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| | +_ Ciel et Nuit . |  |
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Rêve de Minuit
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| Sujet: +_ Ciel et Nuit .  Lun 27 Oct - 15:45 | |
| x. . Ciel et Nuit . Libre. « Délicious sensation of being a monster. »
« L'Eau est bleue
Car en ses Interstices
Coulent le Ciel et la Nuit »
C'était comme un coup de couteau. Il n'en avait jamais reçu, mais je suppose que la douleur doit être la même. Aiguë et violente. Avant de perdre connaissance. Ces poumons embrumés, et son oxygène douloureux, libéraient d'entre ses lèvres, un filet de sang pourpre dans la pénombre de la nuit. Ce soir là, un peu avant, lui et moi, on regardait le ciel s'assombrir, passant du rose au violet, et au bleu jusqu'au noir. Puis, lentement, on regardait la voûte se remplire de millions d'astres brillants de milles feux. C'était des éclats, de petits éclats de merveille sur une toile d'encre noire. C'était impossible de les compter, il y en avait tellement. Puis, certaines mourraient, d'autre voyait le monde pour leurs premières fois ! Non, vraiment, c'était impossible. C'était un mystère qui ne sera jamais résolu. Car le monde n'est rien sans ses mystères. Qu'une implicite histoire planifiée d'avance.
Le vent froid s'engouffrait en bourrasques dans la rue. Une rue vide, grise et sombre, sans aucune lumière venant d'un lampadaire ou d'une fenêtre aux volets ouverts pour éclairer son sol graniteux. A chaque passage de ce vent furieux, sa veste virevoltait derrière lui, et ses longues mèches toutes aussi sombre que son esprit recouvraient son visage. Derrière ses mèches, ses deux yeux d’un bleu perçant ne laissaient rien s’échapper. Ils étaient d’une telle intensité, qu’ils semblaient voir à travers les ténèbres, les ombres et les âmes. Il entendait suffisamment bien, plus loin derrière lui, les bruits de pas. La folle excitation qui le faisait trembler était presque palpable. Il ne demandait rien d’autre que de l’action. Il traînait dans un quartier plutôt éloigné. Apparemment, il appartenait à un ‘gang’. C’était peut-être son allure et sa dégaine qui lui donnait l’air d’un ganster, il ne le saurait jamais, mais une chose était sûre, il était poursuivit. Il attendait, les mains dans les poches, que les jeunes humains le rejoignent. Ca ne tarda pas. Alors qu’il levait les yeux vers le ciel dégagé, il entendit l’un d’eux annoncer à ses camarades de sa présence. Il s’arrêta, une lueur dansa dans ses yeux perçant alors qu’il se retournait. Ils s’arrêtèrent deux porches plus loin, le fixant. Certain avaient des sourires sournois, certain une lueur d’inquiétude dans les yeux. Le vent arrivait dans son dos, sa veste s’enveloppait autour de son corps. Il y eut un moment de silence. Puis, un homme plutôt âgé bouscula un des siens. Il montra de son doigt Sorrow.
-« Qu’est-ce que vous attendez bande de cons ? Bougez-vous ! »
Toute hésitation s’évapora. Chacun sûr de soit, il avancèrent, menaçant, vers Sorrow. Malgré la pénombre de la ruelle, il vit l’éclat de quelques lames, poignard ou couteau, parmi la petite bande. Il devait être fou, de se mesuré à un si grand nombre d’humains… Mais malgré tout, c’était eux qui le cherchait, et personne, même moi, ne pouvait changer les idées et les choix de Minuit. Borné peut-être, il ne fuirait jamais devant des humains. Il sortit les mains de ses poches, et avança vers eux lentement. Des ricanements se firent entendre des gangsters. Ils s’arrêtèrent de nouveau et seulement quatre hommes continuèrent leur marche. La distance entre eux et Sorrow étant courte, il ne tardèrent pas à se faire face.
-« Tu cherche la mort, garçon ?! »
Sorrow reconnut la voix grave de l’homme qui avait parlé plutôt. Il devait être l’un des plus âgés. Les autres étaient plutôt jeunes, comme lui.
-« Tu fou quoi dans notre territoire, morveux ?! Tu viens d’un gang pas vrai ? Tu va regretter d’être venu ici. Tu va regretter d’être venu à la vie, même ! » Un rire. Grave.
Sorrow haussa les épaules, cherchant dans les plis de son habit son propre couteau. En temps qu’humain, il ne disposait pas des même armes.
-« Ouais, c’est ça. Je viens d’un autre clan et je vous cherche des emmerdes ! Vous attendez quoi ? »
L’homme cracha sur le sol, visiblement en colère contre le jeune garçon qui se moquait de lui.
-« Bâtard. Le diable te loupera pas ! »
Le diable. Ce fut au tour de Sorrow de rire.
-« Le diable ?! Vous-vous trompez, mes chers messieurs, car le diable, c’est moi. »
Si on cherche dans l’histoire ancienne, on constatera que Sorrow aurait pu faire allusion au terrible évènements qu’eut subit les chats pars les humains. Mais plus simplement, Sorrow tenait se propos pour son propre amusement.
-« Alors retourne en enfer ! »
L’homme s’urgea sur lui, un long poignard tenu fermement entre ses doigts. Sorrow agrippa son bras alors que l’arme filait vers lui, et l’évita.
