognement mélangeant rage et douleur - les deux allaient plutôt bien ensemble. Lui, il n'y arriverait sans doute pas. S'il était loin d'être gros, il n'avait pas les doigts assez fins. Il tourna la tête vers la porte. Elle ? Ah ça non. Non merci, non, non, non. Oui ? Non putain. Sors de là, idée stupide. Mh. Couteau. Charcuterie ? Couteau. Couteau ? Couteau cuisine. Petit couteau cuisine ?
" FAIT CHIER. "
Rage profonde. Laissant là ses paquets, il se dirigea d'un pas rapide vers la porte, l'ouvrit à la volée sans faire attention à celle qui se trouvait juste derrière. Son regard se posa sur le comptoir. Cuisine. Y avait quelque chose sur le feu. Il lui avait dit de ne toucher à rien... il se mordit légèrement la lèvre inférieure. Enervement, disparais sur le champ. Merci. Il penserait à ça plus tard. Sans lui adresser un seul regard, il alla jusqu'à la cuisine. Tiroirs. Couteaux. Okay. Bon, on prend lequel, maintenant ? Et pourquoi pas une fourchette, hein ? Non, couteau. Ampute-toi le bras tant que t'y es. Il en attrapa un, celui qui offrait la lame la plus fine - aussi con que cela eut pu paraître, Jûshi était d'ailleurs un excellent cuisinier, mais ne mangeait que très rarement ce qu'il cuisinait, ceci étant dû à un profond manque d'appétit qui expliquait notamment sa corpulence de poids-plume. Mais passons.
Couteau. Mh. Ca allait être marrant, tiens. | |
| | | | Over Dose
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| | Sujet: Re: X. Count Your Last Blessings. Mar 21 Avr - 18:27 | |
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« Ta gueule. »
Allons bon. Leisha laissa échapper un soupire excédé, lançant un regard en direction de la cuisinière: Et cette putain d’eau qui ne voulait pas rentrer en ébullition. On aurait presque put croire à une erreur technique, se qui aurait été possible étant donné qu’elle n’avait jamais fait de la cuisine par elle même. Dans son enfance elle avait eut des domestiques, ou c’était son frère qui s’y collait. Faisant des miracles, des chefs d’œuvres même, avec des aliments totalement improbable. Puis un peu plu tard c’était « l’entreprise » Klyucnykova qui lui avait préparer ses repas, ou plus précisément ses domestiques personnelles. Mais tout de même, faire chauffer de l’eau… Elle avait peut être oublier d’appuyer sur un bouton.
Absorber dans ses réflexions culinaire, elle sursauta quand la porte de la salle de bain claqua.
« FAIT CHIER. »
Jûshi. Elle le regarda, septique, s’éloigner à grand pas vers sa casserole qui mijotait … ou pas. Enervé ? Elle fit pivoté son fauteuil et le suivit sans se presser. Jetant un coup d’œil à l’intérieur de la casserole: une très légère vapeur s’en dégageait signe que, finalement, elle s’avait faire bouillir de l’eau sans appareil superflu. Se saisissant d’une cuillère en bois au long manche, elle remua la poudreuse blanchâtre qui restait un peu fond, et déjà eau et héroïne commençait à se mélanger dans la joie et la bonne humeur. Elle se pencha par dessus la casserole, chassant la vapeur vers son nez. Ça serrait parfait d’ici quatre petite minutes.
Leisha se retourna vers l’homme qui s’était déjà emparé d’un couteau. Le genre de couteau, petit, tranchant, le genre de couteau qui sans même être à destination de la viande pouvait vous tuer ou sérieusement vous endommager. Devinant ses intentions, elle lui agrippa la poignet en un mouvement vif et inattendu. La jeune femme restait certainement d’une force bien plus modeste que son dealeur, aussi elle ne cherchait pas vraiment à lui faire lâcher l’instrument par la force se qui pouvait expliquer le peu de pression qu’elle exerçait sur son bras.
« Et tu comptes t’enfoncer ça dans une plaie que tu ne trouves pas assez sanguinolente et grande à ton goût ?! »
De sa main libre elle s’empara du couteau par la lame, étant donné qu’il en tenait le manche et le lui arracha en un mouvement plus ferme.
« Merde. »
Petit murmure avant de lâcher l’instrument sur l’espace de travail de la cuisine. Elle approcha la main de son visage, s’apercevant écœuré qu’elle s’était magistralement entaillé la paume d’une large coupure même si superficielle elle était.
