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Over Dose
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| Sujet: [Center Street – Building n°6] [Floor n°47 – Mlle Leisha Klyucnykova] PV ![[Center Street – Building n°6] [Floor n°47 – Mlle Leisha Klyucnykova] PV Icon_minitime](https://2img.net/i/fa/icon_minitime.gif) Lun 10 Nov - 19:23 | |
| [Je savais pas trop où mettre ça – on va dire que c’est situé a proximité du parc.]
Center Street, une grand rue et un des axes principales de la ville. Voilà où se trouvait la célèbre entreprise financière Russe, Klyucnykova. On ne savait pas grand chose de ses activités mais cela semblait rapporter amplement assez pour construire un immense bulding qui surplombait tout les autres. Se que tout le monde ignorait c’était que cette fameuse entreprise qui fessait dans la finance était le berceau même de la mafia russe sur le continent. Oui rien que ça. Alors bien sur il fallait parfois contraindre au silence les plus bavards en employant quelques tueurs à gage compétant et c’est ainsi que Over Dose prit le nom de Leisha … Klyucnykova. N’allez pas croire que tous s’appelait ainsi, c’était plutôt une récompense du boss pour son professionnalisme. Tout comme ce somptueux appartement en plein centre ville, dans les locaux de la société, qui prenait un étage dans son intégralité. Oui, la jeune femme ne déboursait pas un centime pour quoi que ce soit hormis l’héroïne. Et bien que cela soit terriblement expansif, elle croulait toujours sous les dollars dont elle ne savait absolument pas quoi faire. Elle aurait voulu possédez des choses moins matérielles mais elle n’allait tout de même pas se plaindre.
Leisha s’étira dans son lit quatre place, il était environ midi. Elle jeta un regard vague a son fauteuil qui l’attendait près de sa commode : plutôt crever que d’utiliser ça alors que personne n’étaient en position de la voir. Elle se saisit donc d’une paire de béquille, plus pratique pour quand elle demeurait chez elle et gagna la salle de bain. Il n’était pas évidant de se déplacer normalement bien que tout dans l’appartement était conçu sur mesure pour elle, même prendre ses douches quotidienne requerrait une certaine puissance musculaire au niveau des bras. Elle tourna le bouton d’eau chaude et l’eau s’échappa du pommeau suspendu au mur. Ses pensées s’arrêtèrent subitement sur Jûshi, sa seul vrai distraction en vue à vrai dire. Il devrait sûrement passer aujourd’hui vu comment l’abruti qu’il avait envoyé la veille c’était fait refaire le portrait par la sécurité. Bon elle avouait, elle avait un petit peu influencer le jugement de la garde russe en décrivant l’homme qu’ils devaient laisser passé, anyway, le larbin avait tout de même été particulièrement stupide. | |
| | | | Jeudi Noir
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| | Sujet: Re: [Center Street – Building n°6] [Floor n°47 – Mlle Leisha Klyucnykova] PV Lun 10 Nov - 20:20 | |
| " Bordel. "
C'était avec ce mot oh combien poétique que Jeudi Noir avait débuté la journée. A croire que c'était le festival des journées pourries, ces derniers temps. Entre l'entraînement de son dégénéré d'apprenti et sa visite chez l'autre estropiée... il allait bientôt se prendre des vacances, si ça continuait ainsi. Ouais, des vacances. A bien y réfléchir, sa vie n'étaient que vacances et autres, le tout mélangé à ses actions illicites, m'enfin bon... en bref, pour résumer, c'était totalement con, alors merde, la ferme.
C'aurait pu être une semaine sympathique, pourtant. Enfin... une semaine comme les autres. Une cliente en plus, augmentation, donc, de revenus. Le seul point positif, en fait. Il avait fallu que ladite cliente soit une espèce d'excentrique insatisfaite qui ne semblait pas vouloir d'un subordonné comme livreur. Pourtant, il avait mis du temps à choisir l'homme idéal. Il avait feuilleté un certain temps ses " dossiers " - un vulgaire tas de papier foutu dans un coin de son appartement - et avait analysé scrupuleusement chacun des possibles candidats. Il en avait pris un assez doué, plutôt intelligent, un bon diplomate. C'était l'homme parfait ! Et il en avait été intimement convaincu jusqu'à ce qu'il le retrouve le visage ensanglanté devant sa porte, se traînant comme une larve sur son pallier, s'agrippant frénétiquement au petit sachet de poudre blanche qu'il tenait en main. La première chose à laquelle pensa Jûshi en le voyant, ce n'était pas, non, qu'elle était vraiment chiante comme fille. Non, cette première chose à laquelle il pensa, c'était qu'il aurait bien fait de le buter sur le champ pour lui épargner les douleurs d'une maigre convalescence. Avec ses côtes et son fémur cassé, il allait mettre des mois à se rétablir...