-« Je crois plutôt que je vais vous inviter, chacun de vous… » Sorrow sourit. Dévoillant ses dents étrangement fines et tranchantes. Les prunelles de ses yeux, brillantes, avaient prit une inquiétante finitée. Des frémissements parcourraient ses membres. L’excitation était à son comble. Certainement, en cette nuit, il se défoulerait. Comme une vipère au sein d’un nid, il éteignerait la flamme de certaines vies. Puis, serrant les bras de l’homme, il le tira vers le bas et, toutes ses forces dans le coup, il remonta son genou vers l’homme. Un bruit horride pâlit le visage de quelques gamins qui reculèrent d’un ou de plusieurs pas. Leurs places n’étaient vraiment pas ici. Mais les dés étaient joués. Il n’y avait pas de point de retour. Directement, les trois autres firent un bond pour venir à sa rescousse. Sorrow lâcha prise et l’homme tomba lentement au sol en un bruit sourd. Le félin transformé monta son arme étincelante devant lui, les bras croisés au niveau des poignets. Il ne dit rien cette fois, et tourna sur lui-même pour frapper à un angle imprévu les jeunes hommes. Il percuta deux d’entre eux. Sa lame trancha leur peau et goûta à leur sang écarlate. Seulement un des deux, pourtant, était mortellement blessé. Pour mettre un terme au deuxième, à lui et à son cri, il lui fracassa le crâne du pommeau de son poignard. Le coup engourdit son poignet et il préféra ne pas l’utiliser avant que la sensation se soit dissipée. Alors qu’il avait mit fin à sa troisième victime, l’autre adolescent s’était préparé à l’attaque. Sorrow évita son geste de justesse. Une fine coupure dans sa veste seulement avait marqué l’historique du mouvement hostile.
-« C… crève… ! »
Sorrow tourna de nouveau sur lui-même, longeant le bras de l’homme. Ainsi, il était entre le visage et la main de l’auteur du mot ‘crève’. Il planta ses yeux foudroyant dans le regard du gosse. L’inquiétude et l’inexpérience étaient lisibles. Il y eut un seul petit instant d’hésitation, puis Sorrow frappa dans sa poitrine. Ses sentiments envers la race humaine n’étaient pas d’amitié. Non…
Débarrassé de ceux là, il fit face au gang qui le fixait eux aussi. Ses mains pendantes sur ses côtés, les traits de son visage quelques peu tirés, il ouvrit la bouche.
-« Et maintenant ? Un autre de vous souhaiterez assister au magnifique banquet tenu en dessous dans les profondeurs de l’enfer ? »
Silence.
-« Sale monstre ! Meurt ! »
Un homme, complètement furax, se détacha de la foule. Son bras, tremblant, tenait un pistolet. Le sourire sarcastique de Sorrow s’effaça. L’homme n’hésita pas, il tira. Le guerrier du clan de l’Ombre eu tout juste le temps de s’accroupir comme le félin qu’il était pour éviter la balle. Elle heurta une fenêtre et des morceaux de verre giclèrent partout autour de lui. Et… sur lui. Il serra les dents.
-« Merde ! C’était pas prévu… »
Il chercha à tâtons le coupant qui lui avait tranché sous l’épaule, au dos. C'était comme un coup de couteau. Douleur aiguë et violente. Avant de perdre connaissance. Mais il ne perdit pas connaissance. Ce n'était pas un humain. Un filet de sang pourpre dans la pénombre de la nuit dégoulina d'entre ses lèvres. Un bref feulement sortit d’entre ses dents. Il se redressa et une lueur meurtrière dansa dans ses yeux quand il fit face au tireur.
-« On va voir qui va mourir… »
Il s’approcha lentement, l’homme tira de nouveau. Mais cette fois, Sorrow était préparé. Alors que les autres retenaient leurs souffles, ce qui donnait la délicieuse sensation à Sorrow d'être le centre de l'attention en temps que grande menace, il calcula la direction des balles et lorsque nécessaire, il fit quelques pas vers la gauche ou la droite. Pas de raison de mentir. Une telle sensation n'est-elle pas délicieuse aux lèvres de n'importe quel individu ? Non ? Pour Minuit oui. Pour Rêve de Minuit, qui ne tourne jamais la tête envers ses vérités. Mais qui les assume. Il leva son arme en approchant d'avantage. Puis finalement, il bondit en évitant un dernier coup, un coup perdu dans le vide, et en retombant sur ses pieds, il tua son agrésseur. Il manqua de tomber, mais malgré le flot de sang tachant sa veste, il fit face aux autres gangsters un mauvais sourire sur son visage, ses yeux perçants fendus.
[ Rapport avec le port ? Si on débouche de la ruelle, on attérit sur une rue plus grande qui mène tout droit vers le port, où l'histoire bougera bientôt. =) En espérant une réponse. ]
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| | | | Etoile de Shakespeare.
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| | Sujet: Re: +_ Ciel et Nuit . Dim 9 Nov - 21:56 | |
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Il fessait nuit une jeune femme au corps mince et au cheveux blond traversait le quai du grand port, soufflant sur ses mains blanche complètement glacer par le froid de la nuit. Le vent agitait sa robe écru, au corset et jupon de style japonais, ses talons haut claquait à un rythme précipiter le sol en un son peu discret. Elle avait si froid que la tête commençait à lui tourné, quand soudain le vent lui apporta une odeur féline venant d’un peu plus loin, au abord du port. Elle s’immobilisa, levant le nez en l’air prêtant soudainement attention aux étoiles. Des étoiles nombreuses et scintillantes cette nuit là, spectacle d’autant plus magnifique d’une lune presque pleine trônait au milieu d’elle. Mais il n’était pas l’heure à la contemplation, un feulement déchira à nouveau l’air. Etoile de Shakespeare, car il s’agissait bien là de l’Etoile, sauta en un bon souple sur l’un des contenair du port pour commencer à se déplacer de bond en bond jusqu’à l’endroit d’où provenait les sons d’une bagarre.