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| | Sujet: Re: X. Count Your Last Blessings. Mar 21 Avr - 18:57 | |
| Mh, couteau. Okay. Restait plus qu'à jouer à l'apprenti doc...
Une main sembla soudainement apparaître de nulle part, s'agrippant à son poignet. Surpris, il baissa les yeux vers l'endroit d'où elle semblait provenir, remontant le long du bras pour s'apercevoir qu'il n'appartenait à nulle autre que... Leisha. Oh. T'es toujours là, toi ?
" Et tu comptes t’enfoncer ça dans une plaie que tu ne trouves pas assez sanguinolente et grande à ton goût ?! "
Il la regarda sans un mot, toujours surpris - à croire qu'il en avait totalement oublié la situation présente, parce que franchement, c'était limite s'il n'avait pas eu envie de lui hurler de sortir de chez lui parce qu'elle n'avait rien à faire ici et d'ailleurs qu'est-ce qu'elle foutait là hein ? Et puis finalement ses lèvres s'étirèrent légèrement un sourire... amusé. Holy Shit. Il a sourit.
" J'ai toujours aimé les films gores. "
Ce qui était totalement faux. Les trucs sanguinolents à souhait, sans aucune intrigue ou chose valable derrière, il n'avait jamais aimé. Peut-être que le fait de voir des trucs dégueulasses exposés au yeux du monde sans autre raison que le plaisir de choquer et de faire aussi trash que possible lui rappelait cette scène de sa plus tendre enfance qui avait fait de lui ce qu'il était aujourd'hui. Oh, cette fille dont on répand les boyaux sur le trottoir... c'est marrant, mais si c'était un chat, on pourrait croire que c'est ma mère. Heureux souvenirs d'une jeunesse révolue. Laissez-moi m'endormir sous la berceuse de votre mélodie funeste.
Ses divagations s'arrêtèrent là car on lui arracha bien vite le couteau des mains. Rajoutant encore un peu de fluide rouge à cette merveilleuse scène digne d'une tragi-comédie pour amateurs d'humour noir. Elle avait été prendre le couteau par lame. Pas besoin de s'énerver. Il aurait pu le lui donner. Du coup, elle saignait de nouveau. Et l'envie de sortir quelque chose d'inapproprié pointait de nouveau en lui.
" Évite d'en mettre sur le parquet, s'teuplaît. "
Parce que le parquet, ça accrochait, et c'était dur à désincruster. Et c'était quoi, cette horrible odeur ?!
Il tourna la tête vers la casserole où une mixture étrange continuait de mijoter. Ca sentait l'héroïne, d'une façon qui différait assez de ce que l'on aurait pu définir comme " la normale ". Putain. Elle lui avait tué une casserole. Plus jamais il n'oserait l'utiliser après ça... pour le peu de fois où il y avait recours. Devait-il sortir un nouveau sarcasme ? Mh. Non. Plus tard. Mais si elle voulait bien éteindre ça, ça l'aurait arrangé. Ca lui filait presque la gerbe de sentir ça. Ou alors c'était parce qu'il n'avait plus beaucoup de sang en réserve. Ah, ouais. Ca marchait aussi.
" T'as une autre idée ? "
Parce que, pour une fois, il prenait. Même si ça le désolait vraiment d'en arriver là. | |
| | | | Over Dose
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| | Sujet: Re: X. Count Your Last Blessings. Dim 26 Avr - 17:56 | |
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« Évite d'en mettre sur le parquet, s'teuplaît. »
Leisha plissa légèrement des yeux. Bien évidemment… En prêtant attention donc au parquet, elle bougea légèrement en direction de l’évier, tourna le robinet et plaça sa main dans le passage de l’eau. Le sang disparu en un instant, laissant la trace d’une coupure bien net. Le « je m’enfoutime » naturel de Leisha lui permettait de se blesser sans faire preuve d’étadames, cela fessait d’ailleurs partie intégrante du pourquoi elle était payer pour tuer. On se prenait très facilement une bale perdu ou parfois il fallait faire preuve de dévouement aveugle, en d’autre terme se sacrifier physiquement, pour atteindre l’objectif. En tout elle cumulait seulement deux cicatrices non superficiel, trois quand l'autre serrait recousu, qui resterait sans doute plus ou moins visible à vie. La première était une cicatrice parfaitement verticale de quatre centimètre au niveau du coup, dont la lame avait raté de peu la colonne vertébrale. Elle n’avait aucune difficulté à la dissimuler à l’aide d’une coiffure adapter, mais une cicatrice, plus petite, laissait penser que le couteau avait plus ou moins transpercé jusqu’au cou. Tant qu’a l’autre, c’était bien plus que quatre malheur centimètres, il s’agissait là d’une trentaine de bon centimètre qui lui barrait le dos en un mouvement diagonale partant de la droite vers la gauche. Il y avait eut de tout temps des gens qui vous poignardait dans le dos, c’était une histoire qui ne m’héritait donc pas d’être raconter plus en détail.