Néanmoins, l'esprit l'emportant toujours sur l'instinct, Jûshi s'était contenté de lui arracher la marchandise des mains avant de lui claquer la porte au nez. Et ce, sans le moindre regard, et bien entendu, sans aucune compassion. Il était déjà bien gentil de lui laisser la vie sauve... après tout, c'était un bon employé qui se pliait gentiment aux ordres et effectuait de l'excellent boulot. Pas comme certains de ces petits merdeux s'imaginant puissants qui tentaient de temps en temps une petite rébellion... Pseudo actionnaires de coups d'état à échelle miniature qui se retrouvaient presque immédiatement dans un conteneur à ordures, le corps disloqué et sans vie. Misérables petits insectes...
Jeudi Noir avait donc décidé qu'il rendrait lui-même visite à l'autre handicapée de mes deux le lendemain. Comme ça, il la laisserait mariner un petit peu, et encore, il aurait pu aller la voir une semaine plus tard... voire pas du tout. Barf... il pourrait lui faire le coup plus tard, pour lui rendre la pareille. D'ailleurs, il se demandait bien pourquoi il faisait tant d'efforts pour une misérable comme elle. Peut-être parce qu'il savait qu'il n'avait pas à s'en faire sur le plan du retour d'argent, car au vu des quelques recherches qu'il avait menées - il est toujours bon de savoir à quoi l'on s'attaque - miss " Klyucnykova " était loin d'être pauvre... pour demeurer dans un bâtiment tel que le Building n°6, où siégeait la grande et éponyme entreprise Russe. Certes, il aurait très bien pu ne rien soupçonner quant aux agissements de ladite entreprise, mais quand on avait une certaine expérience de l'illégalité comme Jûshi, on pouvait sans trop de problèmes voir ceux qui étaient dans le même cas... et là, eh bien, cette fameuse Klyucnykova Compagny où je ne sais quoi n'avait pas l'air vraiment " saine ". Une agence aussi refermée quant à l'extérieur, avec des revenus visiblement aussi importants... en gros, ça sentait le coup fourré et les grosses actions de mauvaise augure à plein nez. Mais à quoi bon, Jûshi n'avait pas peur du danger, après tout... sans doute était-il trop fou pour.
Notre " dealer en chef " s'était donc retrouvé aux alentours de 13 heures - pas 16, non - au pied du grand immeuble, qu'il avait considéré un certain moment. Il n'avait pas l'habitude de se charger lui-même des livraisons - c'est à ça que servent les larbins - et encore moins lorsqu'il s'agissait d'amener le tout dans un territoire appartenant à un clan qui n'était pas le sien... clan de l'Etoile ou non. M'enfin. Tête brûlée comme il était, après tout...
Passant, comme le lui avait conseillé la dénommée Leisha, par l'entrée de derrière, il demeura un instant immobile face aux escaliers qui lui faisaient face. 47 étages ? Teuh. Ascenseur.
Montrant donc le bout de papier froissé à une première armoire à glace qui se trouvait là, il appuya sur le bouton d'appel, et, oh miracle et merveille de la technologie... le fameux ascenseur n'était pas en panne. Petit veinard...
Se retrouvant dans la petite cellule, il appuya sur l'un des innombrables boutons qui surmontaient un petit panneau doré. C'est parti pour l'ascension finale en direction du 47ème étage, youhou... attention qui dura tout de même un certain temps. Ce qui est terrible avec ces grands immeubles, c'est que leurs ascenseurs sont d'une lenteur incroyable. Sans doute pour ne pas trop brusquer le voyageur de l'inconnu aux moments du départ et à celui de l'arrivée.