Dans une petite ruelle des ombres s’agitaient en de curieux mouvement, l’odeur du sang et de la mort planait alors dans l’air. Tout ceci demeurait trop confus d’un point de vue extérieur, voilà pourquoi l’Etoile descendit de son perchoir, se laissant glisser jusqu’au sol avant de s’avancer le pas rapide à la rencontre de se qui ressemblait à un véritable carnage. Elle ne prit pas le soin d’être discrète ou même de se cacher. A quoi bon ?! Elle redoublait même d’ardeur à faire claquer ses malheurs talons, qui décidément s’en prenait plein la gueule ce soir là. Les silhouettes, qui a présent se dessiner comme étant des jeunes hommes, se retournèrent vers l’objet du raffu. En d’autre circonstance ils se serraient certainement précipiter vers elle, mais quelque chose, peu être même quelqu’un semblait retenir leurs mouvements. Et bien temps mieux.
Elle n’ut pas besoin de plisser des yeux pour repérer qui retenait leur attention, c’était un félin sous son apparence humaine, un félin des ombres à en croire par l’odeur ... Normalement, car c'était se que fessait l'Etoile du Clan de L'Etoile, elle devait protéger les chats de tout clan confondu, maintenir la paix et préservait l'espèce et bla bla bla bla... Pourtant son instint lui indiquait plutot de se barrer et de laisser l'autre con dans sa merde ...
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| | | | Jeudi Noir
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| | Sujet: Re: +_ Ciel et Nuit . Dim 9 Nov - 23:25 | |
| [ Puisqu'on me l'a aimablement proposé... Squattage, hahaha * arrive avec matelas et sac à dos *]
Etoiles, oui. Encore une nuit qui pouvait prêter à la mélancolie, et surtout pour notre cher Jûshi - d'ailleurs, la musique du topic s'y prêtait également très bien, mais passons. C'était peut-être pour ça qu'il avait une fois de plus décidé de mettre le nez dehors en pleine nuit... ou alors simplement parce qu'il aimait bien ça, les balades au clair de lune, sur le port. Mélancolie donc, disais-je. Peut-être. Pourquoi pas, après tout ? Sous ses abords de jeune félin grossier, je m'en foutiste et froid se dissimulait peut-être quelqu'un plein de sentiments... quoi que même moi, j'en doute. Mais après tout, chacun avait le droit à ses instants de faiblesse.
Marchant lui aussi entre les docs, silencieusement - contrairement à certaines. A l'image d'une ombre oui, qui se faufilait et se fondait dans le décor, qui passait et disparaissait, le seul clapotis de l'eau contre les coques des bateaux répondant à la plainte de la lune, brisant le silence qui voilait le port comme tous les soirs. Silence qui fut bientôt rompu par un bruit tonitruant et bref, son qui se répercuta en écho autour de lui, et partout dans le coin, d'ailleurs. Il ne broncha certes pas en entendant ce vacarme, mais il devait bien avouer qu'il était surpris. Et merde. Lui qui voulait être tranquille... quand il ne tombait pas sur des héroïnomanes estropiées, il se retrouvait à proximité d'une bagarre qui dégénérait. Monde pourri. Un jour, oui, il serait en paix. Et il n'avait plus qu'à espérer que ce jour-là ne serait pas celui de sa mort... sinon, la vie était bien cruelle, et ne méritait sans doute pas d'être vécue. Enfin...
Ses deux écharpes s'agitant au gré de la brise marine, il ne ralentit pas l'allure, les mains fourrées dans ses poches comme il avait l'habitude de le faire. Un second coup de feu, puis un autre. Et en plein dans la direction où il allait, en plus. Baaah... tant pis, après tout. Il verrait bien. Car sans qu'il n'en ait vraiment conscience, son subconscient semblait lui ordonner d'aller voir un peu par là-bas. Comme s'il pouvait y trouver quelque chose d'intéressant. Mélancolie, disais-je ? Non, mais peut-être une variante.
Et puis les tirs cessèrent brusquement. Fini, déjà ? Enfin, plutôt. Allez savoir sur quoi il allait tomber. Un énième bain de sang au milieu duquel gisaient les corps sans vie d'un groupe d'humains, pourquoi pas. Sans doute, même. Pathétique.
Continuant donc sa marche, Jûshi progressait, ni trop vite, ni trop lentement. Juste à la bonne allure. Et l'odeur du sang lui parvint bientôt. Car oui, il était certes sous sa forme humaine, mais il ne fallait pas oublier que même ainsi, les sens des félins étaient extrêmement développés. Et cette effluve âcre et désagréable, il ne la connaissait que trop bien - hélas pour lui. Odeur à laquelle vint rapidement se mêler celle de la mort. Il n'était plus très loin. Non, il y était.
Ses yeux se posèrent d'abord sur un petit attroupement de bipèdes. C'était bien ce qu'il pensait... un vulgaire groupe de merdeux qui faisait mumuse à s'entretuer. Toujours sagement dissimulé dans l'ombre, il s'approcha encore un peu, veillant à ne pas se faire voir - n'allons pas tenter le Diable, hein ? Même si en un sens, ce n'étaient pas ces gueux qui allaient lui faire peur. Jûshi l'intouchable, pourquoi pas.
Il discerna quelqu'un d'autre, qui leur faisait face. Lui n'était pas un homme. Oh, certes, il leur ressemblait comme deux gouttes d'eau. Mais quand on est face à l'un de ses semblables, on le sait immédiatement. Et d'ailleurs, il portait sur lui l'odeur du clan des Ombres. Et son odeur individuelle, bien sûr. Odeur qu'il connaissait. Oh, un larbin. Un associé, un subordonné, bref, l'un de ces gens qui bossaient " avec " lui. Bosser pour lui aurait était le mot le plus approprié. Car il se savait maître des opérations. Comme s'il allait laisser quelqu'un être au même rang que lui dans ses petites affaires...