Fermant finalement le robinet. Elle constata que le sang était repartit pour s’échapper de la coupure, elle en aurait presque fait une over dose d’hémoglobine. Lâchant un soupire excédé elle retourna son attention vers Jûshi qui lui regardait sa casserole rendre l’âme. Jetant un regard à celle ci elle se rendit compte qu’elle avait oublier de la couvrir se qui permettait à l’odeur, et accessoirement une partie de l’héroïne de s’envoler joyeusement dans les airs, de gambader dans la pièce, bref d’intoxiquer plus ou moins les personnes qui inhalait.
« T'as une autre idée ? »
Hormis recouvrir cette casserole qui ne voulait pas entrer en ébullition ? Nouveau regard au bleu nuit des yeux du dealeur. Elle aurait put lui proposer son aide. Mais en aurait il voulu ? Non. Trop imbu de sa personne pour ça. D’ailleurs, c’était certainement un des point qui fessait tout le charme de l’individu, enfi si on pouvait appeller ça comme ça.
«- Et bien… je suppose que j’aurais put proposer de t’aider. Mais vu que tu sautes au plafond dés que je te touche… »
Du sarcasme. Mon dieu, il commençait sérieusement à déteindre sur elle. Bref, charmante allusion à la scène de l’église qu’elle se permettait de lui remettre en mémoire.
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| | | | Jeudi Noir
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| | Sujet: Re: X. Count Your Last Blessings. Dim 26 Avr - 19:07 | |
| Comme si c'était avec deux millilitres de flotte qu'elle allait réussir à rincer sa plaie. Tsk. Ca t'apprendra à faire mumuse avec un épluche-légumes... non, okay, un couteau. Mais par pitié, laisse tout de même le parquet en paix.
" Et bien… je suppose que j’aurais put proposer de t’aider. Mais vu que tu sautes au plafond dès que je te touche… "
Il se tût, les mâchoires toujours aussi serrées - si il choppait pas des crampes avec ça... à croire qu'elle le faisait exprès. Il détourna les yeux, son regard bleuté allant se poser vers la fenêtre qui laissait voir, au loin, les silhouettes des immeubles délabrés qui composaient la Banlieue. Il se demanda si cela était dû à une hallucination, une perte bien trop importante de sang ou quelque chose du genre, mais les étoiles, à l'horizon, semblaient perdre de leur éclat. Soit l'Armageddon était en marche... soit c'était tout simplement le soleil qui se rapprochait. Mais quelle heure était-il, bon sang ?
Il voulut regarder sa montre, mais son bras droit était encore " fermement " tenu par Leisha. Excédé, il finit par soupirer.
" Tu t'accroches comme un parasite à moi depuis tout à l'heure et pourtant je suis toujours là. "
Et il n'avait pas traversé le plafond en sautant un peu trop haut. Il n'en pouvait plus. Que tout ça s'arrête et vite. Lui qui pensait que tout serait réglé une fois son appartement retrouvé. Eh bien faux. Voilà qu'il se retrouvait à chercher désespérément un remède qui, au vu des circonstances, semblait s'être trouvé sous son nez depuis le début - et était la cause de son mal - en reniflant cette odeur de... mais putain, elle va arrêter, cette casserole ?
D'un geste vif, il éteignit brusquement la plaque à induction qui faisait chauffer la mixture. De son bras gauche, évidemment. Étonnant qu'il réussisse à le bouger comme ça... sauf que par la même occasion, il avait foutu du sang de partout. Désolé pour ton héroïne, ma chère, mais tu n'avais qu'à éviter de te reconvertir dans la cuisine, visiblement ça te va pas du tout, en plus. Il finit par baisser les yeux. A ses pieds, le parquet était tâché de sang. Son sang à lui, le sang qui coulait de sa blessure depuis tout à l'heure, le sang qu'il avait encore un peu plus répandu en éteignant rageusement cette putain de plaque. Et merde. S'il n'était même pas fichu de suivre ses propres recommandations...