Il se retrouva devant une seule et unique porte, une fois sorti de la petite pièce mouvante - à mort les répétitions. Teuh... on pouvait dire qu'elle s'emmerdait pas. Un étage à elle toute seule...
Portant la main droite au petit sachet d'héroïne qui se trouvait dans la poche ventrale de son large sweet-shirt, il appuya de l'autre main - la gauche donc, c'est merveilleux d'être ambidextre - sur la sonnerie. Attendant finalement que madaaaame l'handicapée excentrique daigne bien lui ouvrir. Il n'avait pas envie de s'éterniser. Pas que ça à faire. Il aimait les affaires réglées avec rapidité. Surtout s'il devait se retrouver obligé de se taper le trajet assez souvent... quoi que ce qu'il avait apporté pouvait la faire tenir une semaine, voire un peu plus si elle n'abusait pas au niveau de la dose. | |
| | | | Over Dose
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| | Sujet: Re: [Center Street – Building n°6] [Floor n°47 – Mlle Leisha Klyucnykova] PV Lun 10 Nov - 21:29 | |
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La sonnette de la porte, réveilla subitement Leisha qui épuiser par la tuerie de la veille avait finit par s’endormir dans sa douche. Sans commentaire. Une voix raisonna à travers la porte de la salle de bain:
«- Mademoiselle Klyucnykova ?! »
C’était une façon élégante de lui demandait si lui, son domestique, personne habilité pour ouvrir des portes, devait ouvrire ou non la porte d’entrée. Elle l’aurait bien agrippé par le col de sa chemise et fracasser la tête contre la cloison, mais elle n’était pas en tenu pour faire cela. –avez vous déjà vu quelqu’un prendre sa douche habiller ?! ^^’ –
«- Va ouvrir, installe le dans le grand salon et laisse nous tranquille si tu tient à tes artères. »
Se contenta elle de marmonner tout en peignant ses cheveux. Elle n’ut pas besoin de tendre l’oreille pour savoir que l’homme s’exécuta, son ouïe féline l’en informait sans le moindre effort. Elle finit de cerclé ses yeux de noirs, glissant ses pieds dans des chaussures à talons, qui n’avait clairement aucune utiliser. Mais si il y avait bien une chose qu’elle aimait amassé, c’était une quantité hallucinante de chaussures rivalisant de hauteurs les une entre elles, alors autant les utiliser n’es pas. Et c’est ainsi que se saisissant de ses béquilles elle boitilla jusqu’au grand salon, uniquement habiller par ses chaussures a 1000 dollars et qu’une serviette ridiculement petite, à croire qu’elle le fessait exprès. Quand je dis grand salon se n’était pas spécialement pour signaler la largeur de la pièce. C’était plutôt une histoire de comparaison avec un deuxième salon plus petit, qui lui ne parvenait pas à contenir le même piano à queue blanc qui trônait près de la baie vitré de la pièce à vivre.
Aussitôt arriver dans la pièce elle se laissa glisser sur le sofa en cuir blanc, abandonnant ses putains de béquilles qui commençait à la faire plus que chier, reportant son attention sur le dealeur.
«- Bonjour Jûshi, puis je t’offrir quelque chose a boire ?! »
Demanda t’elle polie et souriante. A vrai dire elle en avait plutôt rien à foutre, qu’il veuille boire ou non, c’était juste histoire d’être polie. D’ailleurs avec un homme comme Jûshi, elle se demandait à quoi bon continuer à faire des efforts. Elle se pencha vers la table base, attrapant la bouteille de verre qui trônait en son centre, pour verser le liquide dans son propre verre…
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| | | | Jeudi Noir
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| | Sujet: Re: [Center Street – Building n°6] [Floor n°47 – Mlle Leisha Klyucnykova] PV Lun 10 Nov - 22:17 | |
| [ Par contre, je n'ai aucune idée du prix que ça peut bien avoir uu' ]
Jûshi attendit patiemment que l'on vienne lui ouvrir, et d'ailleurs, cela ne tarda pas car bientôt apparut un type dans l'encadrement de la porte. Cette simple vue suffit à faire se dessiner un infime sourire amusé sur les lèvres du dealer. Elle ne se faisait vraiment pas chier, en effet. Elle avais même un homme de maison. Un larbin. Bah, sur ce point-là il n'avait pas à se plaindre, il en avait lui-même tout un paquet, quoi que ces derniers, eux, n'avaient pas pour fonction d'ouvrir les portes, de recevoir les gens voire de s'occuper de la baraque, non. C'étaient plus des hommes de mains.