Et encore une odeur. Différente. Une odeur qu'il savait avoir déjà sentie dans le passé, sans qu'il puisse pour autant coller un visage ou une identité dessus. Et il détestait ça. Lui qui avait une mémoire très pointilleuse quant aux gens, aussi insignifiants soient-ils, voilà qu'il n'était plus capable de se souvenir. Sans doute que son ou sa propriétaire était tellement minable qu'il ne valait pas la peine de rester dans la banque de données cérébrale de Jeudi Noir. Oui, c'était ce qu'il pensait. Et pas un seul instant l'idée qu'au contraire, cette fameuse personne était quelqu'un de tellement " important " - car là encore, tout est relatif - pour lui que son subconscient avait fait une impasse totale dessus. Parce que parfois, il valait mieux oublier...
Toujours planqué donc - enfin, il ne faisait pas vraiment l'effort d'être indétectable, disons juste qu'il ne se montrait pas - il attendit. De voir ce qui allait se passer. Ne prêtant absolument plus attention à la dernière odeur qui, et il ne s'en apercevait même pas tant il faisait un blocage dessus, portait l'odeur du clan de l'Etoile. | |
| | | | Rêve de Minuit
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| | Sujet: Re: +_ Ciel et Nuit . Lun 10 Nov - 22:15 | |
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[ Pas de blème. =) Mais vous avez intérrêt de vous battre. è_é J'me suis pas démerdé avec ce sujet pour une gueulade publique mais pour de l'action. ] Il souhaitait plutôt les faire partir maintenant, alors que la situation s’aggravait. Tuer autant d'humains n'était pas très bon. Puis, s'il bougeait trop, il perdrait du sang, et si l'épuisement suivait, il y avait beaucoup de chance pour qu'il reprenne son apparence féline. Ca, c'était vraiment pas bon. Son éspèce devait obligatoirement se citée invisible sur le monde. Très peu de gens croyaient en eux ces jours çi. Malgré l'odeur du sang qui lui bloquait une partie majeure de son sens, il pouvait percevoir quelques effluves de félins. Un seul pour le moment... Que ça reste ainsi. Il devait faire partir les assayants, par sa férocité peut-être. Leur faire peur n'était pas une option négligable car il avait déjà tué plusieurs de leurs compagnons, mais sa blessure qu’il portait à l’épaule leur donnait sûrement de la confiance. Vous direz que c'est de sa faute, sûrement, il s’était prit dans un moment de folie, bien qu’il soit, non, ce n’est pas une blague, de nature plutôt calme. En solitaire, il libérait les accès possibles. Puis, chose à comprendre, c’était bien eux qui l’avait cherché, et non, jamais il n’aurait fuit. C’était aussi un exercice. Un entraînement avec, y compris, tous les dangers possible. Sorrow avança dans les fracas de verre qui crissèrent sous ses pas légers. La mâchoire serrée, il jeta un coup d’œil noir à sa plaie. Il prit le strass dans son poing et doucement l’arracha. Subtilement parce que, oui, ça faisait mal. Il le laissa tomber à côté de lui, sur le sol poussiéreux et gris. Son sang perlait sur sa surface cristalline. Il scruta le petit groupe de gangsters mais il n’avait plus l’air très féroce malheureusement. Pourtant, coup de chance, les bipèdes tenaient beaucoup à leurs vies et ils ne s’approchèrent pas plus que ça, mais ne reculèrent pas non plus. Ils semblaient tous hésiter, attendre que quelque chose se passe, qu’un des leurs avance pour s’occuper du con qui ripostait beaucoup trop à leurs goûts. C’était à leurs vies à eux qu’ils se préoccupés. Ceux qu’il avait descendus ne semblaient pas si chagrinés que ça. Ces pensées lui firent automatiquement penser à sa sœur. Il fit de même, c’est à dire, il attendit patiemment que quelque chose se passe. Qu’un se décide de partir, une action qui entraînerait toute la meute. Des secondes défilèrent lentement. L’odeur rouillé et salé du sang lui emplissait toujours le nez, mais il sentait encore une trouble odeur féline plus loin. Il la chercha, distrait par elle. Un curieux mélange lui empêchait de savoir de quel clan se trouvait l’individu dans les parages, et encore moins qui cet individu était exactement. Premièrement il espérait que l'unanimité se préoccupe de sa propre merde et le laisse finir ce qu’il avait commencé mais après quelques réflexions il s’avoua qu’il n’était pas vraiment entrain de nager dans un champs de roses. Bien qu’il en avait marre de ce suspens et de ce blanc frivolité, il resta calme et resta face à face au humains. Si il reculait, ils se lanceraient directement sur lui. Benh, pas trop grave, il attendrait pour voir si l’individu se montrerait, et sinon, il devrait finir ses commencements. Dans cette, éspèront, courte attente, il calcula l'ampleur de sa plaie. C'était plutôt profond et du sang en coulait rapidement. Il recouvrit l'ouverture en serrant son manteau autour de lui. Il boutonna quelques minuscules boutons et remua ses épaules, ce qui lui tira une fine grimace. Du revers de sa main, il essuya le fin filet pourpre qui s'était dessiné sur son menton - du nutella pourpre yeah x) - et un vent glacial, apocalyptique, s'engouffra dans la ruelle, soulevant des dalles assombries pas la nuit une couverture de poussière qui s'envola autours d'eux. | |
| | | | Etoile de Shakespeare.
