Sujet: Et la vie n'avait de cesse d'être tumulte. Lun 20 Oct - 13:26
Et la vie n'avait de cesse d'être tumulte. | Xie please |
C'était d'abord à l'odeur qu'il était facile de deviner la présence de l'autoroute, et ce même à plusieurs centaines de mètres de distance. Laissant se dégager des effluves âcres et écœurantes, le bandeau d'asphalte s'étendait là, dans toute sa noirceur, s'allongeant sans cesse jusqu'à l'horizon, et bien au-delà encore, scindant les terres en deux mondes identiques, et pourtant bien différents aux yeux de certains habitants des lieux. On pouvait par la suite entendre le bruit assourdissant des nombreuses voitures et autres moyens de locomotion qui continuaient inlassablement leurs va-et-vient incessants, indifférents à tout ce qui pouvait bien les entourer, se bornant à suivre la route de leur petite existence insipide, sans saveur. Ne se concentrant que sur leurs propres malheurs... et il n'y avait rien de mal à ça, puisqu'en ce monde, faire preuve d'égocentrisme était sans doute le seul moyen de survivre - et de se faire une place, même minime, dans la société. Et enfin, on pouvait la voir. Là, salissant continuellement la terre déjà ternie par la race humaine. On pouvait la sentir, rependant dans le sol ses vibrations immondes et gênantes. On pouvait même aller jusqu'à goûter le goût amer dont elle emplissait l'air, répugnant. Tout bonnement horrible. Oui, on pouvait ressentir l'autoroute de tout son être, par delà tous ses sens. Elle était comme une entité immortelle, quelque monstre increvable et toujours présent, persistant à travers les âges et les péripéties. L'autoroute était éternelle, aussi éternelle que la misère qui régnait sur ce monde.
Et marchant sur le bas côté, on pouvait voir une silhouette à l'apparence humaine qui marchait, les mains dans les poches, comme totalement indifférent à tout ce vacarme et ce chaos qui l'entouraient. Les boucles de jais qui constituaient sa chevelure se soulevant négligemment lorsque l'un de ces monstres métalliques et mécaniques l'effleuraient d'un peu trop près... sans pour autant l'émouvoir. Comme si tout cela ne pouvait l'atteindre. Et d'ailleurs, c'était bien le cas. Depuis bien longtemps résigné à mener cette existence pathétique à laquelle il se sentait prédestiné, il avait renoncé à lutter pour une vie meilleure, et avait abandonné l'espoir d'entrevoir cette chimère que l'on nommait bonheur. Car il n'était au final qu'une ombre qui un jour allait s'éteindre, comme les ténèbres qui disparaissent au lever du soleil... à l'exception près que lui ne réapparaîtrait pas. Il ne croyait pas en une vie future, et il en était bien heureux. Car la possibilité de se retrouver de nouveau sur cette Terre corrompue le dégoutait. Non. Il n'y avait pas de seconde chance, d'existence ultérieure. Il en avait la certitude, et ce genre de croyances n'étaient pour lui que futilités et recherches vaines de solutions à un problème qui se posait pour chacun de nous, que l'on soit riches ou pauvres : la mort. Quelque chose qui lui était totalement indifférent, car après tout, cette Faucheuse comme on aimait se la représenter, il l'avait côtoyé dès son plus jeune âge, et avait pu la regarder droit dans les yeux... comprenant par la même occasion qu'elle était inévitable et universelle. Quand on crevait, on disparaissait, point barre. Il n'y avait pas à s'enfoncer dans des tergiversations inutiles. Chaque chose devait bien se terminer. Qu'elle soit bonne ou mauvaise.