Jûshi entra donc sans vraiment prendre le temps d'attendre qu'on l'y invite, et fut donc conduit jusqu'à un salon plutôt grand, où il put notamment voir un grand piano. Il avait bien envie d'en jouer, m'enfin, il en avait lui aussi un, chez lui. Dans son appart' minable mais pourtant assez spacieux. Dans la pièce au fond où se trouvaient nombre d'instruments. Car oui, l'une des distractions préférées de Jûshi - l'une des seules choses qu'il ait jamais apprécié - était de jouer de la musique. Il se cantonnait généralement aux instruments à cordes - guitare, basse, piano, mais aussi, bien que plus rarement, violon - mais avait également quelques notions de batteries... oui, c'est dans ces moments-là qu'on voit les gens qui passent leur vie chez eux et qui récoltent le blé tandis que les autres se tuent à la tâche. Mais pour en revenir à nos instruments donc, le petit préféré du guerrier était le premier cité, à savoir la gratte. Il en avait de tous types, sagement rangées dans leurs housses ou encore sur leur présentoir pour les plus utilisées. Classiques, folks, acoustiques... et bien sûr électriques. Mais généralement, il utilisait plus sa favorite, une jolie folk noire qui lui avait coûté un certain prix. Moins bruyant que l'électrique, et tout aussi joli, quoi qu'avec un son différent. C'était, selon lui, la limite parfaite entre la classique et l'électrique. Le must. Enfin, ce qu'il préférait, donc.
Quittant des yeux le piano, il s'installa sur le premier canapé qui s'offrit à lui, et attendit, de nouveau. Un peu plus longtemps, cette fois-ci. A croire que mademoiselle se pomponnait... Tsssss. Et d'ailleurs, voilà que ladite mademoiselle se ramenait sur es béquilles, joliment maquillée... et avec pour seule tenue une simple serviette qui aurait pu être nettement plus large. Et des chaussures à talon qui ne devaient pas lui être vraiment utiles... Pauvre rebut de la race féline. Les plaisirs de la chair ayant toujours laissé Jeudi Noir totalement indifférent - peut-être était-ce tout simplement parce qu'il était félin avant d'être humain - cette attitude ne suscitait en lui que du dégoût et... oui, bingo, et du mépris. Pauvre traînée. Il la regarda silencieusement s'installer, balançant ailleurs les deux béquilles. Le saluer, et lui proposer un verre... Allons bon, il n'avait pas que ça à faire !
" La ferme. "
Pas très amical, je vous l'accorde. Mais ce n'était pas de n'importe qui que nous parlions, heeinn...
Fourrant vivement sa main gauche dans sa poche, il en sortit le fameux sachet qu'il balança négligemment sur la table basse en face de lui - parce que oui, j'ai décidé qu'il y avait une table basse è_é - avant de poser de nouveau son regard sur elle.
" J'ai pas de temps à perdre avec ces conneries. "
Sous-entendu : au diable la courtoisie, venons-en aux faits, et vite. C'était d'ailleurs dans son ton qu'on pouvait le mieux déceler l'énervement que lui suscitait le fait d'avoir à faire le chemin lui-même pour approvisionner une pauvre junkie chieuse comme elle. | |
| | | | Over Dose
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| | Sujet: Re: [Center Street – Building n°6] [Floor n°47 – Mlle Leisha Klyucnykova] PV Lun 10 Nov - 22:49 | |
| [75 Euros le gramme pour de la blanche, faut faire la conversion en dollar ^^]
L’handicapée suspendu son geste, une goutte de whisky tomba à coter du verre. Elle releva son regard, soudainement glacial vers le dealer assis –je suis pas sur qu’il le soit, mais on va dire que oui- en face d’elle. Doucement, elle reposa la bouteille en verre, se redressant calment dans son fauteuil. Il venait de s’adresser a elle en lui disant la ferme. D’ailleurs le domestique avait surgit de nul par se préparant à exécuter les ordres probables de sa maîtresse. Le vilain garçon [XD] venait de jeter négligemment quelques doses sur la tables passe tout en grommellent que sa majesté ici présente, je cite : « n’avait pas de temps à perde avec ses conneries. » L’homme dans le coin de la pièce déglutit bruyamment comme si il compatissait avec le malheur de la suite des évènements à venir.