" Bouge-toi, dans ce cas. "
Et on avait compris au ton qu'il avait employé que c'était un véritable supplice que de lui arracher ces quelques mots. Un grand sacrifice, oui. Mais comme dit précédemment... il n'en pouvait plus. | |
| | | | Over Dose
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| | Sujet: Re: X. Count Your Last Blessings. Dim 26 Avr - 20:39 | |
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« Tu t'accroches comme un parasite à moi depuis tout à l'heure et pourtant je suis toujours là. »
A oui ?! Son regard descendit progressivement jusqu'à se fixer sur le poignet que ses doigts encerclaient. Son visage changea en une expression difficilement descriptible mais comparable à de la confusion. Les gens normaux auraient certainement retirer leur étreinte aussitôt en un mouvement vif, mais Leisha reste « accrocher comme un parasite au poignet de Jûshi. » La raison à cette stupidité nocturne demeurait toujours inconnu mais n’était pas si désagréable que ça il fallait l’avouer.
Un mouvement brusque la détourna de son activité. Le léger bruit de la flamme contre le métal de la casserole avait disparu. On venait de l’éteindre. Elle se pencha légèrement en avant pour en observer le contenu et s’apercevoir horrifié qu’une flaque vermeille y flottait a la manière d’huile de cuisine. Il venait de foutre en l’air un certain paquet de frique. Un regard vers le sol ou s’accumulait, déjà depuis un certain moment, du sang. Un important paquet de frique même. Comme il l’avait dit précédemment le sang était certainement la chose la plus difficile à faire disparaître.
« Bouge-toi, dans ce cas. »
Casserole. Poignet. Yeux bleu. Ces yeux … c’étaient quelque chose de curieux ont aurait put les supposer vide, terne, à l’image de leur propriétaire en résumé. Mais bien au contraire il était d’une profondeur inuit. Le genre de profondeur qui, si vous commencé à y plongé, vous fait oublier se que vous vouliez dire quelques quarts de secondes plutôt. A croire que les débris qu’il restait de son âme se trouvait au fin fond de ses abîmes. Enfin, ça pouvait très bien être un sentiment unique, les gens ne ressentaient pas tous les choses de la même façon.
«- d’accord. »
Elle se surpris elle même devant sa propre servitude. A croire que son sens inné du sacrifice c’était trouvé un nouveau employeur. Elle lâcha finalement le poignet de Jûshi, pour, s’aidant de ses mains, quitter son fauteuil et s’asseoir sur l’espace de travaille de la cuisine. C’était déjà plus à la hauteur de la plaie et elle serrait ainsi en mesure d’y voir plus clair.
Elle plissa légèrement des yeux observant le trou béant. La plaie qu’avait creusé la balle à l’impact était plutôt petit. Bien plus étroit que celui qu’elle avait reçu en dessous de la poitrine. C’était sûrement dut au mouvement qu’elle avait été contrainte de faire et qui avait finit par détendre les chaires. A l’épaule c’était différent, l’épaule c’était moins flexible. Il allait falloir entailler proprement se qui serrait moins douloureux que de chercher à l’aveugle et de, peu être pousser la balle un peu plus loin.
Regard toujours fixé sur l’hémorragie elle chercha la lame à tâtons de sa main qui continuait tant qu’a elle à saigner. Elle referma son emprise, cette fois ci, sur le manche et l’approcha du torse. Elle s’immobilisa:
«- Je vais faire quelques incitions pour retirer la balle sans risquer de la pousser plus loin. Reste tranquille. Ça va faire mal. »
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| | | | Jeudi Noir
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| | Sujet: Re: X. Count Your Last Blessings. Dim 26 Avr - 21:02 | |
| " D'accord. "
Mh ? C'est tout ? Aucune résistance ? Bah... en même temps, elle le lui avait elle-même proposé. Mais il avait presque l'impression d'avoir affaire à un robot. Esclave. Mh, ta gueule.
Elle finit par se détacher de son fauteuil pour se hisser sur le plan de travail qu'offrait la cuisine. Visiblement prête à tailler la chair et broyer les os... hum, non, ne pense pas à ça, tu veux ? Arrête de dériver. Il adressa cette fois-ci un regard en coin à sa bien aimée... salle de bain. La porte était ouverte, grande ouverte, laissant exposé à la vue de tous le lavabo tâché de sang où attendaient toujours produits pharmaceutiques en tous genres. On désinfecte pas ? Damned. Elle allait le tuer. Si jeune. C'était terrible. Et en plus... il avait laissé la lumière allumée. Ce petit détail à la con le saisit tout de suite, semblant s'abattre sur lui comme un coup de massue bien porté. Prit d'une sueur froide, il frissonna légèrement. Maniaquerie maladive, quand tu nous tiens. Il avait laissé cette putain de lumière allumée... et il voulait l'éteindre. Gaspillage d'électricité ? Peut-être, peut-être pas. Tout ce qu'il savait, c'était que son esprit lui ordonnait d'éteindre sur le champ cette horrible lumière. Non. Oublie la lumière, tu t'en occuperas après. Oublie...