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| | Sujet: Re: +_ Ciel et Nuit . Lun 10 Nov - 23:26 | |
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Shakespeare n’était pas le genre de personne a hésiter trop longtemps. Si elle avançait dans la ruelle se n’était pas de deux trois pas, aussi elle préférait commencer à analyser la situation au lieu d’avoir a reculer. Le félin perdait apparemment du sang au niveau de l’épaule, tant qu’aux bipèdes ils semblaient trop hésitant pour représenter une réel danger pour une Etoile, que dis je L’Etoile.
Sans la moindre once d’hésitation, elle débarqua dans la ruelle et allons y pour le passage théâtrale: ses talons martelant le sol devenant presque inquiétant pour les bipèdes qui se retrouvaient prit en sandwich. Mouahaha… elle aurait put rire d’une certaine jubilation mais elle s’en abstiens préférant profiter de l’effet de surprise, ramassant rapidement un éclat de verre tranchant tomber au sol avant de se lancer à l’aso d’un type qui avait justement tournée la tête vers elle. En un bond digne d’un félin,- n’es pas- elle bondis sur une des ben à ordure pour jeter son pied en plein dans la tronche du mec qui avait rien vu venir. «Le pauvre» s’écroula au sol, comme la merde qu’il était, poussant un juron non content de s’être prit un coup de savate dans la gueule. Ce fut certainement ça qui déclencha le reste, tout le monde commença à s’agiter en tout sans, hurlant comme des demeurées, incapable de se la fermer quelques minutes.
Elle baissa les yeux vers l’homme toujours à terre quand soudainement pousser dans un élan de sadisme qui ne lui venait certainement pas de sa mère. Elle décida, comme pousser par un instinct opportuniste de sauter sur le corps qui se traînait par terre. Ce fût sanglant et jubilatoire, l’homme s’éteint dans un cri, borgne. Elle se racla la gorge comme gêner, d’autant plus que le sang tachait son jupon écru de rouge, preuve d’un petit dérapage d’étique. Enfin bon bref, un de moins et le tout avec beaucoup de classe tout de même.
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| | | | Jeudi Noir
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| | Sujet: Re: +_ Ciel et Nuit . Lun 10 Nov - 23:53 | |
| [ Méééeuh, mon Jûshi est un pacifiste 
Voui, je mets les parenthèses en gras moi aussi, c'est plus lisible. ]
Toujours lâchement tranquillement posé derrière son je ne sais quoi qui l'empêchait d'être vraiment visible, Jeudi Noir continuait d'observer la scène, sans piper mot ni faire le moindre geste. Ca menaçait de dégénérer - et c'était d'ailleurs en train de partir dans une vrille totale et incontrôlée et l'autre du même clan que lui pissait visiblement le sang. Même si, à user de sa vue nocturne, il aurait dit que c'étaient des éclats de verre qui lui avaient causé ses blessures, et que bon, généralement, des éclats de verre, ça va pas vous coûter la vie, à moins qu'une bombe n'explose juste derrière la vitre qui est elle-même à côté de vous - et dans ce cas-là, c'est plutôt la bombe qui vous tue. M'enfin bon, tout de même, un gros bout de verre projeté à une certaine vitesse, ça peut faire plutôt mal, oui. Il n'avait jamais tenté l'expérience mais n'en avait pas l'intention. Et d'ailleurs, il n'avait pas non plus l'intention de prêter main forte à son congénère. Il s'était mis dans cette merde tout seul, alors il n'avait plus qu'à s'en sortir... oui, c'est ça, tout seul. Et s'il n'y parvenait pas... alors tant pis, une petite frappe dans ce genre n'était pas digne d'œuvrer pour un dessein tel que le sien... quoi que ces mêmes desseins n'étaient pas vraiment grand, vu qu'ils consistaient tout simplement au fait de lui rapporter du fric en pompant la vie des autres. Aah, le business...
Et tandis qu'il continuait de zyeuter en toute impunité, une série de claquements secs et horriblement bruyants retentirent brusquement. Bon sang, mais qui était la pute qui faisait un vacarme pareil ? [ Eh oui, c'est un jeune homme très distingué.]
La réponse lui parvint bientôt, et il fut plutôt surpris de voir que c'était une jeune femme blonde - visiblement la propriétaire de l'odeur qui ne méritait même pas qu'il se souvienne d'elle - et que cette même jeune femme, en plus de lui dire quelque chose sans qu'il puisse parvenir à mettre le doigt dessus - des blondes, on en croisait à tous les coins de rue, maintenant, peut-être l'avait-il déjà croisé au détour d'une ruelle sans pour autant y faire attention - n'y allait pas de main morte avec ses claquettes de luxe. Un pauvre déchet en fit d'ailleurs les frais lorsqu'il s'en prit un coup en plein dans l'œil, et autant le dire, une fois de plus sans qu'il ne parvienne à déchiffrer pourquoi, le fait de voir la blonde s'acharner sur ce pauvre type le fit sourire - mais très légèrement, hein.
Eh bien, ils avaient l'air de se démerder parfaitement bien tous seuls, il n'avait donc aucunement besoin de se ramener... et même s'ils avaient été à deux doigts de se retrouver avec une balle fichée dans le crâne, il n'aurait sûrement pas levé le petit doigt et serait tout aussi sûrement reparti en s'en grillant une. Deux gens et quelques de moins sur la planète...
" Eh, toi ! "
Ces paroles venues de derrière lui le figèrent - quoi qu'il n'avait pas beaucoup bougé depuis le début, en fait. Et merde. Vu.
Lâchant un profond soupir plus qu'ennuyé, il se retourna néanmoins, ne se précipitant pas, comme d'habitude. Se retourna donc, pour faire face à un... type. Un bipède. Qui le regardait fixement.