Ignorant donc royalement tous ces amas de métal roulant et n'ayant de cesse de le frôler, il longeait sans but véritable le bitume brûlant, n'étant tout de même pas fou au point de se positionner de l'autre côté de la barrière, là où il se serait fait faucher en moins de deux minutes. Non, il marchait dans la caillasse et les herbes sèches, le regard vague, perdu dans des pensées aussi diverses que variées. De son côté, toujours sur les terres de son clan. Déjà qu'il n'était pas en de très bons termes avec Etoile du Paradis, si il se faisait prendre à vadrouiller chez l'ennemi, il n'allait pas faire long feu et ne donnait pas cher de sa peau. Enfin... Un coup de klaxon déchira l'air, hurlant, terrible. Il n'eut même pas de réaction et n'adressa pas un regard à la vieille BMW qui le dépassait à toute vitesse, et ne prêta pas attention aux multiples injures que lui adressait le conducteur. Quoi donc ? Il n'était pas sur la chaussée, il n'avait donc rien à se reprocher. Tsk. Encore une magnifique représentation de la bêtise humaine. C'était vraiment... pathétique. Et avec toute la froideur qui emplissait son cœur, il coula un vague regard vers l'autre côté de la route. Par delà les effluves pestilentielles qui n'avaient de cesse de s'engouffrer dans son nez, il distinguait à présent une nouvelle odeur. Qui lui était inconnue à la base, mais qui, il en était sûr, appartenait à un congénère, un autre représentant de la race féline que les Bipèdes croyaient depuis bien longtemps éteinte. Mmmh... Rose des Vents ?
Étoile Polaire
Nombre de messages : 23 Age : 28 Date d'inscription : 11/10/2008
Sujet: Re: Et la vie n'avait de cesse d'être tumulte. Mer 22 Oct - 0:34
Une vague couleur blanche se détacha de quelque brousailles qui engouffraient le reste de quelque passerelles de la route , celle-ci menait a un lieu inconnue mais de l'autre côter de cette route il y avait le clan des Ombres tous simplement. Le clan des Ombres si mystérieux et pollué , celui-ci n'était que d'un côter de la route mais de l'autre il y avait seulement le clan de la Rose des Vents qui celui-ci n'était autre que le simple contraire de celui des Ombres. Revenons a cette vague couleur blanche qui maintenant n'était plus blanche mais tous simplement une belle jeune femme blonde. En fait il ne s'agissait que de simplement Étoile Polaire chef du clan de la Rose des Vents ou plutôt Ellie maintenant. Celle-ci fesait sa petit 'promenade' assez habituel ses temp si au frontière des Ombres , cette frontière n'était autre que l'autoroute qui maintenant était engouffrer de plusieurs véhicules assez rapide sur leurs roues. Ellie marchait visiblement pas elle était seulement assit sur l'un des plusieurs garde-fou de l'autoroute qui séparait la route des champs et d'une noirceur sans fin.
La jeune femme regardait droit sur le sol en jouant avec quelque rare caillous qui visiblement avait une assez grosse grosseur. Le soleil éluminait quelque peu le jolie visage de celle-ci mais cela ne l'a dérengeait qu'un peu , plusieurs odeurs habituelle lui vint au narines mais une seule odeur assez forte attira assez son attentiuon qu'elle releva la tête. Celle des Ombre bien sure mais celle-ci était plus forte que l'habitude , un membre des Ombres était proche ? Aucune idée le soleil l'aveuglait bien trop....
[ Je suis trop nul a côter de toi et il est minuscule mon post T.T ]
Jeudi Noir » Admin & Dealer En Chef «
Nombre de messages : 313 Age : 31 Date d'inscription : 11/10/2008
Sujet: Re: Et la vie n'avait de cesse d'être tumulte. Mer 22 Oct - 16:53
[ Mais non voyons, c'est juste que Jeudi Noir m'inspire, et puis ça vient avec le temps les longs posts =) ]
Et tandis qu'il continuait inlassablement d'errer, un peu comme s'il n'avait jamais pu être atteint par ce qui accablait le monde, l'odeur se faisait de plus en plus forte, de plus en plus présente. Oui, il en était sûr à présent. Un membre du clan de la Rose des Vents se trouvait dans les parages, proche, tout proche. Jetant autour de lui nombre de regards attentifs, il scrutait, tentant d'apercevoir la moindre trace d'une présence. Et il n'y avait pas à chercher. Car bientôt il distingua devant lui une silhouette à l'apparence humaine. Tranquillement assise sur les barrières qui encadraient le ruban d'asphalte, de son côté de la limite. Peut-être suicidaire pour s'aventurer aussi près de la chaussée... Quoi que lui n'en était pas loin non plus. Se rapprochant tranquillement, continuant