" Je vais faire quelques incitions pour retirer la balle sans risquer de la pousser plus loin. Reste tranquille. Ça va faire mal. "
Que... hein ? Ses yeux bleus se posèrent de nouveau sur la blonde, qui semblait bel et bien prête à en découdre avec lui. Enfin, la balle. Inciser, hein ? Oh, génial. Un tatouage artisanal. Tu peux me faire une tête de mort s'il de plaît ? Hum... et lui, il restait planté là ? Il avait même pas le droit de s'assoir, hein ?
" Amen. "
Et repose en paix. Il avait comme qui dirait l'impression de se répéter. Elle semblait chercher quelque chose - le couteau ? à ce prix-là, il aurait pu se démerder tout seul - et en profitait pour entacher un peu plus sa merveilleuse cuisine à l'américaine. Demain, il allait en chier pour tout détacher. Elle comptait s'attaquer à sa plaie comme ça ?
Froncement de sourcils de la part de Jûshi. Nouveau panneau d'alerte dans l'esprit d'un adepte de l'hygiène peut-être pas si refoulé que ça.
" J'espère pour toi que t'as aucune merde transmissible par le sang. "
Déjà qu'elle risquait de le tuer en l'amputant d'un bras, si en plus elle le condamnait définitivement en lui refilant l'une de ces maladies sournoises qui te prennent en traître et te font crever à petit feu... le genre de trucs que choppent facilement les camés quand ils échangent leurs seringues. Et vu ce qu'elle était prête à faire tout à l'heure, quand elle avait observé d'une façon plutôt envieuse celle qu'elle avait trouvé dans la rue, il avait quand même des raisons de s'inquiéter. Un minimum. | |
| | | | Over Dose
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| | Sujet: Re: X. Count Your Last Blessings. Dim 26 Avr - 21:40 | |
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« Amen. »
ça sonnait un peu comme un feu vert. Elle approcha la lame à quelque millimètre de sa peau, prenant le temps de respirer et de souffler profondément avant de plaquer rapidement sa main glacé, à plat, sur l’emplacement exacte. Leisha écarta ses doigts, tendant la peau sur la pression, la plaie se retrouva donc entre son index et son majeur, bien visible. Elle prit grand soin à ne pas plier les articulations de ses doigts pour ne pas ajouter à la douleur la pression de ses ongles, observant un instant le sang pulser en dehors sous la pression.
« J'espère pour toi que t'as aucune merde transmissible par le sang. »
Elle ne lui avait pas demandé de rester tranquille ? Cette remarque lui rappela cependant, l’un de ses premiers jours dans la compagnie qui l’employait. Il lui avait fait des tests sanguins qui avait révélé plus ou moins son identité féline. Ou plus exactement il avait découvert une anomalie sanguine. Sans était suivit les tests ADN et le regard incrédule de trois personnes penché sur elle: l’analyste, son recruteur et le Boss. Le grand patron était un homme très intelligent, très manipulateur qui ne reculait devant rien. Il fit donc éliminer les témoins. Demandant, dans un premier temps, au recruteur de tuer le scientifique pour finalement abattre celui ci d’une balle dans la tête. Les recherches furent classé Top Secret, les copies brûler mais le prix était: la servitude. Certes, la compagnie la payait, la loguait, lui offrait un chauffeur mais elle ne pourrait jamais la quitter sans en crever, n'y refuser certain point du contrat...
Se concentrant sur sa mission, elle enfonça rapidement la pointe du couteau à la surface de la plaie pour, d’un coup sec, mais précis, entaillé la chair sur deux bon centimètre. Elle répéta l’opération rapidement, partant du centre pour allé vers l’extérieur formant une sorte de petit soleil à huit branches. Le sang s’échappa des nouvelles orifices. Leisha ramena ses doigts les un contre les autres, appuyant fortement. Elle leva un rapide regard vers Jûshi, évitant ses yeux pour ne pas se voir déconcentré.
«- Tu tiens le coup ? Tu peux mordre quelque chose, pour la dernière étape. »
C’était stupide. Elle ne l’imaginait absolument pas un torchon dans la bouche entrain de pleurer. Où si cela venait à arrivé il baisserait énormément dans son estime, c’était d’ailleurs se qu’elle cherchait à faire, le baisser dans son estime jusqu'à se que ce sentiment désagréable disparaisse.
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