" Dégage de là, tu veux ? "
Au moins, ça avait le mérite d'être clair et concis. Peut-être même un peu trop pour l'autre humain, qui visiblement, n'apprécia pas du tout la demande pourtant polie du félin. Il ne prit d'ailleurs même pas la peine de lui répondre - trop con pour, pensa Jûshi et se précipita dans sa direction, sans même prendre la peine d'avoir un couteau ou autre qui aurait " pu " se montrer dissuasif. Sans faire d'effort particulier, Jûshi évita aisément son assaillant en se décalant légèrement sur le côté - un vrai débile, franchement, pas doué en plus - et ce dernier manqua de trébucher, et donc de se vautrer par terre avec toute la royauté dont il était capable. Je dis bien manqua, car Jeudi Noir attrapa d'un geste vif le dos de son col et le rabattit vers lui avant de lui asséner un puissant coup de genou dans le dos, lui coupant le souffle au passage. Suite au coup porté, son assaillant se retrouva à genoux au sol, et Jûshi se contenta de lui mettre un coup de pied histoire de le faire rouler jusque... dans la flotte. Plouf. Va faire trempette, copain =) | |
| | | | Rêve de Minuit
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| | Sujet: Re: +_ Ciel et Nuit . Mar 25 Nov - 23:38 | |
| [ Je réponds bientôt, désolé. =) ] | |
| | | | Jeudi Noir
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| | Sujet: Re: +_ Ciel et Nuit . Sam 29 Nov - 13:33 | |
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| | | | Rêve de Minuit
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| | Sujet: Re: +_ Ciel et Nuit . Dim 7 Déc - 1:25 | |
| =)
L’individu arriva, ses chaussures claquaient sur le sol grisâtre. Ses habits s’agitaient à chacun de ses pas, à chaque balancement de ses bras. Une jeune femme. Elle semblait plutôt déterminée, dévalant vers les bipèdes et vers lui-même. Il la vit s’attaquer aux humains, acharnée. Plutôt utile dans le domaine du combat. Mais il ne resta pas immobile une seconde de plus. Il agressa l’humain le plus proche, enfonçant son poing sous son menton. L’homme quitta un instant le sol et se retrouva sur le dos, à moitié sur le trottoir. Pour qu’il ne se relève plus ce soir, ou plus jamais peut-être, Sorrow frappa son visage de son talon. L'action fut suivit d'un craquement sonore. Quelle laideur, ce gros visage, le nez aplatit, recouvert de sang. Il jeta un regard à la jeune femme. Son « art » était encore plus sanglant. Parmi la total du bruit, il n’entendit, ne remarqua pas non plus en fait, ce qu’il ce passait plus loin, presque à l’abris des regards. C’est à dire, Jûshi qui s’occupait de sa malheureuse victime. Le vent, infatiguable, soufflait toujours aussi fort, l’air était toujours aussi glacial. L’odeur du sang, elle, était de plus en plus forte, de plus en plus intense alors qu’il progressait parmi les hommes. Ceux ci étaient horriblement agités. Pas pratique, quand même, et bruyant. Ils se rentraient dedans, il trébuchaient, ils grognaient comme les merdes de bâtards débiles qu’ils étaient. Je vois pas trop le rapport entre une merde et un grognement mais passons. Copiant sur la jeune femme, il ramassa un morceau de verre et s’en servit pour ouvrir la poitrine d’un mec qui avait l’air plutôt ivre. Il sentit la lame déchirer peau et chair, percuter os et organes, entrant en contact avec toutes les choses molles et dures de l’anatomie humaine. Stop les détails. Il retira le verre ensanglanté et se contenta de le lancé à un autre type. Il ne prit pas la peine de voir où le projectil avait frappé, mais il avait trouvé sa cible, car un aboiement fit guise de sonnerie. Comme dans les attractions. o_o Sa progression le rapprocha de la femme, mais il ne dit rien. Son odeur, féline, était présente, mélangée au sang. Clan des étoiles. Un homme se jeta sur lui. Il prit son bras et tira d'un coup sec pour qu'il se fracasse sur le sol. Tenant toujours son bras, il tira à nouveau dessus, dans le mauvais sens, derrière son dos...
[ C'est pas long. =O | |
| | | | Etoile de Shakespeare.
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| | Sujet: Re: +_ Ciel et Nuit . Dim 7 Déc - 15:04 | |
|
Alors qu’elle relevait le nez, histoire d’analyser la situation, un étau se referma sur son bras. Shakespeare se retourna brusquement vers un monticule de graisse à la sueur lui dégoulinant du front, lui lançant un regard exaspéré. Le mec n’apprécia apparemment pas car sa main libre s’abattue sur le visage de la jeune femme, si fort que si il ne l’avait pas retenu elle aurait été projeté sur le mur de la ruelle. Un rire s’échappa de sa bouche, quand Reira commença à se débattra mais comment employez la force contre une personne qui fait le double de vous, si ce n’est le triple ?! Il lui fallait donc rusé, car évidemment le malfra ne devait pas briller par son intelligence se qui représentait un avantage, pour sure. Il la projeta contre le mur bien décider à forcer son obéissance et plus si vous voyez se que je veux dire. Alors quand il approcha un peu trop son visage du sien, bien que rebuter, les mâchoires de l’Etoile se refermèrent sur le nez de son adversaire, resserrant leur prise au maximum de leur possibilité. Dans la cohue général, son ouïe aiguiser par sa condition féline n’ut pas de mal à entendre le cartilage se briser son l’étau et tant qu’a l’homme, il semblait le senti passer car il lui libéra les poignets pour hurlée à la mort. Pratique. Enfin libéré, elle brandit le morceau de verre qu’elle avait gardée au creux de sa main et qui d’ailleurs lui avait entailler la paume sous le pression, et le planta dans l’œil droit de l’individu qui poussa un nouveau crie en s’écroulant au sol.