sa marche, il vit les traits de la féline se faire plus nets. Une longue chevelure blonde, des traits fins. Lèvres pulpeuses mais pas trop, regard bleuté - ça leur faisait au moins un point commun, si ce n'est que ses yeux à lui était aux couleurs d'un ciel nocturne et que les siens reflétaient plutôt le jour. Une jolie représentante de la race aryenne, en l'occurrence. Puisque cette couleur de cheveux ne semblait pas artificielle. Et il semblait émaner de cette femelle quelque chose de particulier... comme si elle avait eu une place à part dans le clan. C'était d'instinct qu'il se disait ça. Cette fille... ne devait sans doute pas être une simple guerrière ou reine. Tout du moins il en avait l'impression. Continuant de se rapprocher, il porta la main à l'une de ses poches, et sentit ses doigts effleurer un petit sachet hermétique. Bon... il avait tout. Oui, Jûshi aimait bien toujours garder sur lui un peu de marchandise, juste au cas où il tombe sur une affaire qui en vaille le coup. Il pouvait certes s'attirer des emmerdes comme ça, mais ce n'était pas un petit junkie en manque de came qui allait lui faire peur... ah ça non. Il avait d'ailleurs eu droit, un jour, à une petite altercation avec l'un de ses " clients ". Un pauvre petit drogué souffrant de sa dépendance, qui avait tenté de le faire chanter pour récupérer de l'héroïne. Enfin, chanter... Disons juste qu'il l'avait menacé. A croire qu'il n'avait pas conscience de la personne à laquelle il s'attaquait, puisqu'aujourd'hui il n'était plus là pour témoigner de ce qui s'était passé entre les deux " hommes ".
Une grosse fourgonnette le dépassa à toute allure, lui crachant à la figure un nuage à l'odeur âcre et tout bonnement dégueulasse. Il fronça les sourcils, dégoûté par l'effluve répugnante qui emplissait ses narines et sa gorge, et manqua même de cracher par terre, comme si cela avait pu l'en débarrasser. L'air visiblement contrarié par ce qui venait de se produire, il s'arrêta un instant, en profitant pour respirer un peu d'air... même si ce dernier était lui aussi sali par la pollution dégagée par les voitures. Il tourna la tête, s'apercevant qu'il était au niveau de la femelle, à savoir juste en face d'elle. Il la détailla longuement, toujours aussi silencieux. Et puis, allez savoir pourquoi, sans doute un coup de folie, il prit la parole, obligé de parler nettement plus fort que d'habitude pour couvrir le bruit de la circulation environnante :
" On s'amuse bien ? "
Réplique à la con, certes. Mais qui a dit qu'il devait toujours être sérieux et détaché ? Oui, c'était toujours le cas, et son ton était aussi froid que d'habitude. Mais en même temps, il se voyait mal faire le coup du " Salut, ça va, quoi de neuf ? Je m'appelle Jeudi Noir et toi ? Tu veux qu'on soit amis ? " Non non non, teuh. Premièrement, ce n'était absolument pas son genre, vu qu'il n'avait jamais été un grand bavard, préférant penser plutôt que parler, et deuxièmement, il ne voulait absolument pas de son amitié, il ne voulait être ami avec personne - et c'était sans doute réciproque. Parce que pour lui, les liens, quels qu'ils soient, étaient toujours synonymes d'ennuis, de tracas et de douleurs. Et en plus, il n'en avait jamais réellement vu l'utilité, à part durant une période de sa vie qu'il se forçait à présent d'oublier. Le relationnel n'avait jamais été pour lui. Vraiment.
Étoile Polaire
Nombre de messages : 23 Age : 28 Date d'inscription : 11/10/2008
Sujet: Re: Et la vie n'avait de cesse d'être tumulte. Sam 25 Oct - 20:07
Toujours assit sur se qu'on apelle ''barrière'' Ellie avait visiblement remit son regard vers le sol , le soleil était assez aveuglant de son côter de l'autoroute enfin si elle était de l'autre côter de la route il y aurait du soleil mais moin. Bon, maiontenant qu'elle pense au soleil ! Son cas s'amiliore vraiment ! Bref, maintenant elle jouait avec une minuscule petite roche a ses pied , concentrée sur la petite roche elle entendit qu'on lui parlait. Ellie releva son regard vers la route et vit un jeune homme qui lui avait supposément crier de l'autre côter de l'autoroute " On s'amuse bien ? " Ah la vache il enpestait le clan ddes Ombres ! Les problèmes cmmence ? Aucune idée mais ellle s'en contre foutait il était un chat/bipède comme les autres non ? Par preuve de respect elle lui répondit de ton neutre et assez fort pour qu'il entende :
-Très bien puisque je suis sur mon territoire, je ne m'amuserait pas sinon.