Pour l’instant Leisha hésiter entre le faire ruer de coup, ou de le décapiter par elle même. Quoi de plus facile dans un appartement ou chaque meuble renferme armes blanches, comme armes à feu. Non rien de tout ça, allez savoir pourquoi mais cette homme si ingrat avait réussit a attiré sa curiosité, cependant un petit avertissement en tout courtoisie était nécessaire:
«- Tu n’es pas en position de quoi que ce soit ici. Es tu stupide ou ne tient tu simplement pas à la vie ?! »
Ce n’était pas une question, elle n’attendait pas de réponse de sa part. D’ailleurs elle congédia son valet d’un regard, avant de se ressaisir de la bouteille et d’en verser un nouveau verre, qu’elle fit glisser en direction de son inviter.
«- Bien, un prix ainsi qu’une dose fixe par jour m’arrangerais à vrai dire. » | |
| | | | Jeudi Noir
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| | Sujet: Re: [Center Street – Building n°6] [Floor n°47 – Mlle Leisha Klyucnykova] PV Lun 10 Nov - 23:05 | |
| [ Okay, un peu moins de 96 dollars, mais on va arrondir xD
Et une dose quotidienne, ça vaut combien au final, pour elle ? Vu que tu m'as l'air de t'y connaître //SHABAFF// ]
Un petit sourire narquois étira les lèvres de Jûshi lorsque la femelle - j'aime bien employer ce terme pour montrer toute l'étendue de sa misogynie, non mais, comment il a fait pour avoir des gamins celui-là ? - arrêta son geste et lui lança un regard tout aussi amical que le ton qu'il avait employé peu de temps auparavant. Il adressa à peine un coup d'oeil au bonhomme qui venait de surgir brusquement, mais, même s'il savait qu'elle n'attendait pas réellement de réponse, parla quand même, bien que très peu évidemment, suite à son avertissement :
" Aucun des deux. "
Car non, il était loin d'être stupide, et non, il n'avait pas envie de crever de sitôt. D'autant plus qu'au vu de la crédibilité qu'il accordait à tout ce qui était de sexe féminin, il ne se sentait pas vraiment en danger par rapport à elle - surtout qu'elle était incapable d'aligner trois pas - et, aussi sûr de lui qu'il était, n'avait pas l'impression d'avoir grand chose à craindre de Nestor où je ne sais qui. Du caniche, quoi. Du type. Merde.
Okay, il était vrai qu'après, l'immeuble grouillait de gardes en tout genre. Ce simple fait aurait normalement suffit à n'importe qui pour se tenir à carreau, et il en avait parfaitement conscience. Néanmoins, son honneur lui dictait tout, et jamais il ne courberait l'échine devant une femme, ça, il se l'était promis. Vilain garçon, oui. Délinquant pas si juvénile que ça, m'enfin, bientôt la trentaine, quoi. Hein ? Je m'égare ? Mais taggle toi è_é
« Bien, un prix ainsi qu’une dose fixe par jour m’arrangerais à vrai dire. »
Le regard de Jûshi se posa d'abord sur le verre qu'elle faisait glisser dans sa direction, puis de nouveau sur elle. Genre, quand même, il n'était pas parano, mais il préférait ne pas boire de ce truc. On sait jamais, bien que cette pensée l'amusât, il valait mieux se méfier de cette tordue. Et même si elle s'était elle aussi rempli un verre, il préférait s'abstenir. Et, de toute façon, la seule chose dont il avait envie... c'était de rentrer chez lui et de se vautrer dans le canapé avant de zapper d'un air végétatif sur toutes les chaînes de la télé. Quelle vie de débauche.
" Pour la dose journalière, tout dépend de ce dont tu as l'habitude. "
Car on ne pouvait pas réellement parler de dose " fixe ". Enfin, tout dépendait des personnes. L'héroïne étant connue pour le besoin d'une plus grande quantité qu'elle suscitait chez ceux qui en prenaient, il lui fallait savoir jusqu'à quel point elle se pourrissait la vie par jour. Et après, il aviserait, et le prix viendrait avec, bien évidemment. | |
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