Shakespeare se dégagea vivement, se n’était pas le moment d’attendre qu’il retrouve ou non ses esprits. Elle recracha un morceau du nez qu’elle venait de lui arracher avec dégoût. Qu’il ne se plaigne pas, bien au contraire, elle ne l’avait pas tuer, juste crever un œil et arracher un bout de chair. Elle regarda le guerrier qui l’avait foutu dans cette merde agresser un nouveau bipède à l’aide d’un bout de verre semblable au sien. Elle aurait tout son temps pour lui trouver une sanction approprié plus tard, d’ailleurs les autres commençaient à se faire réticent. Possible qu’ils prennent la fuite ?!
« - Dégage de là, tu veux ? »
Elle tourna la tête vers deux personnes qui semblaient eux aussi se bagarrer. L’odeur et deux vagues silhouettes étaient les seules choses qui lui permettait de reconnaître son congénère du pauvre idiot au nez dans la flotte. Mais il y avait quelque chose d’étrange. Si les deux guerriers étaient effectivement du même clan, pourquoi pendant que l’un se fessait déchiqueter en pièce, l’autre semblait ne servire que son intérêt.
Soudainement quelque chose la tira en arrière, emprisonnant de ses bras sa gorge, l’étouffant dans un gémissement avant de lui percuter la tête contre le mur. Alors que qu’un peu de sang dégoulinait de son visage, elle releva les yeux vers son agresseur pour reconnaître le même type d’il y à peine quelque instant… Et merde !
« - Lâche moi, gros porc ! »
Feula t’elle. Elle qui était si polie et courtoise, qu’elle dommage me direz vous. ^^
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| | | | Jeudi Noir
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| | Sujet: Re: +_ Ciel et Nuit . Dim 7 Déc - 19:02 | |
| Et Jûshi en était revenu à sa contemplation - ou plutôt, son observation - tandis que le bruit de l'eau qui s'agite s'atténuait peu à peu sous ses pieds. N'y prêtant pas vraiment attention - soit le type à qui il venait de faire prendre un bain était en train de sombrer au fond de l'eau, soit il avait réussi à s'agripper à quelque chose pour demeurer la tête à la surface - il s'était de nouveau rabattu dans l'ombre, soigneusement dissimulé par l'imposante masse sombre que formaient les murs de tôle d'un haut conteneur. C'était étrange, tout de même. Alors que ses deux congénères félins se débrouillaient pour mettre à terre leurs assaillants - et ce, avec plus ou moins d'effusions de sang - les bipèdes semblaient se faire de plus en plus nombreux. on se serait presque cru dans un de ces jeux vidéos où le but est de tuer le plus d'ennemis. En sachant que ces mêmes ennemis reviennent toujours à la charge, étant d'un nombre illimité, et qu'au final, le personnage était toujours obligé de mourir. La difficulté étant croissante, ou la fatigue se faisant de plus en plus présente... quoi que cette dernière n'était pas vraiment à prendre en compte dans le cadre d'un simple jeu. A moins qu'il fusse particulièrement bien réalisé. Oui, je sais, c'est fou comme la pensée peut dériver dans des instants pourtant critiques comme celui-là, non ?
" Lâche-moi, gros porc ! "
Le regard de Jûshi se posa de nouveau sur la blonde - et c'était peu sympathique que son attention soit principalement axée sur cette dernière, car n'oublions pas qu'à la base, le principal protagoniste, enfin bon, celui qui avait fait le topic était son subordonné - qui semblait à présent en difficulté. Il avait rapidement eu le temps de la voir manquer de bouffer le nez de ce qu'il considérait lui-même comme un " gros dégueulasse " et il lui avait semblé l'apercevoir lui crevant un oeil, m'enfin, à ce moment-là il avait dû se débarrasser de son fameux ami qui faisait à présent trempette. Et voilà qu'elle se faisait étrangler par le gros tas. Te voilà dans la merde, ma cocotte.
Et tandis que son esprit lui disait de se moquer de cette pauvre greluche qui avait plutôt intérêt à se sortir de cette situation peu convenable dans un avenir plus que proche, il ne savait pourquoi mais il avait comme la légère impression qu'il aurait dû l'aider. Vraiment légère, certes. Enfin, c'était ce qu'il s'était dit au début. Car cette envie se faisait de plus en plus présente et semblait à présent l'obnubiler. Pourquoi ? C'était peut-être l'une de ses clientes ? Non, il n'en avait pas l'impression. Naaaoooon... il avait bonne mémoire, merde. Mais tout de même, c'était plutôt étrange comme...
Un bruit retentissant résonna soudainement dans l'air, faisant trembler l'atmosphère. Un bruit qu'il était très facile de reconnaître. Un coup de feu. Encore un ? Et il semblait étrangement proche, d'ailleurs...
Quelque chose frôla le visage de Jûshi, et il sentit une douleur fulgurante lui lancer l'épaule. Surpris, son regard se posa automatiquement sur les planches miteuses qui constituaient le ponton. Ca venait d'en dessous... Non, lui ?!