Ellie lui lança a sourire assez neutre , il fallait pas qu'il croit qu'elle avait de la compassiont pour lui déja ! A vraie dire seux des Ombres était peu amicaux alors il n'était pas la pour faire une causette amicale non ?! Ellie s'était lever de sur le garde-fou de l'autoroute pour faire face et jeune homme des Ombres et aussi arcequ'elle commençais a avoir un mal fou a la partit postérieur. CVelui-ci n'avait pas l'air très bavar en fait elle aussi mais elle allait pas poirotée ici debout a côter de l'autoroute et de l'autre côter un jeune homme du clan ennemis qui a partit un discussion d'une seule phrase ! Bon faut vraiment qu'elle arrête de penser ! Bon elle allait pas lui dire ''Et ! Salut je m'apelle Étoile Polaire je suis du clan de la Rosae des Vents j'aime plus manger des souris que des mulots....'' Cela n'avait aucun sens ! Elle n'allait pas commencer a lui dire ce qu'elle aime et se qu'elle n'aime pas et surtout lui dire ses qualitées des défauts et tous le tralala ! Comme d'habitude elle vas dire la première chose qui lui passe par la tête :
-Que fais-tu sur les frontières de ton clan , seul ?
Jeudi Noir » Admin & Dealer En Chef «
Nombre de messages : 313 Age : 31 Date d'inscription : 11/10/2008
Sujet: Re: Et la vie n'avait de cesse d'être tumulte. Dim 26 Oct - 14:02
[ Gomen, pas d'inspi' sur ce coup là x33 ]
" Très bien puisque je suis sur mon territoire, je ne m'amuserai pas sinon. "
Mpf. Génial. Allez savoir pourquoi, cette simple réplique lui filait un mauvais pressentiment. Mauvais... en un sens, bien entendu. Pas que son subconscient lui disait qu'une menace planait sur son son dos, non, absolument pas. Juste que cette fille ne lui disait rien qui vaille, sur le plan du caractère. Mais d'ailleurs, fille ? N'y avait-il donc que des femelles ici ? L'avenir de la gente féline était bien assuré avec ça, tiens. Il eut été bien dommage qu'il n'appartienne pas à la catégorie des Don Juan... car il se serait bien amusé à conter fleurette à toutes ces demoiselles si seulement il s'y était un tant soit peu intéressé. Mais non, bien entendu, car la seule personne dont il s'était jamais préoccupé... était lui-même. Au moins, pas de problèmes comme ça. Peste. " Que fais-tu sur les frontières de ton clan, seul ? "
... et une pointe d'arrogance, qui plus est ? Un léger sourire, tenant plus du rictus qu'autre chose, alla étirer ses lèvres. Qu'est-ce qu'il faisait ? Il se promenait, sans but, comme souvent. Et... ? En quoi cela pouvait-il bien l'intéresser ?
" N'a-t-on plus le droit de vagabonder en ces temps de crise ? "
Subtile allusion à son propre prénom, peut-être ? Qui sait. C'était juste histoire de meubler sa phrase. Mais ne lui laissant pas le temps de répondre, il enchaîna :
" Mais je pourrais te retourner la question, non ? "
Il lui faisait à présent face, à quelques mètres de distance bien sûr. Les mains toujours dans les poches, debout de son côté du bitume. C'aurait été une scène digne d'un film. Et elle porte la main à son dos et en ressort comme par magie une arme, et tente de lui tirer dessus, mais bien entendu il avait prévu le coup, et il saute sur le côté, s'abritant derrière... Un pur navet en perspective. Lamentable.
Contenu sponsorisé
Sujet: Re: Et la vie n'avait de cesse d'être tumulte.
Et la vie n'avait de cesse d'être tumulte.
Page 1 sur 1
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Lun 20 Oct - 13:26