Eh oui, en effet. La deuxième hypothèse concernant la cessation finale du bruit de la flotte qui s'agite était celle qui se voyait à présent affirmée. Son ami baigneur avait dû se raccrocher à l'un des pilots de bois qui servait à maintenir le fameux ponton au-dessus de l'eau. Et ce gros salaud avait un flingue. Se trouvait juste sous lui. Un profond sentiment d'injustice s'empara alors de Jûshi. Eh, merde, un flingue mouillé, c'est pas censé ne plus marcher ? S'enrayer, un truc du genre ? La poudre, quoi. Toutes les idées de Jeudi Noir se voyaient à présent démenties. Ce connard et son arme... venaient de lui entailler l'épaule. Encore heureux qu'il ne semblait pas vraiment doué avec un revolver, car au final, la balle avait effleuré d'un peu trop près la clavicule. Sans vraiment pénétrer, elle avait tout de même abimé. Frôlé. Mais cela ne l'empêchait pas de saigner, maintenant. Et cela l'énervait profondément, malgré tout. Car il avait comme l'impression de s'être fait avoir par cette espèce... par ce gros... ce sale....
Et la rage de Jeudi Noir était à présent telle qu'elle en aurait pu faire trembler le monde. Palpable. Sans un mot, il s'accroupit brusquement avant que son adversaire n'ait eu le temps de faire quoi que ce soit. Le fait de ne pas être un humain conférait à nos amis félins nombre de capacités hors norme. Et une force " démesurée " faisait partie de ces attributs. Sa main gauche traversa donc le bois - et le fait qu'il fut quotidiennement attaqué par l'embrun marin lui facilitait considérablement la tâche - qui constituait le sol sur lequel il se trouvait, et attrapa directement le type à la gorge. Et à bien y regarder, on pouvait nettement voir que les ongles de Jûshi s'était allongés, et ressemblait à présent grandement à des griffes. Normal, me direz-vous.
Et Jûshi souleva d'un bras celui qui venait de le blesser, et le tira hors de l'eau pour le maintenir à quelques centimètres du sol, une fois qu'il se fut relevé. Resserrant peu à peu sa prise. Et non, ce n'était pas un sourire sadique qui s'affichait à présent sur son visage. Juste un signe de soulagement, en quelque sorte. Indéfinissable, peut-être, mais bien là. Et il semblait plus qu'heureux de voir le type suffoquer à présent, tandis que le pistolet tombait au sol, glissait, et sombrait au plus profond des abysses.
" Ca, tu vois... c'était la chose de trop. "
Et l'étau se referma brusquement, brisant net la nuque de la proie. Qui s'échoua lamentablement au sol lorsque Jûshi la relâcha. Jûshi qui porta la main à son épaule droite pour y effleurer le liquide vermeil qui tâchait à présent son t-shirt. Et merde. | |
| | | | Rêve de Minuit
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| | Sujet: Re: +_ Ciel et Nuit . Sam 13 Déc - 0:01 | |
| Il relâcha le bras. Le corps de la victime était extrêmement tendu. Il entendit son soupir étouffé – car il avait la face plaquée contre le sol - quand la force libera son coude, comme quoi il le sentait toujours, au moins. Sorrow porta son regard autour de lui. Juste à temps en vérité. Un homme fonçait sur lui, en pleine action. Son poing était en l’air, s’agitant de gauche à droite et de haut en bas. Une grosse grimace, rouge et déterminée, dissimulait tous points acceptablement beau de son visage. Rêve de Minuit l’évita juste à temps. D’un mouvement fluide, il se pencha, accumulant la totalité de son poids sur ses mains et bras. Puis, immédiatement, leva une jambe pour la cogner dans le ventre de l’homme, prenant de l’élan avec son pied libre. Le froissement de son manteau créait un bruit digne du cinéma. Tout comme la force et posture que Jeudi Noir, plus loin, mettait en œuvre avec un bipède. Il tenait l’homme dégoulinant par le coup, l’élevant de terre. L’amorphe de ses bras et de ses jambes indiquèrent au guerrier la mort de la misérable proie. Sorrow se redressa. Soudainement, quelque chose de poignant s’enfonça dans son bras. Un long morceau de verre s’y était planté. La force du lancé était bien moins forte que celle précédente toutefois. C’était le même bras qu'auparavant, et son engourdissement retenait peut-être un peu de douleur, mais l’arme momentanée ne lui fit pas grand mal. Il l’arracha de sa chair, et pivota, cherchant de ses yeux son promoteur. Il ne le retrouva pas parmi la masse, qui était encore assez impressionnante en effet. Il jeta un regard à sa toute récente victime ; elle avait atterri sur la précédente. Maintenant, elle se relevait lentement, chancelante. La suite se fut drôle mais véridique. D’une petite pression de sa main, il appuya sur l’épaule de l’homme et celui ci retomba. Mais il se releva plus rapidement cette fois. Cependant, Sorrow s’occupait de quelqu’un d’autre. Il était peut-être temps d’en finir maintenant. Il y en avait plus qu’avant, de ces humains. Le félin se doutait largement que quelqu’un les retrouves et les accuses un jour mais bon. Ce serait drôle. Il jeta un nouveau regard à ses ‘alliés’, s’interrogeant rapidement. Il était loin de penser que la tenace jeune femme irait le gronder par la suite.
Haut au-dessus d’eux, une fine silhouette volait en cercle. Elle était entièrement d’ombre, traversant de temps à autre le rond parfait de la lune blafarde. Le vent s’était calmé pour le moment. L’air était clean. Midnight ne dit pas un mot. L’oiseau, abattant ses grandes ailes, descendait parmi les buildings, s’approchant de la scène sanglante. Un rapace, forcément, alerté par l'odeur du sang qui se propageait même vers les cieux. Son cri résonna, recouvrant les gémissements. Il ne prit pas la peine de se percher pour attendre. Faudra-t-il attendre seulement ? Ou est-ce que cette bataille, semblable à un jeu vidéo, oui, verrait sa fin dans pas longtemps ? Un autre cri s'échappa du volatil. Un présage peut-être, bon ou mauvais.
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